Reprise du dernier message
Cher Nono.
Tu es en train de stresser car tes angoisses remontent à la surface... Absolument rien n'est mis dans l'alcool ou les médicaments autre que ce qu'ils contiennent... Mise à part l'effet assommant qu'ils dégagent et forcément t'abruti, pour en quelque sorte de conduire à "ivresse" ou être "shooté", permettant ainsi de fuir la réalité. Mais cela tu le sais...
Il faut savoir qu'un arrêt brutal provoque un manque et par la même occasion un effet ou une forte sensation de malaise général. La dépression ou l’anxiété peuvent être des symptômes courant dans ce cas. Sache qu'après l'arrêt de la prise de médicament ou d'alcool, celles-ci sont souvent plus fortes que l'effet d'origine qui a conduit à l’arrêt. En clair, tu morfles deux fois plus qu'au début...
Malheureusement, beaucoup de personnes prennent le syndrome de sevrage comme un retour à la leur état dépressif ou d'anxiété et se remettent à reprendre leurs mauvaises habitudes (d'ou l'effet de rechute), créant un cercle vicieux....
On a souvent évoqué le mot "patience" sur ce forum, j'en comprend mieux les raisons... Car en définitive cela va s'estomper avec le temps une fois que ton sevrage aura été mener à terme.
N'oublie pas que tes angoisses sont la raison de ton alcoolisation que tu as vaincu. Ces angoisses sont à nouveau présentes. Mais ton travail fait avec la sophrologie et surtout ta psychothérapie vont te permettre de gérer et d’appréhender les raisons de ces angoisses et en définitive, te guérir.
Dans tes posts tu parles de "combattant", de "bagarre" de ton passage en tant que "casque bleu et des horreurs de la guerre". tu fais très souvent part de tes difficulté à te projeter dans le futur, ainsi que tes angoisses pour aller te coucher.
Tu parles aussi et je te l'ai souligné de "punition" ! Que te reproches-tu pour te punir ainsi ? Qu'est-ce qui fait peur au jeune Nono pour repousser l'heure du coucher et s'angoisser ainsi !? Certains considèrent le coucher ou le sommeil comme une mort (le sommeil, image de la mort) et la bagarre ou la guerre que tu mentionnes si souvent mènent parfois à la mort... L'alcool est une lente destruction de soit même... Tout cela est fortement angoissant !
Je pense qu'il te faille travailler avec ta psy sur ces points. As-tu fait lire des posts à celle-ci ?
Sache que dans nos écrits, il y a ce que l'on appel des "lapsus révélateurs" ou autres mots qui permettent de lire entre les lignes.Je t'invite à te relire et tu verras parfois que l'on écrit l'inverse de ce que l'on veut dire, c'est un lapsus... Et il révèle une pensée enfouie.
Sache aussi que lorsque l'on avance vite et bien dans sa thérapie, il arrive que l'on refuse de vouloir "ouvrir la porte" sur ce qui nous fait peur et l'on régresse... Cela est normal. C'est instinctif, une manière de se protéger. Il faut ouvrir les portes les unes après les autres que l'on a construit pour enfouir le problème originel (un peu comme si l'on cachait quelque chose profondément). Cela peut prendre du temps. Mais chaque "bataille" pour reprendre ton expression permet de passer une étape et d'ouvrir les portes à l’origine du problème inconsciemment enfoui.
Tu angoisses d'angoisser... Tu retombe donc dans tes mauvaises habitudes. Alors soit dans l'acceptation et la réconciliation avec toi-même et non "la bagarre".
Lorsque tu comprendras et assimilera tout cela, tu seras à même de vaincre tes angoisses sans avoir à recourir à quoi que ce soit. Tu es sur la bonne voie. Tes démarches et derniers résultats en sont la preuve. Tout ira pour le mieux désormais... C'est une question de temps.
Bien à toi
Tu es en train de stresser car tes angoisses remontent à la surface... Absolument rien n'est mis dans l'alcool ou les médicaments autre que ce qu'ils contiennent... Mise à part l'effet assommant qu'ils dégagent et forcément t'abruti, pour en quelque sorte de conduire à "ivresse" ou être "shooté", permettant ainsi de fuir la réalité. Mais cela tu le sais...
Il faut savoir qu'un arrêt brutal provoque un manque et par la même occasion un effet ou une forte sensation de malaise général. La dépression ou l’anxiété peuvent être des symptômes courant dans ce cas. Sache qu'après l'arrêt de la prise de médicament ou d'alcool, celles-ci sont souvent plus fortes que l'effet d'origine qui a conduit à l’arrêt. En clair, tu morfles deux fois plus qu'au début...
Malheureusement, beaucoup de personnes prennent le syndrome de sevrage comme un retour à la leur état dépressif ou d'anxiété et se remettent à reprendre leurs mauvaises habitudes (d'ou l'effet de rechute), créant un cercle vicieux....
On a souvent évoqué le mot "patience" sur ce forum, j'en comprend mieux les raisons... Car en définitive cela va s'estomper avec le temps une fois que ton sevrage aura été mener à terme.
N'oublie pas que tes angoisses sont la raison de ton alcoolisation que tu as vaincu. Ces angoisses sont à nouveau présentes. Mais ton travail fait avec la sophrologie et surtout ta psychothérapie vont te permettre de gérer et d’appréhender les raisons de ces angoisses et en définitive, te guérir.
Dans tes posts tu parles de "combattant", de "bagarre" de ton passage en tant que "casque bleu et des horreurs de la guerre". tu fais très souvent part de tes difficulté à te projeter dans le futur, ainsi que tes angoisses pour aller te coucher.
Tu parles aussi et je te l'ai souligné de "punition" ! Que te reproches-tu pour te punir ainsi ? Qu'est-ce qui fait peur au jeune Nono pour repousser l'heure du coucher et s'angoisser ainsi !? Certains considèrent le coucher ou le sommeil comme une mort (le sommeil, image de la mort) et la bagarre ou la guerre que tu mentionnes si souvent mènent parfois à la mort... L'alcool est une lente destruction de soit même... Tout cela est fortement angoissant !
Je pense qu'il te faille travailler avec ta psy sur ces points. As-tu fait lire des posts à celle-ci ?
Sache que dans nos écrits, il y a ce que l'on appel des "lapsus révélateurs" ou autres mots qui permettent de lire entre les lignes.Je t'invite à te relire et tu verras parfois que l'on écrit l'inverse de ce que l'on veut dire, c'est un lapsus... Et il révèle une pensée enfouie.
Sache aussi que lorsque l'on avance vite et bien dans sa thérapie, il arrive que l'on refuse de vouloir "ouvrir la porte" sur ce qui nous fait peur et l'on régresse... Cela est normal. C'est instinctif, une manière de se protéger. Il faut ouvrir les portes les unes après les autres que l'on a construit pour enfouir le problème originel (un peu comme si l'on cachait quelque chose profondément). Cela peut prendre du temps. Mais chaque "bataille" pour reprendre ton expression permet de passer une étape et d'ouvrir les portes à l’origine du problème inconsciemment enfoui.
Tu angoisses d'angoisser... Tu retombe donc dans tes mauvaises habitudes. Alors soit dans l'acceptation et la réconciliation avec toi-même et non "la bagarre".
Lorsque tu comprendras et assimilera tout cela, tu seras à même de vaincre tes angoisses sans avoir à recourir à quoi que ce soit. Tu es sur la bonne voie. Tes démarches et derniers résultats en sont la preuve. Tout ira pour le mieux désormais... C'est une question de temps.
Bien à toi
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