Que ceux qui se sentent offusqués de mon absence ici alors que je suis présente ailleurs soient rassurés.
Non, ce n'est pas l'expression d'un mépris de ma part (je sais que ça existe puisqu'il m'est déjà arrivé d'éprouver ça ailleurs et c'est pourquoi j'aborde le sujet ici).
Les raisons sont très simples.
Ailleurs, ma participation est beaucoup plus ponctuelle et rapide.
Ici, l'intérêt que je porte à vos posts exige beaucoup plus de réflexion de ma part et plus ces post sont nombreux, plus les échanges sont... mais complexes.
Il y a aussi que mes problèmes familiaux, que j'ai déjà évoqués ici sans entrer dans les détails, ne s'arrangent vraiment pas et que je passe désormais quotidiennement quelques heures avec ma mère (au téléphone ou en lui rendant visite) pour essayer de la soutenir au mieux.
Les problèmes sont loin d'être anodins (chantage au suicide etc)
Pour couronner le tout, il y a que mon imminente sortie de l'alcool me permet enfin de renouer avec pas mal d'activités IRL.
Mais ça c'est plutôt

.
Bref, tout ça fait que je dois sans cesse hiérarchiser mes priorités et que c'est priorités peuvent s'inverser à n'importe quel moment de la journée (les coups de fils de ma mère par exemple qui me tombent dessus sans prévenir).
Concernant mes priorités au sein du forum, il y a celle des MP.
La plupart du temps, je commence par répondre à mes MP.
Sauf que pour pouvoir y répondre lorsque ça concerne le forum, je suis obligée de passer avant par la lecture des post.
Le hic aussi, c'est que certains réagissent souvent à mes posts en m'envoyant des MP ce qui m'oblige à donner des réponses individuelles parfois redondantes.
Ce n'est pas non plus un reproche parce qu'il est bien évident que dans certains domaines, je ne m'autorise pas à divulguer certaines infos en public.
Pour toutes ces raisons, j'ai décidé d'adopter de nouvelles stratégies de réponses.
Inspirée par la citation de Charles Maurice de Talleyrand à son valet : "Va doucement, Jean. Je suis pressé", j'ai décidé de prendre les choses pas à pas même si ça prend du temps.
Je crois me souvenir que je vous avez laissé sur une demande de ma part à propos de ma "prémonition" concernant la mort de mon poisson. J'ai grandement progressé à ce niveau, grâce à vos réponses ici, aux MP qui m'ont été adressés à ce sujet et à mon propre cheminement, de façon a parvenir à une possible explication plus rationnelle que celle qui consiste à nommer cela "prémonition" et à s'en arrêter là.
Si je pense avoir cerné le problème, me reste encore à la mettre en mots de façon à ce que ce soit compréhensible par tout le monde et ça c'est pas gagné puisque je ne n'en suis encore qu'à l'ébaucheK
Même chose pour mes clopes résiduelles et là encore, il faut que je parvienne à synthétiser vos réflexions et la mienne.
Mine de rien, c'est un sacré boulot !
Alors en attendant, sachez que pour l'alcool, j'attends avec impatience mon attitude du week-end qui sera d'ailleurs probablement faussée par mon expérience du week-end passé ou l'oubli de mon vrai apéro m'est tombé dessus sans crier gare, et forcément parce qu'il s'agissait d'un oubli.
Là, comme je m'attends au virage, je pense que ça ne va pas se reproduire.
Alors je me dis que sachant cela, ça va peut-être être l'occasion de me refuser délibérément cet apéro que je m'accordais jusqu'alors.
Je vais me dire un truc genre : alors cet apéro, t'en veux vraiment ou pas ? Te sens tu capable de le refuser ?
Et cette réponse, je ne peux pas la prévoir à l'avance parce qu'il me faut être vraiment en situation de la vivre pour pouvoir la connaître.
Une truc de bon augure cependant, c'est qu'en pensant à samedi, j'aurais plutôt tendance à me dire : Ah bon ? Déjà ? plutôt que Ouf ! Enfin !
Voilà, c'est ça !
En vous écrivant à l'instant, j'ai trouvé ce qui fera une réelle différence. Tout est dans le "
Ah bon ? Déjà ?" ou le "
Ouf ! Enfin !".
La définition de l'indifférence que je recherchais tant tient finalement en 4 mots.
Mais bon ! Chaque chose en son temps, on en est pas encore là !
Je m'imagine déjà poster cela sur le fil "
S'il te plaît, raconte-moi l'indifférence"
En attendant aussi, déjà que je dérouillais pas mal avec les douleurs de la polynévrite (et de ce côté-là hélas, il n'y a pas d'amélioration franche malgré mes piqûres quotidiennes) il y a qu'à 300 mg, le Baclo me tape sur la tête comme jamais et que c'est pas du tout facile à vivre.
Donc dès que je serai certaine de mon seuil, je pense essayer d'y rester pendant environ un mois puis entamer une descente très très prudente et très très lente.
Mais en aucun cas je ne resterai 6 mois à mon seuil et de toute façon, personne ne préconise plus cela désormais.
Alors pour la clope, je détaillerai aussi plus tard, mais j'en suis finalement à peu près au même point que pour l'alcool à savoir que je suis en train d'accumuler (mais pas encore régulièrement, les 2 clopes/jour.
Et en fait je m'aperçois que ces deux combats que je ne voulais pas mener de front finissent par se complèter d'eux-mêmes et me permettent d'avoir moins à combattre.
En gros, l'apéro appelait la clope et la clope appelait l'apéro.
Donc en raréfiant l'un, je raréfie l'autre.
Sinon, pour la clope, j'en ai parlé à Chloé au fin fond de son Inde, hier.
Aujourd'hui elle m'a déjà répondu par un "
C est geniale! Et tres impressionant! J aimerais reussir a m en tenir a ca aussi ou plutot de pouvoir fumer que quand je bois un coup! Tu vas avoir drolement changé quand je vais rentrer." drôlement motivant pour moi.
Si elle avait complètement arrêté de fumer depuis un mois, c'est parce qu'elle bossait bénévolement dans un centre d'éducation pour enfants où il lui était impossible de fumer.
Elle a repris depuis modérément et pense à l'avenir s'attaquer elle aussi à cette addiction.
Bref, je lui ai déjà répondu que j'allais peut-être pouvoir l'aider en lui faisant par des petits trucs que j'avais découverts.
Cela dit, ce qui fonctionne pour moi peut très bien ne pas fonctionner pour elle.
On verra bien...
Sur ce, je vous abandonne pour aller faire un petit tour vite fait sur vos fils avant de me mettre à table.
Ah oui, à ce propos justement...
Je me suis remise (un tout petit peu, à manger autre chose que du tout fait à juste glisser dans le four)
Félicitations aux courageux qui m'auront lue jusque là !
Quoique... Y a peut-être des petits malins qui auront lu seulement le début et la fin
Peu importe !
L'essentiel c'est que ceux que ça intéressent y aient trouvé leur compte, même si on peut les compter sur les doigts d'une seule main...
Édit 1 : il va sans dire que lorsque j'aurai moi-même le courage de me relire (si toutefois ça arrive), y aura de l'édition dans l'air
