Oui mais...
Si ce jardin est comme il est, c'est qu'il porte lui aussi l'empreinte souterraine de Vincent, qui a déjà créé de toutes pièces des jardins permacoles en Nouvelle Zélande et en Australie.
Je ne vais pas m'étendre sur la permaculture dont je ne connais pour l'instant que quelques rudiments.
Mais en dehors d'être une culture respectueuse de la terre et de la nature d'un point de vue écologique, Vincent dit aussi que c'est "le jardinage du paresseux", à savoir plus de résultats, avec moins d'efforts et de contraintes.
Et ça me va très bien.
Petite rétrospective...
Quand je suis arrivée dans cette maison en juillet 2015, à la place du jardin, il y avait ça :

C'était l'ancien terrain de jeux des poules qui vivaient ici.
Un sol compact et plein de cailloux qui a vite été envahi par les herbes.
Quand j'ai décidé de transformer ce terrain en potager, au printemps 2016, il était alors envahi par de grandes herbes aussi hautes que moi.
J'ai travaillé la terre du matin au soir pour en arriver là :
Tant et si bien que pendant l'été 2016, j'ai eu le plaisir de profiter de ça :
Mais ça, c'était en attendant Vincent.
Vers la fin de l'été, Vincent et moi, on a tout cassé et tout réorganisé.
Vincent m'a creusé des tranchées que nous avons remplies de bois, de crottin de cheval, de compost maison, et de feuilles mortes. Tous ces élèments vont se décomposer peu à peu pour nourrir les futurs plants :
Pour finir, nous avons tamisé toute la terre avec laquelle nous avons formé des buttes au dessus de chaque tranchée :
A l'automne, nous avons semé dessus de l'engrais vert.
Engrais vert que j'ai haché sur place dernièrement et qui sert désormais de paillis/engrais pour les futures plantations.
Il maintiendra également la terre plus humide, évitant ainsi de nombreux arrosages.
Bref, dans les années à venir, de moins en moins d'entretien, pour de meilleurs résultats.
Si toutefois je peux rester dans cette maison dont je suis locataire.
A propos de la maison justement...
La plupart d'entre vous s'enthousiasme du retour de la chaleur estivale.
Je le vois pour ma part d'un très mauvais œil.
Ceux qui me suivent depuis 2015 le savent, chez moi, qui dit chaleur dit humidité, allant jusqu'à l'insalubrité dans ma maison.
Mes proprios, qui connaissent le fond de leur poche par cœur, y enfournent goulûment mes loyers, mais renâclent dès qu'il leur faut en extraire quelques billets, n'ont toujours rien fait pour régler ce problème.
Des solutions existent, les devis ont été faits, mais prétextant des problèmes de santé, rien n'a encore bougé.
Je vais dès demain les houspiller pour la énième fois par l'intermédiaire de l'agence de location.
Ma grosse crainte, c'est qu'ils préfèrent vendre la maison plutôt que d'y engager des travaux, certes onéreux, mais quand on sait qu'ils possèdent par ailleurs d'autres maisons et apparts en location, ils semblent être loin d'être sur la paille.