Reprise du dernier message
Moi aussi, j'ai longtemps refusé d'admettre extérieurement mon problème tout en sachant intérieurement qu'il y avait un réel problème, la santé, quelques accidents alcoolisés, le sentiment grandissant d'une terrible impasse.
Mais reconnaître quelque chose à laquelle on ne voit aucune solution c'est la double peine.
On souffre de son impuissance et il faudrait en plus souffrir de le reconnaitre auprès des autres.
J'y ai cru quand j'ai découvert le baclofène.
Une molécule proche de l'oxybate de sodium (que j'avais testé il y a longtemps) mais sans les inconvénients de celui-ci, ne pouvait à mon avis qu'être très prometteur.
Je n'ai pas pour autant avoué que j'étais alcoolique et que j'allais me soigner (excepté à mon médecin), donc vu de l'extérieur la sortie du déni ne s'est faite qu'une fois le processus de soin bien enclenché.
Lorsque j'ai pu constater par moi même que les choses bougeaient alors j'ai pu commencer à en parler.
D'abord entre nous sur le forum, puis dans mon premier cercle familial et amical ( à ceux qui pouvaient entendre ou à qui je devais des explications ).
Aujourd'hui j'essaie de parler du traitement et de mon expérience, dès que l'on me pose des questions, c'est pour moi de salubrité publique, et un bon moyen de faire le point sur mon avancement sur le chemin thérapeutique.