Je commence à y voir un peu plus clair dans mon comportement...
Ce qui ne résout en rien ma tendance parano:
il ne s'agit pas d'une paranoïa au sens psychopathologique du terme bien sûr, mais d'un comportement engendré par un manque total de confiance en soi, et l'attente implicite d'un rejet brutal et imminent.
Toute contradiction, ou absence d'assentiment
explicite est vécu comme un
rejet explicite.
La tendance parano est salutaire quand il s'agit de se protéger d'un danger potentiel (exemple: garder un œil sur un groupe de personnes louches dans le métro), elle est en revanche délétère quand elle entrave le bon déroulement des relations. Et c'est mon cas.
C'est repli sur soi inexorablement.
Nous avons besoin de contradictions tout comme nous avons besoin d'émotions pour vivre et évoluer.
Je suis entrée dans une spirale infernale, qui est destinée à me conduire tout droit vers la dépression si je n'y mets pas un terme assez rapidement.
Alcool: 2 verres de vin hier soir. Je suis sortie acheter une bouteille craignant la frustration avec le verre restant. Et finalement, je n'ai bu qu'un verre supplémentaire, en pensant que j'en avais assez.
Moins "cassée" hier soir. Plus calme. Je recherche toutefois l'effet alcool-baclo, celui qui me "défonce".

7/8 gouttes de théralène vers 20h30. Ce qui m'a permit d'être un peu moins angoissée en soirée,
_ là encore, je précise s'il est besoin, qu'il ne s'agit pas d'angoisse comme le vit Theorbe par exemple, mais d'une sensation diffuse et continue, qui paralyse les gestes et les pensées, qui me maintient "en apnée" toute la journée, pour me laisser respirer la nuit venue seulement_
de me coucher un peu plus tôt, et de faire une nuit sans discontinuer de 10 heures! Réessayer avec 5 gouttes et voir ce que ça donne (si pas trop d'alcool), et les prendre plus tôt encore, vers 20h00...
Edit: Je reste bien à 160mg pour le moment, et je poursuis l'imprégnation. Il y a peut-être quelques gains à la clef, si pas trop d'émotions en chemin.