Bonjour Christine,
C'est vrai, le temps passe très vite .Je suis désolé d'avoir disparu quelques temps. J'ai prolongé mon séjour hospitalier jusqu’à 3 semaines, convaincu par l’organisation "club med" et largement entouré de " gentilles animatrices".
J'ai eu 3 opérations en tout ; j'ai opté pour le pack promo, car il donnait droit à une 4ème gratuite, à utiliser à ma convenance. Pour l'instant, je la garde en réserve.
Tout ceci dû à de mauvaises décisions du médecin. De retour chez moi, reprise des douleurs et apparition d'infection, jusqu'à ce qu'il décide de reprendre les antibios et les anti inflammatoires qu'il avait fait arrêter à ma sortie. ( encore une mauvaise décision du médecin !). Je me voyais déjà devoir entamer mon stock d'intervention " club med " gratuit. Mais non, la situation semble maîtrisée, enfin ; en tout cas s'améliore. Encore une dizaine de jours d'arrêt sans efforts physiques.
Côté positif, mon stage abstinence a donc été prolongé d'autant, pendant lequel je n'ai ressenti aucun besoin, ni aucun manque.
Par contre, lorsque je suis arrivé chez moi ( pourtant il faisait un magnifique temps printanier ce jour là ) j'ai été pris d'une profonde déprime ; je ne supportais plus mon appart : froid, triste, moche, vide ,...bref la totale . j'ai tourné dans ma cage, aussi bien physique que mentale, jusqu'au soir aux heures les plus dures ( de 18 à 22 h) , où j'ai craqué, et me suis servi un verre de whisky.
Je n'ai jamais rien bu d'aussi écœurant et j'ai tout versé après la deuxième gorgée. Et je me suis senti complètement sonné, ( j'ai toujours encaissé sans problème en marchant droit avec tous mes esprits même après une 1/2 bouteille en 2 h ; cette fois je me suis effondré avec 2 gorgées) . Le temps de reprendre un peu mes esprits, et je me suis fait une infusion. L'hosto med a vraiment une mauvaise influence ...
Depuis ( 10 jours ), j'ai repris un peu certains soirs d'ennui profond, chaque foisr 2 ou 3 gorgées avant de ressentir le même écœurement.
Je réalise que ce geste n'est pas provoqué par un besoin d'alcool, mais par un réflexe associatif de lieu et/ou de circonstance. J'ai réalisé aussi que finalement je traîne depuis un moment , assez long, une profonde déprime, qui s'est accentuée le jour de ma rentrée. J'en ai parlé à mon médecin qui m'a proposé de prendre un léger antidépressif pour passer le cap. Je n'ai jamais rien pris de tel de toute ma vie , ni ceci, ni somnifère, ni pratiquement aucun médicament. D'après lui, l'alcool me servait d'antidépresseur.
en tout cas, je passe mes journées sans avoir l'alcool en tête, et sans envie, sauf le soir où je recommence à tourner dans ma cage et dans ma tête et où les 2 gorgées écœurantes viennent me rappeler à la réalité.
Je ne suis pas encore à l'indifférence, mais je pense être tout de même sur le bon chemin. J'espérais avoir mis ce problème aux oubliettes à Pâques, mais j'ai l'impression que ce sera un peu plus long. Mais c'est, bien sûr, uniquement parce que Pâques est un peu tôt cette année.
Je promets de revenir un peu plus vite pour la suite des aventures.
Bises,
Richard