Je suis aussi bien désolée de te voir si angoissée, Sabine.
Trouver une parade à toute cette anxiété.
T'es-tu essayée au lâcher-prise de la pleine conscience ?
https://www.youtube.com/watch?v=fuDXc1Hr9UE&t=8411s
Et puis dormir enfin.
L'épuisement n'est pas la meilleure des conseillères pour calmer l'anxiété.
Ne peux-tu demander à ton MT de te prescrire un peu de Théralène en gouttes ? Rien d'addictif. 5 gouttes au coucher m'ont bien aidée, fut un temps, à passer des sales périodes d'insomnie.
Et puis aussi, t'es-tu laissée aller à la confiance toute bête ?
peut-être Sonia a-t-elle raison et cette envie de pizza que j'ai eue et assouvie sans excès n'est-elle pas un signe négatif, puisqu'elle dit que chaque fois qu'elle baisse elle a des envies pendant quelques jours... et qu'il faut se faire confiance...
Cette pizza coupée en 4, qu'était-ce donc sinon ce fameux test qu'on fait avec la bouteille, quand arrivés à l'indifférence, on doute encore.
On le boit, ce verre, et on s'aperçoit qu'il nous suffit.
Tu l'as mangée, cette pizza, sans compulsion, et tu t'aperçois qu'elle n'a pas appelé de crise.
Le baclo à qui on fait toute confiance, à juste titre. On se réveille un jour, et la compulsion n'est plus là . L'indifférence.
Mais bon sang qu'il en faut du temps pour y croire, Ã ce qu'on est devenu.
Le baclo nous lâche un peu la main. On se retrouve esseulé.
Il m'a fallu 3 mois pour ne plus avoir peur de la bouteille, 3 mois pour acter ma seconde indifférence, celle de la confiance en moi, qui parfait le processus. Pourtant, parfois encore, oui, l'esprit traquant est là à me suggérer l'impossible quand je baisse ou quand un 2e verre est bu.
Le temps.
Vois que depuis cette histoire de pizza, il s'est passé 3 jours.
3 jours vécus dans la terreur d'une pensée parasite.
3 jours où il n'y a pourtant eu aucune autre pensée parasite.
L'anxiété versus la confiance.
Reste attentive, mais ne fais pas que ça.
La vie serait bien rassurante si elle devait se passer chaque jour devant une assiette de brocolis et un verre d'eau plate. Dans cette vie-là , il n'y aurait nul danger, pas de pluie pour abîmer nos jolies bottes en daim et pas de loups pour venir dévorer nos frigos pleins.
On n'aurait pas le choix.
Qu'est-ce que ce serait bien...Qu'est-ce que ce serait triste.
Gagne un peu en confiance, Sabine, car il y en aura d'autres des pizzas qui viendront, comme il y a des saisons, des chats gris, des chats blancs.
Pour qu'au final, il ne te reste de toute cette peine et de la guérison, que le plaisir d'apprécier une part d'Italie arrosée d'un bon chianti.
Bien dormir, lâcher un peu prise, prendre confiance au fil du temps.
Ah la belle indifférence qui nous attend !