bonjour, je pars demain pour une semaine de vacances, famille, amis...ce sont des retrouvailles...que du bonheur !!! c'est aussi la fête permanente, l'alcool, les émotions garanties...
la semaine de tout les dangers. ce sera mon test. depuis quelques jours je ne bois qu'un verre de vin le soir et encore je me force, parfois rien.
hier soirée entre amis...une petite bière que j'ai du mal a finir, un verre de vin et puis et puis plus rien a l'eau toute la soirée a la grande surprise générale...toujours obligée de m'excuser "je suis souffrante" je suis fatiguée" je suis sous antibiotique" pourquoi pas "j'ai des poux" n'importe quoi !!! bon ça c'est un autre problème que je traiterais plus tard si mon état que j'ose nommer d’indifférence s'installe...
j'ai passer un cap je le sais je le sens. je suis a 110 par jour et des es supportables. je ne bouge plus. comme le dis celestin je me fais confiance je baisse la pression, j'oublie les stratégies de doses secours. je fonce.
j'ai comme tout le monde réfléchi a ce verre de l'habitude. celui de l'apero.
je sais ce qu'il représente pour moi. c'est le moment apero qui m'a permis de rencontrer mon père. sans faire dans le psychologisant je sais ou je crois qu'il s'est intéressé a moi le jour ou il m'a dit "prends un verre, vient boire un pastis, on va parler." j'ai adoré cet instant, ce partage avec lui, et le gout de l'alcool, son effet miraculeux, qui m'ouvrait les bras vers mon père.
jusqu’à la veille de sa mort j'ai bu des litres de pastis avec lui. il ne se nourrissait plus ils buvait, il buvait...jusqu’au bout et je l’ai accompagnée dans cet odeur d'anis et de mort jusqu'au bout.
j'avais 16 ans quand ce rituel a commencer et plus question de l’arrêter . apero obligatoire, incontournable, l'instant miraculeux qui devait ouvrir les bras, les portes, toutes les portes...et qui ma ’emmené violemment dans les murs.
alors je continuerais a boire l'apero...un verre me suffit maintenant...
c'est bien. je file je vais préparer ma valise pour passer les plus belles vacances de ma vie.amicalement algeca
seize mois avec baclofene... et maintenant