Bonjour,
et merci de vos réactions ! ca m'aide dans ma réflexion !
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décidée par l'indifférent que tu es aujourd'hui et non pas, comme la première réussite, par l'alcoolique dépendant que tu étais.
Tout à fait d'accord.
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je me suis lancé parce que le baclo n'obligeait pas à l'abstinence pure et dure. Cette abstinence pure et dure, le deuil de l'alcool, me semblait une montagne infranchissable. J'en étais terrifé...
Tout à fait d'accord.
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rien n'est gravé dans le marbre non plus, aujourd'hui abstinent, demain?
Tout à fait d'accord.
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il y a bien des gens qui ne supporte pas
l'alcool et ne consomme pas ou très rarement, sans avoir été malade alcoolique!
J'en connais, pas par conviction mais suite à une grave maladie. (mon père)
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une rechute/trébuche peut encore faire voir les choses sous un autre jour
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Chacun choisit la voie qui lui convient, conso ou pas
A choisir, encore aujourd'hui, ma préférence n'ira pas vers l'abstinence.
Autant j'ai arrêté de fumer il y a 3 ans et cela ne me dit plus du tout, l'odeur m’insupporte,
autant je ne me vois pas finir ma vie sans une bière bien fraiche ou un verre de champagne de temps en temps.
L'abstinent que je suis aujourd'hui l'est par obligation.
0 baclo, c'était une connerie.
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Ce qui se dessine, c'est que 0 baclo= 0 alcool, mais même là il n'y a pas de certitude
peut être l'indifférence était trop fraiche, même apres 2 ans.
Il y a trop peu d'études et trop peu de retours.
Dans mon cas, je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de JP2,
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Ce qui me frappe dans ton témoignage, ..... La suite l'a bien démontré.
Voyez, je suis vraiment d'accord ... avec vous tous ! là est mon dilemme !
Maintenant, je ne cherche plus à descendre ma dose "confort" de baclo,
mais ce que j'aimerai c'est maitriser ma consommation si occasionnelle soit elle.
Je SAIS qu'avec ma dose actuelle je peux me permettre un verre. Mais j'ai promis.
J'ai fait le choix d'être abstinent. Je l'ai dit haut et fort.
A qui ? A ma femme tout d'abord, puis à mes parents. Afin, dans un premier temps, de les rassurer, et de me rassurer,
car je sais qu'en agissant ainsi, je ne risque pas de trébucher sur une bouteille.
Et grâce à ma dose de baclo, ce choix ne m'est pas insupportable.
Cependant, je réagi de façon bizarre à certaines situations.
Je m'explique,
récemment, lors d'un repas, ma femme propose, à notre invité, une bière.
rien d'extraordinaire !
Je me suis entendu dire qu'elle n'avait qu'à lui proposer des cigarettes ou une dose de cocaïne, pourquoi forcément une bière et pas un perrier ou un soda ?
et je suis parti dans un monologue comparant l'alcool (licite) aux drogues illicites et à la société de consommation et blabla bla ...
bref, une sorte de délire de mauvaise foi (que je reconnais aujourd'hui) et peut être d'une certaine frustration.
Pourquoi lui et pas moi? C'est ce qui m'est venu à l'esprit après coup. Une fois que j'avais analysé mon comportement.
Ca fait un peu ... petit enfant jaloux.
C'est ca que je ne veux pas ressentir si je décide d'être abstinent,
peut être n'ai je pas fait le deuil. Peut être ne suis je pas prêt. mentalement.
En repensant à ce moment, je revois l'infirmière du centre d'addictologie m'expliquant les méthodes et techniques pour faire face à l'alcool.
Et ce n'est pas un bon souvenir! même plus de 5 ans après !
Pourtant au quotidien, depuis ces dernières semaines, l'alcool ne me manque pas du tout.
Je n'y pense pas. Ca ne me dit pas.
Il y a encore du boulot, n'est ce pas ?!
Tant que je n'ai pas encore décidé (pour moi et pas pour les autres) de ma position, abstinent ou non, ca risque de ne pas être super simple.
ou alors, va falloir que j'évite toutes sortes de réunions amicales
La semaine prochaine, je me retrouve seul à la maison.
Je bosse tous les matins.
Mon assoc' de course à pied organise un petit bbq/apéro un soir.
C'est l'occas' de me tester (face à mes choix) vu que j'y vais seul et que personne ne connait mon passé ...
Je viendrais vous raconter
