
Manue, effectivement cela peut paraitre étrange.
J'ai terminé les cycles de Chimio mercredi dernier, fini les perfs pabocaca.
Les nausées ont disparues, la fatigue s'estompe, mes cheveux ne tombent pas franchement mais en continu.
Apparemment personne ne le voit, moi si mais bon, ça fait parti du jeu.
Depuis 5 jours je me sens plutÎt bien, enfin normale, un sentiment que je n'avais plus depuis l'opération et qui réconforte tu n'imagines pas à quel point.
Au moment de l'infection pulmonaire j'Ă©tais si mal que je pensais que câĂ©tait une pente que je ne remonterais jamais, que ma vie allait aller en empirant jusquâĂ la fin, ça parait pathos maintenant mais sur l'instant je me croyais mourante.
J'ai la paix jusquâau 2 janvier, ce jour lĂ je passe un scanner pour permettre le marquage de la zone Ă irradier, je saurais alors le planning exact mais il est dĂ©jĂ prĂ©vu 27 sĂ©ances de radiothĂ©rapie Ă raison de 5 sĂ©ances par semaine.
Cela se passe Ă 70 kms de chez moi, donc 2 heures de trajet pour quelques minutes d'irradiation, moi qui suis malade en voiture, on va bien rigoler.
La radiothérapeute m'a prévenue des effets indésirables.
Si l' Ćsophagite (Ćsophage brulĂ© qui gĂšne pour avaler) est transitoire, le risque de perte de capacitĂ© respiratoire est lui permanent, les rayons peuvent cramer du gentil poumon que je n'ai pas vraiment en excĂšs.
Le tabagisme a entrainé de l'emphysÚme, l'opération m'a privé d'un lobe pulmonaire, l'ensemble fait que je suis à 50 % d'une capacité respiratoire normale, si les rayons crament un peu les bronches, je peux avoir besoin d'un appareillage en oxygÚne et ça m'angoisse terriblement.
Flo si tu lis, continue d'agir! C'est trop con de fumer.