Vous êtes chou les demoiselles mais je n'ai aucun mérite, enfin je veux dire, je n'en ai pas plus que vous.
J'ai la "malchance" de devoir monter haut en dosage, mais la chance infinie de ne connaître que peu d'EI. Du moins, des EI pas invalidants (j'ai fait la liste, j'en ai quand même ressenti une dizaine au cours de mon traitement). Si ça se trouve, certainement même, j'en ressens moins que vous à 150-160mg.
Et puis j'ai une chance énorme, c'est de ne pas avoir d'insomnies. Je pense que cela aurait pu être le seul EI capable de me faire renoncer au traitement. Car hors de question d'aller travailler sans une bonne nuit. J'ai toujours eu un bon moral et une belle énergie à condition d'avoir mes 9h de sommeil (oui, je sais, je suis une marmotte. ^^)
En fait, comme tu dis Jehannie, un élément plus difficile pour les TCA qui doivent monter haut est de garder la foi. De ne pas laisser s'installer la petite voix démoniaque qui susurre "et si?"
Je mesure encore la dernière chance que j'ai, c'est d'être suivie par le dr Gache. C'est un des meilleurs prescripteurs. Il est vraiment génial, très à l'écoute, pro, expérimenté, rassurant, motivant. Bref, je l'apprécie énormément et ça ne me dérange pas de faire 60km pour aller le trouver (et de payer de ma poche la consulte, vive la Suisse, ah ah

). Il me donne à chaque fois une énergie et une détermination folles.
La dernière fois, le 25 octobre, il m'a parlé d'une patiente montée à 700mg (OMG

). Ben, ça ne m'a pas fait peur. Ca m'a rassurée. Car j'étais à 280mg sans aucune amélioration, et j'avais super peur qu'il aie une sorte de plafond (300mg, 350mg, 400mg). J'ai donc vu que non, et j'étais alors repartie sur les starting blocks.