Bonne nuit Sylvie
Commentaire article Médiapart
merci pour votre article, très complet
on voit bien que ce n'est pas l'intérêt des patient(e)s qui prime, qui n'ont effectivement qu'à attendre de savoir qui emportera le marché
dT
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Nouveau 15/06/2017 11:17 Par VIncent G en réponse au commentaire de docteure TEÜPHELLE le 15/06/2017 09:28
C'est le fric qui fait tourner la société. Tout le reste est secondaire, et la tendance ne risque pas de s'inverser...
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Nouveau 16/06/2017 08:13 Par jean-claude valentini en réponse au commentaire de docteure TEÜPHELLE le 15/06/2017 09:28
je complète le complet veston
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, réfléchit "à rendre obligatoire, pour une durée limitée, les onze vaccins destinés aux enfants". Elle l'annoncerait dans une interview au Parisien, jeudi 16 juin.
Heureux les groupes pharmaceutiques le gouvernement pense à eux ! La France leur appartient.
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15/06/2017 09:47 Par Sirtigris
Au-delà des conflits d'intérêts il faudrait aussi souligner un autre biais : beaucoup de médecins et même d'addictologues considèrent qu'arrêter de boire est une question de pure volonté une fois passé le sevrage physique. Certes, on ne décroche d'aucune addiction sans le vouloir intensément. Mais il faut aussi mettre sur la table la très forte dépendance psychique liée à l'alcool. Plusieurs études anglo saxonnes montrent en effet que l'alcool a toutes les caractéristiques d'une drogue dure lorsque l'on est alcoolique. Ceci dit, il y a encore des médecins qui considèrent que les addictions en général sont un problème de "force de caractère". En résumé, malades dépendants ne sont pas sortis de l'auberge.
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15/06/2017 10:11 Par docteure TEÜPHELLE en réponse au commentaire de Sirtigris le 15/06/2017 09:47
très bonne remarque : bien que la vente d'alcool ne soit pas dans ce pays un monopole d'Etat, il en tire de substantiels bénéfices - n'oublions pas les publicitaires et tout le secteur commercial lié - mais en bout de chaîne, ceux/celles qui sont devenus " addicts " font au plus la fortune de firmes pharmaceutiques et de plus ou moins spécialistes en " addictologie " qui leur prescrivent une molécule plus ou moins efficace, mais au moins le bonheur de pas mal de "soignant(e)s " qui peuvent les culpabiliser
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Nouveau 15/06/2017 16:44 Par TakuanSoho en réponse au commentaire de Sirtigris le 15/06/2017 09:47
beaucoup de médecins et même d'addictologues considèrent qu'arrêter de boire est une question de pure volonté une fois passé le sevrage physique
Amusant ! :-) (rire jaune, le foie probablement)
"Pour sortir de la dépression, il suffit de faire un effort", voici une autre affirmation jadis répandue :-)
La reprogrammation par les drogues des zones "addictives" du cerveau qui prennent alors le "contrôle" du cortex demande un peu plus que de la volonté pour résister à cette appel ! (je résume le processus :-) )
Il existe pourtant des thérapies qui avaient été étudiées et qui commencent doucement à remontrer le bout du nez, le "reset" des zones de dépendances par certains alcaloïdes :-). Les résultats sont impressionnants mais .... encore interdit en France ! Se retrouver sevré sans "douleurs" du tabac, drogues dures, etc en une seule prise n'est peut-être pas très intéressant pour une certaine industrie qui trouve ces addictions extrêmement "rentables"

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Nouveau 15/06/2017 20:01 Par fabienne consoli en réponse au commentaire de Sirtigris le 15/06/2017 09:47
perso, j'ai prescrit du baclofène en tant que généraliste dans l'aide au sevrage OH avec succès parfois partiel mais toujours incontestable., ce n'est pas le problème car peu contesté dans le monde médical
Le problème est celui de la prescription Hors AMM, qui ne permet pas son remboursement mais prix modique +++mais surtout qui fait peser une responsabilité du médecin prescripteur majorée . La prescription hors AMM implique que la survenue "d'accident médical"( effet secondaire) non négligeable à la dose efficace qui est élevée, n'est pas couverte par l'assurance du prescripteur lorsqu'il s'est affranchi de la recommandation d'indication officielle et validée... et ça fait toute la différence...
Le blocage de l'AMM dans le sevrage est la meilleure façon de bloquer la prescription, en coinçant le prescripteur. Par contre, on a pu prescrire des années le médiator en respectant l'AMM frauduleux du labo, et la responsabilité des accidents avérés se retrouve sous la seule responsabilité du labo ( en principe, mais Servier fait trainer et attend gentiment le décès des derniers patients pour se débarrasser du problème des indemnités) ...Cherchez l'erreur
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15/06/2017 10:03 Par francois taupin
Je n'y connais rien, mais l'article fait un peu contre pub pour un autre médicament, car il serait bien de préciser aussi les probables effets secondaires de ce médicament, juste histoire d'être apparemment objectif et au moins ayant un sens de la prévention sur la prise de médicament.
Si des alcooliques un peu neuneus se mettent à acheter par internet des tonnes de ce produit, l'article aura une certaine responsabilité, certes ces addicts pourront êtres considérés comme responsables de leur bêtises, mais de ce que j'ai vu des addicts, je trouve cela un peu dur de les rendre coupables de toutes leurs bêtises.
Ce qui est dit est peut-être vrai, mais aucun élément négatif sur un médicament qui serait un myorelaxant dont j'ai déjà gouté les effets indésirables sur d'autres produits est un peu étonnant.
L'auteur est peut-être d'une totale bonne foi et je ne souhaite pas le décourager, mais du coup c'est un conseil que je donne suite à mon impression en lisant cette article.
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15/06/2017 10:26 Par Sirtigris en réponse au commentaire de francois taupin le 15/06/2017 10:03
Les effets secondaires du baclofène sont après 40 ans sur le marché bien connus. Et s'il y en avait eu de sérieux nul doute que les alcooliers et les laboratoires intéressés (comme Lundbeck) les auraient largement publiés. Ça n'est pas pour autant une panacée : le baclofène n'est pas forcément efficace pour tout le monde et il n'est pas magique non plus : il faut que le patient s'investisse dans son traitement pour qu'il réussisse.
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15/06/2017 11:23 Par Jack Lofène en réponse au commentaire de Sirtigris le 15/06/2017 10:26
L'article ne cite pas non plus les effets secondaire du Selincro...
C'est une histoire de bénéfice risque. Sous baclofène depuis 3 ans, j'ai eu de très gros effets indésirables, cependant je ne regrette rien et conseillerai de tenter ce traitement à toutes personnes qui désire sortir de la dépendance.
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15/06/2017 11:39 Par Sylvie Imbert en réponse au commentaire de francois taupin le 15/06/2017 10:03
Les alcooliques dont je faisais partie ont agi autrement.
Au début en effet, vers 2009, certains d’entre nous se sont procurés ce médicament par Internet ou à l’étranger. Il s’agissait quand même de tenter de sauver nos vies …
Puis nous nous sommes organisés en associations et forums pour témoigner de l’efficacité de ce médicament afin qu’il soit prescrit à ceux qui le souhaitaient. Nous avons aussi constitué des listes de médecins prêts à prescrire hors AMM afin d’éviter l’auto médication.
Parmi ces médecins, très peu d’addictologues. Ces derniers se rangeant derrière les avis bien peu objectifs des sociétés savantes … L’alcoolisme est un business rentable.
Nous connaissons les effets indésirables du baclofène pour les avoir subis, nous connaissons aussi ceux de l’alcool. Entre des effets indésirables parfois pénibles mais transitoires et réversibles et une maladie mortelle, bien des personnes préfèrent en baver quelques mois et guérir.
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15/06/2017 14:12 Par Charles-Hubert de Girondiac en réponse au commentaire de Sylvie Imbert le 15/06/2017 11:39
Merci pour votre témoignage. La dépendance à l'alcool est un symptôme que ceux qui n'en sont pas atteints ne peuvent comprendre.
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15/06/2017 16:48 Par francois taupin en réponse au commentaire de Sylvie Imbert le 15/06/2017 11:39
Merci de votre témoignage aussi, surtout qu'il n'y ait pas de confusion, je pose simplement le fait que l'on ne parle pas d'effets secondaires en général dans l'article et que cela me met souvent en alerte par principe, si il y en a peu et qu'ils sont bien moins graves que l'alcoolisme je l'entends évidemment bien, c'est plus comme je le disais un conseil lors de la rédaction d'article, pour qu'il ne paraisse pas trop 'tout pour ou tout contre' car cela éveil le soupçon de manière normale.
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15/06/2017 17:09 Par francois taupin en réponse au commentaire de Sylvie Imbert le 15/06/2017 11:39
Il serait bien de préciser aussi que vous êtes présidente de l'association Blacophène, qui se bas pour ce médicament.
Que vous citez aussi le livre présent dans l'article sur votre site pro Blacophène.
Faire connaître et reconnaître l’efficacité et l’innocuité du Baclofène dans le traitement de la maladie alcoolique ». Telle est la devise de l’association.
Sur votre site vous parlez des effets indésirables, juste par honnêté, il faut aussi dire le pour et le contre.
Je ne préjuge pas de ce médicament et de votre combat, mais sur un site comme médiapart, il faut avancer ouvertement si vous voulez garder votre crédibilité.
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Nouveau 15/06/2017 17:42 Par Sylvie Imbert en réponse au commentaire de francois taupin le 15/06/2017 17:09
Je n'ai pas précisé qui j'étais dans mes commentaires pour une raison très simple : il suffit de se connecter sur mon profil pour le savoir.
Concernant les effets indésirables, en effet, ils sont une réalité et handicapent les malades. Nous avons publié sur notre site un film et une brochure consacrés à ce sujet.
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15/06/2017 10:23 Par Jean-Claude HERRENSCHMIDT
En cherchant bien, on ne pourrait pas trouver aussi l'intervention du lobby de l'alcool ?
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15/06/2017 11:03 Par blg2
C'est toujours la même histoire. Big Pharma préfère toujours pousser le traitement le plus coûteux et bénéficie de la contribution active des autorités sanitaires qu'elle noyaute scrupuleusement. Autre exemple: Lucentis versus Avastin.
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Nouveau 15/06/2017 19:28 Par Alain Bruguières en réponse au commentaire de blg2 le 15/06/2017 11:03
En plus si le traitement coûteux est inefficace, c'est encore mieux : ils restent malades et donc achètent la saloperie longtemps.
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Nouveau 16/06/2017 14:42 Par Yves Brasey en réponse au commentaire de Alain Bruguières le 15/06/2017 19:28
et surtout, toute la filière classique aussi inutile que couteuse qui reste en place, de l'alcoologue aux centres de cure et post cure (de belles propriétés, qui étaient des sanatoriums dans les années 50). 3 milliards d'euros qui chaque année entre directement dans leurs poches pour un résultat pitoyable ! Ce n'est pas pour rien qu'une majorité d'alcoologues est contre le baclofène !
Pour eux, un "bon" alcoolo c'est un "bon" client pour 30 ans, avec le baclo prescrit par le médecin généraliste ou le psy, le malade est guéri en quelques semaines.
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Nouveau 15/06/2017 11:21 Par groucho vert
Merci pour cet article qui montre une fois de plus les dangers d'un système de santé dont on subordonne les orientations à celle d'intérêts privés, soit en ne régulant pas, soit en abandonnant tous les moyens publics.
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Nouveau 15/06/2017 11:23 Par michel-lyon
C'est sur de telles magouilles
que l'indépendance réelle de la nouvelle ministre se constatera,
et que la déficit public (via la Sécu) sera partiellement réduit.
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15/06/2017 11:35 Par jmsa en réponse au commentaire de michel-lyon le 15/06/2017 11:23
Rassurez-vous, elle ne sera pas plus indépendante que ses prédécesseur(e)s : M Touraine avait publié une lettre en avril 2012 disant que les parents devaient avoir le droit de faire pratiquer les vaccins obligatoires avec des vaccins sans aluminium ; on sait ce qu'il en est advenu.
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15/06/2017 11:29 Par Choupinne
Un article intéressant, mais malheureusement biaisé. Quid du fait que les récentes études cliniques du baclofène peine a mettre en évidence un réel apport pour le malade dépendant par rapport aux effets secondaires engendrés ?
Un médecin écrit un bouquin sur une molécule miracle, et ca y est, tout le monde se jette dessus. Toujours est-il que cliniquement parlant, l'efficacité incroyable du baclofène n'a toujours pas été démontré, c'est même plutôt l'inverse.
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15/06/2017 14:09 Par Sirtigris en réponse au commentaire de Choupinne le 15/06/2017 11:29
Tiens donc ? Où sont ces soi disant études négatives, donnez nous le lien !
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15/06/2017 15:10 Par Sylvie Imbert en réponse au commentaire de Choupinne le 15/06/2017 11:29
Récement, il y a eu 4 essais cliniques baclofène contre placebo
Deux sont négatifs : Alpadir (dose max de baclo 180mg/j) et l'essai Hollandais (dose max de baclo 150mg/j)
Deux sont positifs : Baclad (dose max de baclo 270mg/j) et Bacloville (dose max de baclo 300mg/j)
De plus, les prescripteurs historiques ont constaté dans leurs cohortes de patients que la dose efficace moyenne était au alentour de 170 mg/j
Dans ces conditions, les résultats des 4 essais sont très logiques. Donnez donc un antibiotique à dose insuffisante et regardez les résultats
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15/06/2017 11:33 Par patrice caupert
Ayant exercé pendant plus de trente ans dans le domaine des dépendances j'ai effectivement vécu les conditions dans lesquelles le baclofène est apparu sur le marché, un médecin l'ayant expérimenté sur lui-m^me, a produit un article dans la presse spécialisé. Dans l'histoire des dépendances ,les médicaments miraculeux pour guérir font partie de l'histoire le plus connu , l'héroïne pour guérir les cocaïnomanes . Les études longitudinales ont montrés à l'échelon européens que 50 % des personnes ayant connus un problème de dépendance ont cessé tout seul sans aucune aide . Le problème dans la dépendance c'est de croire que l'addiction est dans le produit , que ce dernier aurait un pouvoir addictogène . Si c’était le cas notre pays aurait sans doute une plus grande épidémie alcoolique . Hors nous connaissons tous et je me compte parmi ces derniers des gens consommant de l'alcool et qui n'en deviennent pas dépendant. Pour ma part mon hypothèse est que la dépendance à un produit quel qu'il soit est une solution, qui présente des problèmes . Seule une psychothérapie active sur cette base de départ peut conduire à trouver des solutions moins mauvaises . D’ailleurs en matières d'addiction aux opiacés ont a renoncé depuis longtemps à s'attaquer à la dépendance pour envisager des traitements de substitutions qui comme leur nom l'indique substitue une dépendance à une autre plus acceptable sur le plan social.
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Nouveau 15/06/2017 16:25 Par jean amy en réponse au commentaire de patrice caupert le 15/06/2017 11:33
Le problème dans la dépendance c'est de croire que l'addiction est dans le produit , que ce dernier aurait un pouvoir addictogène
Et vous avez travaillé 30 ans dans la dépendance??? J'espère que c'était pour coller des enveloppes, sinon pauvres patients ! Je pense qu'il est inutile qu'on vous explique le fonctionnement du cerveau et de ses récepteurs vu le niveau de votre commentaire et de votre "hypothèse":
mon hypothèse est que la dépendance à un produit quel qu'il soit est une solution, qui présente des problèmes
On reste confondu devant une pareille profondeur de pensée...
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Nouveau 15/06/2017 11:35 Par philippe genvo
1) Que risque un médecin en conflit d'intérêt avec un labo ? A peu près rien.
2) L'alcool est certainement la pire des drogues, en plus elle détruit complètement l'entourage de la personne, sans compter les accidents (voiture, travail, domestiques...).
3) Le baclofène est actuellement la meilleure réponse connue. Vu le coût social de l'alcoolisme, pourquoi un labo d'état ne pourrait pas produire le médicament ?
4) Que de campagnes contre le tabac, les drogues, mais sinon pour l'alcool "l'abus d'alcool est dangereux"...
5) Pourquoi les médecins ne sont ils pas informés ?
6) Fatigué de voir comme la santé est traitée en France, j'ai une SEP, il existe un traitement contre les douleurs utilisé dans la plupart des pays d'Europe à base de cannabis, ici en France on attend toujours pour une obscure histoire de gros sous.
J'aimerai que tous ces décideurs aient un alcoolique dans leur famille et souffrent jour et nuit comme c'est mon cas. (je prends du baclofène comme myorelaxant ! ).
En fait, l'argent prime et c'est tout ce qui compte. Je ne comprends pas.
Êtes vous si heureux de voir les dividendes monter ?
Aller, je vous poste un sourire pour la journée, que cela vous aide à voir le monde différemment.
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Nouveau 16/06/2017 08:34 Par René Magniez en réponse au commentaire de philippe genvo le 15/06/2017 11:35
> 3) Le baclofène est actuellement la meilleure réponse connue. Vu le coût social de l'alcoolisme, pourquoi un labo d'état ne pourrait pas produire le médicament ?
Pas besoin : il existe plein de labos qui produisent du baclofène à bas prix. Cela ne ne le rend pas plus efficace pour autant.
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15/06/2017 12:03 Par Demain Peut Etre
Le rôle de l'Etat est aussi à dénoncer au moins au tant que celui des "labos", je crois. Une bureaucratie excessive rend très difficile de commercialiser des traitements bon marché (hors produits déjà autorisés et/ou volumes considérables, comme les antalgiques de base par exemple).
Pourquoi autorise-t-on des essais cliniques dangereux pour des produits inutiles (cf le mort de Rennes), alors que c'est la croix et la bannière pour autoriser sur de nouvelles indications un médicament déjà autorisé comme le Baclofène ? C'est typique d'une gestion bureaucratique, le respect des procédures rend aveugle aux intérêts réels des citoyens que l'administration est pourtant censée servir.
Malheureusement, le domaine pharmaceutique est complètement sclérosé par cette bureaucratie (qui s'étend bien au-delà du simple cas des AMMs), ce qui fait que les patients paient très chers des médicaments souvent peu ou pas efficaces, avec des laboratoires qui vivent en toute impunité de certaines arnaques (cf l'homéopathie...) alors que des patients en danger de morts se voient refuser des traitements, parce que "trop risqués" ; "les preuves sont insuffisantes". La perception du ratio bénéfice/risque est complètement erronée chez les autorités de santé. C'est un point qui malheureusement passe totalement inaperçu, car personne n'a vraiment intérêt à le dire. (Cela peut paraître paradoxal, mais les grands groupes pharmaceutiques sont très favorables à cette bureaucratie, qui leur permet de mettre des barrières à l'entrée sur leur marché, et se prémunir ainsi de la concurrence de structures plus petites ou d'autres grands groupes qui pourraient être tentées de se diversifier dans ce secteur).
Bon article sinon (mais on est habitué avec M. de Pracontal...)
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15/06/2017 12:33 Par silm22
"Le développement du seul médicament réellement efficace contre la dépendance alcoolique"
Non mais dites donc Médiapart ! Si je paye un abonnement tous les mois, c'est justement pour éviter de lire ce genre de connerie.
Le Baclofène a un intérêt dans le traitement de la dépendance alcoolique, c'est vrai. Il sature les récepteurs synaptiques qui créent cette dite dépendance. Par contre, l' "indiférence" à l'alcool, tant vantée sur les forums ne veut absolument rien dire. Si le Baclofène permet de réduire la consommation, ses usagers restent généralement bien au-delà des recommandation de l'OMS en la matière, à en lire les différents témoignages. Autant dire que l'efficacité du Baclofène n'a rien d'une pub l'Oréal, contrairement à ce que prétend l'association du même nom.
Cet article relaye mot pour mot la propagandes des fanatiques tarés qui postent sur tous les forums francophones. Et utiliser les manœuvres de Lundbeck, véridiques certes, comme biais de confirmation, ça c'est vraiment moche !
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15/06/2017 15:21 Par Sylvie Imbert en réponse au commentaire de silm22 le 15/06/2017 12:33
"Ses usagers restent généralement bien en delà ..."
Vous n'avez pas du lire attentivement les témoignages ... Peut être avez vous confondu les personnes en début de parcours avec les autres. Ou alors, vous êtes tombé sur des patients traités à dose insuffisante.
Contrairement à votre affirmation, l'indifférence à l'alcool est une réalité dont les patients bien traités se rendent parfaitement compte.
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15/06/2017 15:34 Par silm22 en réponse au commentaire de Sylvie Imbert le 15/06/2017 15:21
L'indifférence à l'alcool est un concept marketing inventé par les baclophiles, pas un fait scientifique. À part eux, personne ne croit à cette ineptie.
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15/06/2017 16:41 Par Sylvie Imbert en réponse au commentaire de silm22 le 15/06/2017 15:34
L'indifférence à l'alcool est un constat fait par les malades correctement soignés : plus d'appétence pour l'alcool, plus de dépendance.
Qui êtes vous donc pour être si méprisant ?
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15/06/2017 17:20 Par lasido en réponse au commentaire de Sylvie Imbert le 15/06/2017 16:41
En plus, je soupçonne que SILM22 est un(e) résilitiaonniste qui ne s'est pas encore assumé(e) ...
Hein oui ? MDR
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15/06/2017 23:35 Par Jack Lofène en réponse au commentaire de silm22 le 15/06/2017 15:34
Tout à fait d'accord, l'indifférence tout comme la liberté est un concept flou voir fumeux pour qui n'a jamais été enchaîné.
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16/06/2017 15:18 Par Yves Brasey en réponse au commentaire de silm22 le 15/06/2017 12:33
"Non mais dites donc Médiapart ! Si je paye un abonnement tous les mois, c'est justement pour éviter de lire ce genre de connerie."
Malade alcoolodépendant pendant 30 ans et guéri en 2010, je peux vous assurer que cet article n'est pas une connerie.
Bien au contraire, il explique pourquoi un médicament pas cher, générique qui permet de traiter l'alcoolodépendance, un fléau national (depuis 2010 nous sommes déjà des centaines de milliers à être guéris) n'arrive pas à être reconnu car trop efficace et révolutionnaire.
Vous pouvez continuer de payer votre abonnement pour avoir de bonnes informations. laughing
PS : moi c'est Yves Brasey, sans décodeur ! pas SILM22... machin ! on a le courage de ses propos ou pas. Mais il est tellement plus facile de baver en tant qu'anonyme... que corbeau... frown
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Nouveau 16/06/2017 20:40 Par silm22 en réponse au commentaire de Yves Brasey le 16/06/2017 15:18
"depuis 2010 nous sommes déjà des centaines de milliers à être guéris"
"n'arrive pas à être reconnu car trop efficace et révolutionnaire"
Vous me reprochez mon pseudonyme, mais vous devriez songer à en avoir un vu votre penchant pour les affirmations péremptoires.
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15/06/2017 13:21 Par cosworth57200
La consommation excessive d'alcool tend à créer de l'HTA. Quand Macron a suggéré que soient remboursés à 100% les médicaments hypo-tenseurs, MdP y a vu un conflit d'intérêt car son conseiller santé était rémunéré par Servier et que Servier est leader sur le marché des hypo-tenseurs. Là, MdP fait référence au coût de l'alcoolisme dans évoquer la HTA, histoire de ne pas être clairement en contradiction avec l'article précédent ci-dessus évoqué ? Pas de bol, les lecteurs ont de la mémoire...
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15/06/2017 13:24 Par FOXTERRIER
A quand une commission de transparency sur les labos .................cool
S E R V I E R .L....la crapule intégrale ........le rat de la Pharmacopé ........ le grand
pote de SARKOSY !!!!!!!!!
!
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15/06/2017 16:10 Par jean amy en réponse au commentaire de FOXTERRIER le 15/06/2017 13:24
Sûrement pas avec A Buzyn dont les conflits d'intérêt avec les labos ont été listés par le Canard Enchaîné" à l'occasion de sa nomination. N'oublions pas que Macron est le candidat du Medef ; il ne va tout de même pas faire de la peine à toutes ces grosses boîtes pharmaceutiques.
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15/06/2017 13:40 Par youna
L'article ne cite pas non plus les effets secondaire du Selincro..
c est vraiment ne rien connaitre aux effets des médocs
Vaut mieux payer une thérapie aux alcooliques
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15/06/2017 15:04 Par Beegee
Excellent article de Michel de Pracontal.
Sur l'efficacité du baclofène une analyse pointue et éclairée des résultats des dernières études en double aveugle contre placebo à l'adresse suivante :
http://baclofentreatment.com/m...rlin-in-detail/
Il est curieux que l'on ne fasse pas plus confiance aux nombreux patients qui ont bénéficié de ce traitement, ni aux médecins qui l'ont prescrit avec succès.
Chaque patient a le droit de choisir sa voie pour être aidé contre l'alcool. Il y aurait eu moins de passions sans tous ces conflits d'intérêts.
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15/06/2017 16:59 Par Yves Brasey
Merci Michel de Pracontal pour cet excellent article qui résume bien 12 années d’actions pour faire découvrir et reconnaître un médicament révolutionnaire (je pèse mes mots) dans le traitement de l’alcoolodépendance.
Comme me le disait feu Olivier Ameisen, pour qu’une telle découverte soit reconnue, il faut une génération, 25 ans… le temps que tout ceux qui font de cette maladie leur fonds de commerce soient à la retraite ! C’est cynique, mais c’est la réalité.
Il en a été de même entre les premiers BCG en 1924 et le début de la fermeture des sanatoriums (parfois « recyclés » en centre de cure) vers 1950.
« Devant l’indignation des médecins, Marisol Touraine, alors ministre de la santé, a finalement décidé que le nalméfène-Selincro pourrait être prescrit par tous les médecins et serait remboursé dans tous les cas. »
Exact, mais « Devant l’indignation des médecins,... » pour être plus précis, c’était surtout :
- 1) suite à un courrier presque menaçant de la SFA (qui ne représente que des alcoologues et qui eux avaient le droit de prescrire),
- 2) au fait qu’un certain Aquino Morelle était encore conseiller de l’Élysée… vous connaissez la suite…
Une question intéressante aussi à se poser, en France le Selincro a obtenu son AMM, nous savons pourquoi, votre article est clair même s'il est nominativement incomplet. cool
Mais niveau européen ? il l’a (difficilement) mais obtenu aussi (EMA) alors qu’en apparence il n’y a pas de conflits d’intérêts comme chez nous… (j'ai tout épluché, 3 jours de boulot ! je n'ai rien trouvé) sauf que j'ai trouvé sealed… ils sont beaucoup plus haut et beaucoup plus cachés. Mais toujours en lien avec Lundbeck même si le Monsieur est un « Sir » et qu'il a travaillé dans de grandes ONG.
Enfin pourquoi les USA (FDA) et l’Australie ont-ils rejetés (malgré les multiples tentatives de Lundbeck) le Selincro au prétexte qu’il n’apportait rien ? Leurs savants sont-ils des incompétents ? surprised
Lundbeck qui ne baisse pas les bras retente sa chance (ou son escroquerie) mais cette fois via un labo canadien. A suivre…
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15/06/2017 17:02 Par orchidée92
J'ai toujours pensé que si on trouvait une substance très efficace pour guérir le(s) cancer(s) mais que ce soit une substance non brevetable et pas chère, les malades n'en bénéficieraient jamais, et elle serait dénigrée par toutes les "autorités".
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15/06/2017 19:35 Par Alain Bruguières en réponse au commentaire de orchidée92 le 15/06/2017 17:02
Oui, d'ailleurs cette substance existe et elle pousse dans tous les jardins de France et de Navarre, c'est le ... hé, qu'est-ce que vous faites chez moi ? Abaissez-ce flingue...Non ! Non ! Ahhhrrrghhh.....
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Nouveau 16/06/2017 15:26 Par Yves Brasey en réponse au commentaire de orchidée92 le 15/06/2017 17:02
Exact.
Tristement exact.
A "autorités" il faut ajouter "labos" et protection des intérêts corporatistes.
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15/06/2017 22:16 Par
pderansart@gmail.com
Ce qui est Condamnable est la perméabilité des représentants de l état (ministre et autres commissions ad hoc ) au lobbying invention américaine , qui associe conflit d'intérêt et trafic d'influence dans un fonctionnement parfaitement pervers . Mamont que ne ferait on en ton nom ?
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15/06/2017 23:05 Par Patrice 94
Si les laboratoires avaient pour but de guérir les malades, ça se saurait, malheureusement ce n'est pas le cas, ce ne sont pas des entreprises philanthropiques, c'est même tout le contraire, elles sont là pour faire un maximum de bénèf et s'enrichir scandaleusement, toujours avec la complicité de quelques politicards soucieux de leurs comptes en banque, on dirait même en poussant un peu, qu'elles s'ingénient à crée des maladies, toujours dans le même but, le pognon, une montagne de pognon, voila le but réel des laboratoires, d'aucuns diront, que ce n'est pas répréhensible en soi, non, c'est vrai, tant que ça reste dans les normes pourquoi pas, mais si c'est fait pour rendre les gens malades, en tôle et vite, et leurs complices, ministres, parlementaires ou autres, en tôle et au pain sec, sans pitié!
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15/06/2017 23:59 Par LOTHARIUS
Les lecteurs de Médiapart sont toujours animés de bonnes intentions. Le problème, c'est qu'ils ne voient que l'intérêt du malade avec cette histoire de Baclofène.
Ont-ils seulement songé un instant à l'immense détresse des actionnaires des grands laboratoires pharmaceutiques cotés en bourse ? Non, évidemment !
Songez, lecteurs de Médiapart trompés par votre bonne conscience à courte vue, au drame que fut l'éradication de la tuberculose. Ceux de ma génération se souviennent encore d'avoir vendu des timbres antituberculeux. Enfin, d'avoir tenté d'en vendre à des gens qui nous prenaient pour des petits mendiants.
L'éradication de la tuberculose ce fut une catastrophe économique et humaine. Tous ces spécialistes qui avaient bâti des carrières et des réputations de plan national ou mondial se voyant mis au rancart.
Les sanatoriums devenus inutiles, réduisant à l'indigence Dieu sait combien de villages de haute montagne et de vallées alpines qui se faisaient tellement de beurre sur les poumons des tubards...
Et vous voudriez, égoïstes que vous êtes, recommencer cette croisade destructrice avec le Baclofène et l'alcoolisme ?
Honte à vous qui voulez entraver la marche glorieuse de la libre entreprise par la distribution quasi gratuite d'un médicament efficace, mais tellement démodé, contre l'alcoolisme, au détriment de molécules, certes inutiles et coûteuses, mais tellement modernes et sur lesquelles de si prometteuses carrières et fortunes vont pouvoir se bâtir.
Des saboteurs, voilà ce que vous êtes !
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Nouveau 16/06/2017 15:48 Par Yves Brasey en réponse au commentaire de LOTHARIUS le 15/06/2017 23:59
Merci pour ce commentaire très pertinent qui vient mettre une belle dose d'humour dans ce grave sujet.
Depuis 3 ans, Lundbeck encaisse, la sécu rembourse... les alcoologues sont contents car leur malades sont toujours malades et restent de bons clients. Voire même de meilleurs clients.
Je m'explique : dans certains cas, le Selincro permet au malade de boire un peu moins, mais pas mieux ni moins qu'avec de l'Aotal... s'il boit moins (30 à 50%) il reste toujours alcoolo mais a quelques chances de vivre plus longtemps, donc il restera plus longtemps le client de son alcoologue préféré qui va continuer à lui prescrire du Selincro.
S'il prescrit du baclo, comme mon MG, son patient est guéri en quelques semaines et c'est un client de perdu... sniff... tongue-out
Depuis 3 ans, des études indépendantes démontrent l’escroquerie... et cela fini par se savoir... ça fait tache, les ventes de Selincro chutent...
LOTHARIUS, que pensez-vous du lancement d'une souscription pour indemniser la direction et les actionnaires de Lundbeck du manque à gagner qui arrive ?
Du style un Selincrothon ?
Cordialement et encore merci pour votre commentaire.
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16/06/2017 04:15 Par Yves Hatchuel
Bonjour Michel de Pracontal,
Bon article, comme toujours.
Toute la logique des AMM est à revoir:
1. Très peu d'institutions publiques ont les moyens pour mener des essais cliniques de phase 3. Le financement public des hôpitaux et de la recherche étant toujours plus contraint et les "exigences", pouvant confiner à la tartufferie, de "qualité" réglementaires desdites études devenant inflationnistes, cela ne va pas s'arranger à court terme.
2. Malgré cela, quelques études se font encore et aboutissent: le baclofène, mais aussi l'Avastin dans la DMLA, l'Hydréa dans drépanocytose.... Mais, point central de la folie bureaucratique libérale-liberticide, ou de la corruption institutionnalisée, seul un laboratoire privé peut déposer une demande d'AMM. Les ATU sont une fumisterie. J'en rempli depuis 20 ans pour le levamisole, médicament efficace contre la néphrose idiopathique de l'enfant. J'attends encore le RETEX de l'agence du médicament sur toute cette paperasse que se tapent tous les pédiatres de France, de Navarre et d'Outremer.
3. Quand un labo fini par déposer une AMM pour une molécule du domaine public, il le fait contre une exclusivité pour sa marque et en faisant exploser le prix. Ainsi en va t il de l'Hydréa, vendu à présent sous le nom de Siklos, à partir d'un simple dossier bibliographique des études payées sur fond public, ou de l'ex Uricozyme un peu purifié par les américains pour donner le ruineux Fasturtec.
4. Cerise sur le gâteau, quand vous prescrivez la même molécule, mais avec la marque la moins chère, vous êtes "hors AMM", comprendre hors la loi.
C'est parfaitement verouillé. Ensuite on vient tanner le médecin traitant et le patient avec la com sur les génériques. Tout ceci n'est qu'imposture.
J'ajoute que le problème est le même pour les pesticides, que la directive Européenne "biocide" fait semblant d'encadrer. On a, par exemple, besoin de répulsifs pour la prévention de maladies vectorielles (palu, dengue, Zika, ..). On utilise les mêmes molécules depuis 30 ans dans un flou juridique complet, aucun labo ne déposant de dossier pour des molécules tombées dans le domaine public. ça permet aux fabricants d'écrire n'importe quoi sur les Notices.
L'appât du gain, idéalisée en main invisible du marché, nous a fait dériver vers une rage du droit de la propriété érigé en colonne vertébrale de nos structures A ou Anti-sociales. Une négation du droit de penser, d'agir et de vivre.
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Nouveau 16/06/2017 15:55 Par Yves Brasey en réponse au commentaire de Yves Hatchuel le 16/06/2017 04:15
Saint Yves c'est le Saint patron des avocats. Je n'en fous, je suis agnostique. laughing
Dans tous les cas, Yves Hatchuel, merci pour ce commentaire/témoignage tellement vrai.
Cordialement, respectueusement,
Yves Brasey
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16/06/2017 08:32 Par jppilet
Bonjour
Je ne suis pas certains que le Baclofène seul suffise à libérer les dépendants de l'alcool !!! Au bout de quelques temps de prise soit ils l'arrêtent soit ils continue à boire tout en le prenant.Par contre associé à une aide psychologique je crois qu'il peut rendre de grands services
Dr JPPilet
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16/06/2017 12:21 Par Sylvie Imbert en réponse au commentaire de jppilet le 16/06/2017 08:32
Nos constatations sont qu'avec un protocole bien conduit, à dose suffisante, les patients deviennent indifférents à l'alcool et ne boivent plus ou peu. Ceux qui boivent en excès ne sont pas à bonne dose.
Ils peuvent ensuite diminuer doucement (sur plusieurs mois ou années) les doses et conserver les bénéfices, voire pour certains l'arrêter sans rechuter.
Souvent en effet une aide psychologique est nécessaire, mais si le protocole n'a pas été mené correctement, c'est la rechute quasi assurée