Oui, Manue, j'ai bien retenu et ai toujours eu ton protocole de descente en tête.
Après dans la pratique, "Je m'écoute, je ressens et je fais", c'est ce qui m'a toujours servi de feuille de route.
Ca n'était pas voulu. Je m'étais fixée une certaine ligne, mais je n'ai suivi que mon instinct.
Sans doute quand même un manque de rigueur, et parfois ça me fait paniquer.
J'ai quand même pris la peine de noter mes paliers. Je fais le bilan tout de suite avec toi.
Partie à 340 fin septembre, mais à mon avis, comme vous me l'aviez fait remarquer avec Carabus, j'avais sans doute dépassé ma dose seuil, que je situe plus entre 300 et 320.
Dans les faits, entre fin septembre et fin décembre, en 3 mois, je suis descendue de 50 en 3 mois, soit 290, soit à mon avis de 30 par rapport à ma dose seuil.
Après, alors que toi, tu as baissé de 40 mg en 6 semaines, j'ai fait cette baisse plus progressivement en 10 semaines. Bon là, je reste dans les clous à 250 mg.
Depuis 3 semaines, baisse un peu plus rapide de 15 mg, à 235 mg depuis aujourd'hui (palier insoutenable à 240 pendant 20 jours en raison des EI. Pourquoi ? Mystère...)
Après, j'ai beau essayé de faire un échéancier. Je ne le tiens jamais. C'est vraiment en fonction de mon ressenti : parfois une phase compensation bouffe/clopes (quand baisse de 10 d'un coup). Là, j'attends que ça passe et j'attends de me sentir bien sûre de moi avant d'envisager une nouvelle baisse.
Mais au final, je vois que pour l'instant, ma descente n'est pas hallucinante et plutôt tranquille

Ca me rassure.
Par contre, je me demande si le fait de ne pas être plus régulière dans la descente (tantôt une baisse de 10, tantôt une baisse de 5, tantôt sur 15 jours, tantôt sur 3 semaines, etc) n'explique pas le retour des EI... Bon là, je me fais peut-être des noeuds à la tête.
Pour le transit, ah non, pas les urgences ! La seule chose qu'ils te font dans ces cas-là, c'est un méga lavement. La dernière fois, comme ça bien failli ne pas marcher, ils ont failli m'envoyer au bloc pour débouchage chirurgical.
Ils te débouchent, mais ça n'arrange rien et tu reviens chez toi comme tu es partie...
Autant utiliser un laxatif chez moi, quitte à me tordre ensuite pendant 2 jours.
La gastro ne s'est pas trop cassée la tête. Comme j'ai rdv sur Clermont le 11/04 pour manométrie anorectale, elle a regardé les noms au CHU et m'a filé le nom d'un professeur du service hépato-gastro-entérologie. Je pense qu'il sera compétent. De toute manière, le CHU doit me rappeler pour me confirmer une date.
Après, je n'attends pas grand-chose de ce rdv, en tout cas pas de traitement médicamenteux. Il n'y en a pas d'autre. Peut-être en revanche une rééducation spécifique sur la motricité intestinale.
L'atonie est due au baclo. Il ne faut pas tourner autour du pot.
C'est peut-être une question de sérotonine en effet.
Un gastro ne prendra pas en compte cette donnée et ne va creuser autour de la sérotonine.
Tu me parlais d'un psychiatre. RDB est psychiatre ! Et il n'a pas de solution non plus.
C'est très compliqué quand il y a le baclo entre nous et les médecins.
Ce que je fais de mon côté, c'est du sport, un minimum, et des précautions a-minima au niveau alimentation. Hâte de voir la nutritionniste le 5/04. Je m'oriente plus vers un régime type fodmap qui apparemment fait des miracles du côté des intestins irritables. J'ai supprimé le blé et le lactose. Pas trop de légumineuses non plus. En dehors de ça, je prends tout ce que tu m'as donné dans tes petites recettes sérotonine ! Le magnésium à donf, auquel je vais rajouter des oméga-3, un peu plus, mais sous forme alimentaire, parce qu'en cachet, ça finit par coûter une blinde.
Depuis 2 jours, un léger mieux, au niveau constipation, même si les douleurs sont encore bien là.
A voir donc... Je ne peux me dire ça qu'à moi-même aussi.
Biz Manue.
Merci de ton attention.