J'aspire pourtant à ce qu'on cesse de voir enfin en moi une professionnelle,
Pascal.
Cette image qui me colle à la peau m'est assez désagréable, sans compter que je ne me suis jamais sentie bien dans ma peau d'institutrice.
Comme quoi, visiblement pas encore réussi.
Une petite anecdote à ce sujet...
J'ai pris, la semaine dernière, une stoppeuse.
Quand elle a su que j'étais à la retraite, elle a été surprise et ma demandé ce que je faisais comme métier auparavant.
Je lui ai dit "institutrice" et à ma grande surprise, elle ne savait pas ce que c'était et m'a demandé des précisions.
Lors que je les lui ai apportées, elle m'a dit : "Ah ben oui ! Moi, j'ai toujours appelé ça "maîtresse".
Autre petite anecdote...
J'avais une collègue dont les élèves disaient à chaque fois dans les rangs : "Bonjour maîtresse !".
Un jour, y a un petit plaisantin qui a sorti : "Bonjour mes fesses !"
Elle ne lui en a pas tenu rigueur, estimant que ce bambin était un petit rigolo doublé d'un amoureux de la poésie et des rimes.
Sandrine : j'ai préparé une liste de détournements d'objets et je vous en ferai part, photos à l'appui si possible, dès que je n'aurai plus rien à raconter.
En attendant, j'ai de quoi faire puisque j'ai une grande nouvelle à vous annoncer.
C'est bon, ça y est enfin !
Depuis le temps que je le traquais, après d'incessants coups de fil, je l'ai enfin eue ce matin (pas le plombier mais la visite, bandes de mauvais esprits mal tournés

): la visite du plombier !
Mais pour l'avoir, j'ai encore dû user d'un subterfuge.
Ça tombe bien, je suis spécialiste en subterfuges en tout genre.
Alors en fait, au départ, j'avais un problème de chaudière à gaz. Non qu'elle ne marchait pas, mais plutôt que je j'avais l'impression de ne pas savoir l'utiliser pour un rendement optimal.
Quand le gaz part, Melchior et Balthazar savent nous le faire payer et le passage en caisse est parfois difficile à digérer !
Par ailleurs, j'avais quelques petits problèmes de tuyauterie à régler aussi, que je savais pouvoir régler seule à la lumière de quelques conseils de pro.
J'avais donc appelé le plombier mais à chaque fois, je tombais sur son répondeur et à force de tomber, ça finit parfois par faire mal.
Alors l'autre jour, coup d'bol si on peut dire, avec le gel, une de mes canalisations extérieures s'est mise à fuir.
Re-coup d'bol, j'ai réussi à stopper l'hémorragie en fermant le robinet que j'ai "re-coup d'bolé" du premier coup (y en avait plein dans la chaufferie).
Ça m'a donc donné l'idée de relancer le plombier en utilisant cette supercherie un p'tit peu malhonnête : j'ai rappelé le plombier pour lui demander de passer à cause de cette fuite en omettant volontairement de lui en donner la nature.
Je suis à nouveau tombée sur son répondeur mais il vient enfin de me rappeler.
J'espère qu'il ne m'en voudra pas pour cette petite supercherie, de même que j'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous avoir emmené en bateau au début de ce post, en vous faisant une fausse joie.
De toute façon, j'ai fait bien attention que votre embarquement avec moi ne dure pas trop longtemps afin que vous découvriez l'astuce avant la fin mon petit texte.
J'ai vu par le passé écrire des textes entiers et ne pas débarquer les gens avant la dernière phrase.
C'est un exercice que j'aime pratiquer.
NB : le plombier est passé alors que j'écrivais ce post et comme j'avais bien emballé la chose (pas le plombier hein ! Re-bande de mauvais esprits mal embouchés

), il ne m'a pas semblé m'en vouloir.
Mais peut-être faut-il que je n'y revienne pas trop souvent avec ce genre de trucs.