Ah non je te parlais à toi.
J'ai bien dit des femmes (je te lis aussi ;-)

Que tu me lises aussi ou pas, si notre histoire re concerne, dis les choses explicitement.

C'était juste un mot gentil pour te dire que je lisais ton fil, que je m'intéressais à toi, quoi.
Désolée si tu l'as mal pris.

C'est marrant, ce n'est pas la première fois que mes mots gentils tombent complètement à côté de la plaque.
Je me demande souvent si je peux me permettre certaines choses. Et pourtant, c'est comme ça que je fonctionne àl'intérieur. J'aime vous parler comme cela.
Désolée, Florence, je peux aller ailleurs si tu veux...

S'agit-il de dire les choses comme elles viennent, de la façon dont elles sont ressenties,
Ou de ne pas toujours savoir ce que imaginer ce que les autres vont percevoir en retour?

Tu ne me déranges pas CHRISTA.
Combien de fois ai-je moi aussi blessé, cependant que mon intention était soit de plaisanter, soit justement de faire un compliment.
J'en ai les doigts couverts de morsures parfois inguérissables, hélas !
On tombe de très haut lorsqu'on s'en aperçoit et il est parfois très difficile de remettre les choses à leur place.
On atténue le mal qu'on a fait involontairement mais il en reste cependant des traces qui alimentent chez le blessé une certaine méfiance à notre égard.
Cela arrive parfois IRL mais c'est monnaie courante dans le virtuel, dénué des intonations, de la gestuelle, et des expressions du visage.
Ajoutons à cela la non immédiateté des échanges et voilà de quoi engendrer les pires conflits.
Pour limiter la casse, il y a les smileys.
Mais ils ne sont pas aussi "performants" que l'ensemble des infos presque subliminales qui accompagnent un échange IRL.
On peut aussi les oublier ou mal les interpréter.

Il faudrait toujours pouvoir anticiper KARO.
Mais cette anticipation systématique nuit malheureusement à la spontanéité des échanges.

Ce serait intéressant que chaque personne qui voit ton message plus haut et qui, un jour s'est retrouvé dans cette situation ici, pose son ressenti.
J'ai la chance de pouvoir parler avec toi en privé et c'est très doux.
Lorsque je vous lisais pendant des années avant de trouver la force d'intervenir (et vu le nombre de membres et de personnes connectées je ne devais pas être la seule), j'avais l'impression que tout était facile, ici.
La bienveillance et l'aide y sont permanentes.

Pourtant, en me mettant à écrire sur vos fils, la moitié du temps, j'étais frustrée de la réponse que je recevais (tout comme dans la vie réelle).Cela me renvoyait à la même incompréhension que je ressens dans la vie réelle où même quand je prends toute les pincettes possibles, je me prends un coup de bâton bien pesé.Ca m'a d'autant plus touchée que je me suis mise à penser que même ici, je n'étais pas tout à fait à ma place. Encore une place, où je n'étais pas adaptée.

J'ai la chance d'avoir quelques clés maintenant et je m'en sers.

J'envoie ce message sans me demander comment il sera reçu. Ca me fait juste du bien d'en parler.

Ha le nombre de fois où je relis mes écris pour vérifier afin de pas blesser, être certaine d'être bien comprise...

Christa
J'ai moi aussi rencontré cette situation de nombreuses fois: des incompréhensions flagrantes ; des interprétations sauvages, le sentiment d'être jugée, inadaptée, la certitude que ce que j'écrivais n'était tout simplement pas digne de ce forum, et que ça n'intéressait personne, ou bien encore que cela n'avait pas sa place ici
Ça va mieux
Ces échanges sont privés de communication non verbale, d'explication immédiate, et c'est une communication entre personnes souvent hyper sensibles

C'est un peu différent de ton cas, mais je partage quand même

Flo,
je te lis et n'écris pas beaucoup.

Je pense au flux et au reflux de la mer sauvage

de l'amère

de la mère

beaucoup de pensées pour toi

Tout ça n'est pas si grave. Moi je lis Flo et j'aime lire Flo, mais il m'est aussi arrivé de "gaffer" : notamment une fois avec Manue et dernièrement justement avec Calista dont je croyais qu'elle était l'auteure d'une citation épouvantablement homophobe. !!! Avec des mots en privé on arrive généralement à arranger les choses et la vie continue

Avec des mots publics, ça peut très bien marcher aussi.
(Fréquence d'onde?)

Bonjour Flo !
Comment vas-tu depuis tout ce temps ?

Je ne m'arrête pas, 8h40 premier joint...

Zoubs !!!

J'ai l'impression qu'il y a deux monde ici, le forum et les MPs.
Le premier où on intervient en mode prudence et camouflage et tout en gardant sa sincérité et l'autre où on peut se livrer de façon plus réel, baclofèner comme le dit l'ours du Jura.
Flo, quand je lis tes mots, tellement forts, sur certains ressentis , cela me renvoie complètement à ce que je ressentais dans la vie réelle aussi et ce qui me menait vers l'enfermement.

Oups, je ne suis pas sur mon fil, mais c'est pas grave, je suis plus lue ici.

bonjour Florence
comment vas tu ?








bon weekend
plain de bisous

Gégé Moussette

Oui alors le pétard, j'ai testé.
Ça m'a rappelé ma jeunesse (perdue ).
Mis à part ça, c'est pour moi comme une petite récréation.
Mais quand la maîtresse frappe dans ses mains, finie la récréation.
D'autre part, étant un terrain très propice aux addictions de toute sorte, je trouve ça trop risqué.
De manière générale, je me suis toujours méfiée des béquilles que l'on utilise dans les phases de malêtre.
Un pétard, une cuite que l'on prend pour faire la fête, pour le fun, ok, pas de danger.
Mais la même chose prise pour fuir, pour échapper à quelque chose, pour moi, ça craint.
C'est en tout cas ce que j'ai toujours dit à mes enfants.

Vraiment contente de te revoir par ici Franck !
Ah la la ! Tout ce temps oui.
Tout ce temps perdu à chercher à comprendre l'incompréhensible.
Je commence tout juste à abandonner l'idée de chercher.
Dans maintes occasions, mon psy m'a dit d'arrêter de chercher des réponses, qu'elles s'imposeront à moi d'elles-mêmes par la suite.
Ça s'est déjà vérifié.
Mais chercher à comprendre, c'est aussi une addiction pour moi.
Un exemple concret : lorsque c'est la saison des champignons, j'aime en chercher des comestibles, en me baladant dans la nature ou lorsque je suis en voiture sur le bord de la route.
Lorsque j'ai assez de champignons ou lorsque la saison est terminée, je garde ce réflexe de quête pendant un bon bout de temps encore.

Dois-je comprendre que c'est reparti pour l'aquarium, Gégé/Moussette ?
Dois-je comprendre que c'est une invitation à venir voir tout ça de mes propres yeux ?
Si oui, j'y songe bien et depuis longtemps, avec ou sans aquarium d'ailleurs.
Mais j'ai un peu de mal à me remettre en selle en ce moment.
Je viens de traverser une zone de fortes turbulences et j'entre dans une phase de décantation.
Je m'étais complètement perdue, je me suis partiellement retrouvée ces derniers jours.
J'évite de me bousculer pour ne pas me reperdre...

Florence
tu sais très bien que tu seras toujours la bienvenue
a ta convenance
bisoussssssssssssssssssssssssssssss
Gégé

Florence, en Charente, il y a une incroyable poussée de cèpes de fleurs, les gens les ramassent par kilos, même au bord des chemins.. Et l'on m'en donne... Dommage que les cèpes de fleurs (ceux du printemps) ne soient pas aussi goûteux que ceux d'automne, mais c'est quand même drôlement bon de se faire une poélée de cèpes en plein mois de juillet !!!!

bonjour Florence
juste pour te donner des nouvelles de tigrou
il n est pas revenu
mais ce midi oh surprise sa petite copine est venue nous présenté ses deux mouflets un petit garçon et sa petite sœur
c est bien tigrou le papa nul doute

bisous
Gégé

Pour être tout à fait honnête, je vais mal.
Je vais mal parce que je piétine.
Avoir dû changer de direction après mon histoire passée n'est pas ce qui m'a posé le plus gros problème.
Ça a été très douloureux mais j'avais envisagé cette éventualité depuis le départ, bien avant que mon histoire ne vire au cauchemar.
Le problème n'est donc pas là.
Le problème, c'est que dans la bagarre, j'ai perdu TOUTE estime de moi et TOUTE confiance à l'égard des autres.
Je me déteste.
Je me déteste physiquement et moralement.
Dans l'ancien temps, je m'acceptais tant bien que mal sur ces deux tableaux.
Pas de complexes particuliers ni de gloriole.
Puis pendant quelques mois, je me suis même mise à m'apprécier.
Et maintenant je ne peux plus me voir.
Je dis pas ça pour vous entendre dire "Mains non Flo, tu... ", puisque comme j'ai en même temps perdu confiance en tout le monde, surtout en ceux qui m'adressent des trucs sympas, je ne le croirai pas.
Je me déteste tout simplement pour de vrai et c'est une véritable souffrance.
N'allez pas chercher pourquoi.
Moi je sais mais c'est trop compliqué à expliquer et ça ne vous servirait à rien de savoir.
Enfin je crois.
C'est comme ça, c'est un fait et maintenant il s'agit d'y remédier.
Oui mais comment ???
Je ne vais certainement pas retrouver de propre estime en me terrant dans mon coin comme je suis en train de le faire.
En même temps, je suis complètement incapable d'aller vers les autres puisque de toute façon je n'ai plus confiance en personne.
Dès que j'entends un truc gentil, je pense, soit que la personne se fout de ma gueule, soit qu'elle fait preuve de charité ou de je ne sais quelle forme d'apitoiement dont je ne veux pas.

C'est pourtant bien venir vers vous que je suis en train de faire là.
Et je serais vous, je serais bien emmerdée pour répondre à un post pareil.
Je saurais vraiment pas quoi me dire puisque je saurais de toute façon que d'emblée, mes paroles ne plairaient pas et seraient classées soit dans le foutage de gueule, soit dans le misérabilisme.

Il me reste cependant un tout petit espoir...
Que vous ayez une imagination telle que vous puissiez trouver un petit truc à me glisser, que je ne pourrais pas ranger dans l'une ou l'autre de ces catégories, et qui me provoquerait une sorte de déclic.

Voilà !
Je vous ai montré la porte, mais je n'en ai pas la clé.
J'en suis bien désolée...

Coucou Flo,

Je te comprends.
Juste une bise.
Tu sais où j'en suis.

Yann.

Je ne doute pas un seul instant que tu as d'excellentes raisons de te détester,
je suis sure que si j'étais toi (ce que tu ne me souhaites pas parce que tu n'es pas vicieuse) je me détesterais tout autant, sinon plus...
C'est très courageux d'affronter une telle réalité

Tu te détestes ok, mais tu ne détestes pas tes enfants... donc il reste de l'amour en toi...

Sinon, tu n'es pas une personnalité "simple", donc ce qui t'es arrivé à de quoi générer cette haine de toi-même. Hélàs, à mon avis seul le temps te permettra de sortir de cette auto-haine. Ou peut-être l'auto-hypnose...

je te tends la main, même si tu n'as pas envie de répondre à ma sollicitation, cette proposition de solidarité est durable donc donne-toi le temps de revenir vers nous...

FLO,

à titre de comparaison, j'ai vécu une ou deux histoires similaires
(enfin je pense) avec une immense difficulté de tourner la page

ok, j'étais plus jeune, mais je crois que ça ne veut pas dire grand chose

ces histoires m'ont fait souffrir et ont surgi dans mes cauchemars
longtemps après

mais j'avais une telle envie de vivre, et je profitais de chaque instant
qui m'était offert IRL

je n'ai pas de solution véritable à t'apporter, mais le moindre défi
que tu affrontes avec succès IRL regonflera ton estime de toi

sauver un oiseau, un hérisson, rendre visite à ta maman, à des amis
en détresse

FLO stp relève toi, tu es une belle personne

Flo je te lis et je ne peux pas m'empecher de poser quelques mots a la lecture de tant de souffrances.
Je me rappelle n'avoir posté qu'une fois chez toi, et je me rappelle meme que c'est parce qu'a l'epoque, tu mettais une photo de toi en avatar.

Je t'avais juste dis que je te trouvais tres belle. Comme ca. Juste parce que je te trouvais vraiment que tu etais sur tes photos,une tres belle femme.

Tu ne l'avais jamais relevé et j'avais ete un poil vexé, me disant que tu n'en avais que faire de ce que pouvais dire , mais j'allais pas top moi non plus a l'epoque, et aujourd'hui je comprend que c'etait en fait tres certainement du au fait que ,soit tu avais sauté le message sans t'en rendre compte, soit tout simplement tu n'a pas su quoi y repondre. Peut etre par gene, je ne sais pas. Rien de dirigé contre moi en tout cas car j'ai compris au fil du temps que cela n'est vraiment pas ton genre.

Depuis je n'ai plus rien ecris sur ton fil et la photo de flocerise n'est plus, mais je te lis regulierement et apres la belle personne physique, j'ai decouvert que tu etais une tres belle personne morale. Qui as su inculquer ses valeurs plus qu'honorable a ses enfants. En tout cas ils ont tous l'air tres bien dans leur basquettes et rien que pour ca , chapeau. Ils le tiennent de toi tout ca.

J'ai aussi vivement remarqué ton style d'ecriture qui est toujours impeccable. Et honnetement je t'envie cette capacité.

Je te vois passer sur le fil de pascal, tu restes toujours dans la juste mesure, tes reponses sont toujours empreintes d'une grande maturité d'ou en decoule une grande delicatesse. Tu restes toujours tres elegante dans ta facon de faire.

Moi en tout cas c'est ce que je percois. C'est vraiment triste que tu puisses pas te rendre compte de tout ca. De cette richesse que tu as en toi qui est pourtant plus que visible aux yeux de ceux qui te cotoient.

J'espere au moins avoir fait tombé tomber (grrr ces fautes de merde chez flo! J'assume pas 😉)une petite goutte de reconfort dans ton ocean tristesse, j'espere qu'il y en aura pleins d'autres.

Tu vois je ne dis jamais rien, mais je te connais un peu quand meme. Parce que tu es qq'un d'interressant tout simplement...

Tout ce que vous me dites me touche beaucoup et mérite que je m'y attarde, depuis mon PC et non pas mon smartphone comme ce soir.

Donc ça m'émeut et je vous crois sincères, sauf que...
Sauf que vous vous adressez là à la Flo que j'étais.
Or cette Flo-là n'est plus.
Elle est morte.
Tout simplement.
Après une longue agonie de 2 ans.

Et comme il n'y a qu'une Flo et qu'il y a l'air de rester quelques gouttes d'air en toi, moi je voulais te dire que récemment j'ai lu un fil aujourd'hui supprimé de ce forum et que je t'y ai vu terriblement sensible et terriblement intuitive. Ces posts n'étaient pas vieux... février mars de cette année.

Mais bon moi , ce que je dis, ça ne compte pas parce que je n'est pas un sou d'impartialité. Je t'ai déjà dit que si j'étais un homme, j'aurais été un homme heureux et riche de t'avoir pour compagne.

Comme tu le dis si bien, c'est pas en restant enfermée chez toi que ça va aller mieux ! je sais que ce n'est pas chose facile quand on est mal comme ça de sortir, mais c'est pourtant ce qu'il te faudrait.
Combattre le mal par le mal, se faire violence pour avancer. Aller vers les autres afin de pouvoir de nouveau percevoir la réalité, retrouver la vrai Flo dans un miroir ou dans les yeux des autres.

Je ne crois pas que Flo soit morte, elle s'est perdue, elle s'est retirée tant la douleur était forte, c'est un peu comme les gens qui ont vécus un traumatisme et qui se retire complètement au point d'oublier.

Ce ne sera pas facile, mais elle est là pas loin il suffit d'aller la chercher, même si elle ne sera plus exactement la même, je suis certaine que toutes les épreuves que nous traversons, si on sait y faire attention avec du recule nous apportent des éléments positifs pour nous grandir et nous apprendre. Si tu veux tu peux, il est tant maintenant, je suis certaine que tu as cette force enfouie en toi, cherche là.

La vie est courte, trop courte, je ne cherche pas à te bousculer c'est comme ça que je parle en vrai. Je sais que tu n'y croiras pas mais moi je crois en toi.

Zoubs

Je n'ai pas osé l'exprimer de peur de te bousculer, mais à peu de choses près, j'ai pensé la même chose qu'hontanette. Le lien social est toujours bénéfique. En restant seul on fini inexorablement par se ratatiner dans la détresse.
C'est pas facile mais un pas après l'autre, tu y arriveras. Il y a toujours du positif quelque part, dans toutes les situations.
Courage Flo!

Detester quelqu'un c'est déja épuisant mais quand c'est soi même, quel bazar!

Pas le choix, soit c'est une lutte à mort soit vous apprenez a vous supporter et plus si affinités.

Commencer par une cohabitation respectueuse peut être...ou un week end sur deux

Lee...
Je te serre très très fort dans mes bras à en écrabouiller ton hôte.
T'inquiète, mon mal n'est pas contagieux.

Salut Flo, Je ne sais pas trop quoi te dire, juste te faire un petit coucou et te remercier, tu as été une des première à m'accueillir et à me soutenir ici.

Je te lis toujours avec grand plaisir et j'apprécie ton style, la profondeur de ta réflexion et ta grande empathie envers les autres...

Bises, merci d'être là.

Eric

Mini coup de théâtre dont je suis hélas coutumière...

Hier soir, j'avais un tas de choses, qui me tenaient vraiment à cœur à vous dire.
Je ne l'ai pas fait parce ce que je voulais faire ça bien, donc reposée et pas depuis mon smartphone.

Hier aussi, même si je vous ai dit que j'allais mal, j'allais nettement mieux, ce pourquoi je suis parvenue à sortir de mon silence.
Vos posts m'ont apporté un réel réconfort.
Et puis ce matin, à peine avais-je ouvert l’œil, que tout avait déjà basculé.
Je me suis maudite d'avoir posté et je n'avais plus qu'une seule envie : qu'on m'oublie !
Pourtant, ce qui me tenait à cœur hier soir est toujours bien présent, mais la force de m'exprimer s'est délayée dans mon si peu de sommeil nocturne.
Depuis quelques temps, je me couche vers 2 ou 3 heures du mat voire pire.
Je me réveille vers 5 heures et plutôt que de tournicoter dans mon lit à la recherche d'un nouveau sommeil, j'écris ou je joue à des jeux pas trop prise de tête mais un peu quand même pour y trouver un minimum d'intérêt.
Je suis quotidiennement témoin des premiers oiseaux qui chantent et du jour qui se lève.
Je me rendors ensuite jusqu'à 9 ou 10 heures et j'enchaîne sur une journée vide avec deux repas que j'avale en me forçant et que j'occupe sans m'ennuyer mais sans rien faire, dans une sorte d'état second.
Pourtant, j'ai tant de choses à faire !
Je ne suis cependant pas fatiguée, juste lasse.
Très très lasse, désespérément lasse...

Ce que je vis en ce moment ressemble un peu à ce texte que j'avais écrit il y a une bonne dizaine d'années et que voici (pour plus de détails, je l'avais déjà posté ici) :

Abyme

Il arriva haletant dans une immense pièce aseptisée et entièrement nue. Au sol, des dalles grises. Au plafond, des plaques grises. Aux murs, du gris, toujours du gris… Pas d’autres issues que la porte par laquelle il était entré, pas de fenêtres, mais une lumière froide qui irradiait d’on ne sait où. Peut importe ! Là, il pourrait reprendre son souffle dans un semblant de sécurité, profitant de l’avance qu’il avait sur son poursuivant. Il s’assit…
Le répit fut de courte durée. Bientôt il entendit se rapprocher des pas précipités qui s’arrêtèrent net devant la porte. Puis plus rien... Retenant son souffle, il scruta avec angoisse cette porte que nulle serrure ne tenait inviolable. Il attendit ainsi quelques instants. Rien ne semblait se passer au dehors. C’est alors qu’il perçut un léger frottement et distingua l’enveloppe qu’on venait de lui glisser par la mince fente qui le reliait encore à l’extérieur. Les pas s’éloignèrent enfin, calmement.
Il attendit encore une minute, et, contrariant son manque de courage, se leva à pas de loup et alla se saisir de l’enveloppe. Il la prit d’une main tremblante et retourna s’asseoir pour la décacheter. A l’intérieur, juste quelques lignes tracées d’une écriture impersonnelle. Il lut : « Il arriva haletant dans une immense pièce aseptisée et entièrement nue. Au sol, des dalles grises. Au plafond, des plaques grises. Aux murs, du gris, toujours du gris… Pas d’autres issues que la porte par laquelle il était entré, pas de fenêtres, mais une lumière froide qui irradiait d’on ne sait où. Peut importe ! Là, il pourrait reprendre son souffle dans un semblant de sécurité, profitant de l’avance qu’il avait sur son poursuivant. Il s’assit…
Le répit fut de courte durée. Bientôt il entendit se rapprocher des pas précipités qui s’arrêtèrent net devant la porte. Puis plus rien... Retenant son souffle, il scruta avec angoisse cette porte que nulle serrure ne tenait inviolable. Il attendit ainsi quelques instants. Rien ne semblait se passer au dehors. C’est alors qu’il perçut un léger frottement et distingua l’enveloppe qu’on venait de lui glisser par la mince fente qui le reliait encore à l’extérieur. Les pas s’éloignèrent enfin, calmement.
Il attendit encore une minute, et, contrariant son manque de courage, se leva à pas de loup et alla se saisir de l’enveloppe. Il la prit d’une main tremblante et retourna s’asseoir pour la décacheter. A l’intérieur, juste quelques lignes tracées d’une écriture impersonnelle. Il lut : « Il arriva haletant dans une immense pièce aseptisée et entièrement nue. Au sol, des dalles grises. Au plaf…

Peu importe le contenu en fait.
La ressemblance avec mon quotidien actuel réside dans mon impossibilité à sortir de ce putain de cauchemar.

Un vrai défi que tu as lancé Flo, qui me rappelle un peu les énigmes que tu nous lançais avant

Pouvoir immiscer des mots, que ta perte de confiance en les autres et en toi ne vont pas rejeter

Je donne ma langue au chat

J'ai lu aussi les personnes qui te disent de sortir et d'aller voir les autres, je n'aurais pas osé, mais y en ai été forcée (grosse interrogation sur la tournure de phrase) pour travailler, c'est clair que la bulle, si elle n'éclate pas, s'agrandit et ça donne de la vraie matière à travailler, sur des choses tangibles, importantes ou moins, ou futiles, mais de l'extérieur

Et comme tes jeux, c'est bien utile pour couper le flot de pensées qui tournent en rond

Je me suis réinstallée des jeux sur l'ordi et smartphone, auxquels j'ai joué pendant des périodes bien difficiles, un conseil de ma soeur qui elle-même vivait une grosse déception

Elle me disait encore il y a peu, mais aller au boulot, c'est tout ce qui me reste!

Ah l'angoisse de la mise en abyme, comme je te suis là dedans.

Eh oui Lee !
Tu m'avais d'ailleurs fait un fort joli compliment à cette occasion :
"On dirait une nouvelle de Dino Buzzati, je n'ai plus assez de chapeaux pour t"en balancer un de plus "
Pas grave pour les chapeaux, je n'ai plus assez de tête pour pouvoir les y mettre.

Je diffère encore pour le reste...

Premier comprimé de Baclo pris fin janvier 2014.
Le 14 novembre 2014, j'écrivais cela sur mon fil :

Depuis plus de 30 ans, je faisais des cauchemars de mon père et par la suite, du père de mes enfants, sans être capable de les dissocier.
Depuis plus de 30 ans, je trimballe un mal-être à cause de mon passé. Quand je parvenais à en parler, ça faisait toujours remonter plein de trucs poussiéreux et nauséabonds à la surface et me provoquait autant de souffrance que de soulagement.

J'ai le plaisir de vous annoncer que ça fait plusieurs mois maintenant que je n'ai pas refait de cauchemars de la sorte alors que cela m'arrivait auparavant de façon hebdomadaire.

J'ai le plaisir de vous annoncer que je parle désormais de mon passé sans que cela engendre chez moi la moindre souffrance, comme si je parlais d'une autre personne.
Peut-être que j'éprouverai par la suite le besoin de parler encore de mon passé mais cela ne m'inquiète plus du tout.

J'ai le plaisir de vous annoncer qu'en ce qui concerne ce mal-être, je suis définitivement guérie.
Pourquoi définitivement ? Parce que je le sens, tout simplement. Je ne saurais pas vous l'expliquer.
Non pas une preuve mais un signe : ce 7 octobre dernier, pour la première fois depuis 21 ans, je n'ai pas repensé au 7 octobre 1993, date à laquelle j'avais mis la clé sous la porte et m'étais enfuie avec mes 3 enfants sous le bras et la peur au ventre.

Et à qui dois-je principalement cette guérison ?
A ma « trithérapie » (Baclo + suivi psy + forum) et je dirais même principalement au forum, c'est à dire à VOUS !
VOUS m'avez lue, même si vous n'avez pas posté.
VOUS m'avez comprise et soutenue.
VOUS avez jugé implicitement la situation, sans jamais porter de condamnation.
VOUS m'avez reconnue.
Ce jugement, cette reconnaissance, c'est cela dont j'avais besoin (et là, c'est mon psy qui me l'a fait découvrir. Ne restait plus qu'à savoir par quels moyens les obtenir. VOUS m'avez offert ce moyen).
La condamnation, je n'en avais strictement rien à foutre.
Je ne suis pas d'un tempérament rancunier et en plus, les coupables, n'étaient pas condamnables puisqu'ils sont morts tous les deux.
C'est donc VOUS qui êtes parvenus à dénouer ce nœud que j'avais sur l'estomac et qui m'empêchait de vivre.

Je n'ai pas besoin de VOUS citer, parce que VOUS vous reconnaîtrez et c'est VOUS que je remercie et que je remercierai infiniment...

VOUS ne pouvez pas avoir conscience du bien que VOUS m'avez fait...

Maintenant, lorsqu'on me dit que le forum et tout ça, ce n'est rien que du virtuel, et bien je peux vous assurer que je n'ai jamais nulle part ailleurs été aussi vraie qu'ici.
Ici, je peux enfin me lâcher !
Après, que vous me croyiez ou non, ceci n'est plus mon affaire et ça ne regarde que vous.
La seule différence que je vous concède, entre la moi d'ici et la moi d'IRL, c'est que la moi d'IRL manque cruellement de répartie, du fait de sa lenteur, alors que celle d'ici, lorsqu'elle n'en a pas, c'est qu'elle prend son temps avant de poster et que si elle estime que sa réaction n'est pas constructive, elle ne poste pas.

A vrai dire, la vraie Flo n'existe pas encore !
J'ai connu la Flo anxieuse, puis anxieuse et alcoolique.
J'ai connu la Flo qui découvrait qu'elle avait des bleus, au petit matin, parce qu'elle était tombée la veille à cause de l'alcool, mais qu'elle ne s'en souvenait même plus.
Je connais la Flo qui découvre qu'elle a des bleus, au petit matin, parce qu'elle s'est pris la porte des chiottes en se levant la nuit, mais elle s'en rappelle et sait pourquoi.
J'ai connu la Flo qui cherchait vainement sa voie.
Je connais la Flo qui a trouvé sa voie (en venant ici) mais qui a perdu sa voix (un autre EI de du Baclo).

Bref, la nouvelle Flo, bien dans sa peau et dans son corps, n'est pas encore née. Elle ne naîtra vraiment que lorsqu'elle sera débarrassée au moins partiellement des ses satanés EI qui l'empêchent d'être enfin en harmonie. Elle a refait son intérieur avant de refaire sa façade.

NOUS la découvrirons ensemble...
Message édité 2 fois, dernière édition par Florence..., 14 Novembre 2014, 14:53


Le lendemain, je récidivais avec ça :

Les joies de l'alcoolisme.

L'alcoolisme est une discipline sportive pratiquée depuis la nuit des temps sur tous les continents. Cependant, bien qu'elle soit encouragée par de nombreux gouvernements et lobbies, elle n'a toutefois pas encore été élevée au rang de discipline olympique.
Hypocrisie ?
Politiquement incorrecte ?

Quoi qu'il en soit, elle est malgré tout encouragée dans de nombreux états puisque c'est une discipline qui rapporte et qui permet de mener ses adeptes à la baguette. D'où la célèbre expression datant de la Rome antique : « Panem circenses » (Du pain et des jeux)
Peu importe ! Cette discipline s'est frayé une bonne place dans tous les milieux et toutes les populations de tous âges, de tous sexes et toutes orientations sexuelles et de tous siècles. On pourrait presque dire que s'il existe une discipline sportive qui rassemble, c'est bien celle de l'alcoolisme, qui peut également se pratiquer à tous les niveaux : simple loisir, stade semi-professionnel ou professionnel, en solitaire ou en équipe.

L'avantage de cette discipline est qu'elle permet à chaque débutant de se lancer à peu de frais, sans beaucoup d'investissement matériel ou financier. Cela dit, au stade professionnel, l'investissement peut être beaucoup plus onéreux mais les férus de l'alcoolisme les plus pauvres trouveront toujours le moyen de s'y adonner grâce à de multiples subterfuges.
On peut également la pratiquer dans tous les lieux. Pas besoin de salle équipée. De la cuisine à la boîte de nuit, c'est comme dans le cochon, tout est bon !

On peut démarrer dans cette discipline pour de multiples raisons : simple désir festif, besoin de désinhibition, compensation face à des difficultés personnelles d'ordre familial, amoureux, professionnel, ou financier.
Quoi qu'il en soit, on entre en alcoolisme comme on entre en religion . Certains sacrifices seront de toute façon à prévoir. Les curés font vœu de célibat, l'alcool peut mener au célibat bien que ça ne soit pas expressément explicité dans le contrat. Dans tous les cas, l'alcoolisme mènera à un sentiment de solitude, même s'il est pratiqué en équipe.

Cette discipline permet en outre d'accéder à de multiples sous-disciplines très variées, d'où son grand intérêt : alcoolisme solitaire, alcoolisme familial, binge drinking, ou plus récemment neknomination.
Cette liste n'est pas exhaustive et d'autres tendances se développeront sans doute. Bref, l'alcoolisme est promis à un bel avenir si... les satanés empêcheurs de tourner en rond que sont les défenseurs du Baclofène ne viennent pas lui mettre des bâtons dans les roues. Et quand je dis « satanés », je pèse mes mots car bien sûr ceux-ci sont perçus à juste titre par bon nombre d'instances comme des suppôts de Satan puisqu'ils entravent la bonne marche du lobbying des alcooliers ou des industries pharmaceutiques et tout ce qui s'y rattache : centres de cure ou d'addicto etc... (pas trop certaine de mes termes là, ça ne fait pas partie de mon vocabulaire courant. Vous rectifierez vous-mêmes en cas de besoin).

Revenons-en au titre de mon post : « Les joies de l'alcoolisme ».

Ah ! Ce premier frisson de culpabilité ! Celui que procure délicieusement le vol.
J'étais alors à l'école primaire et j'étais allée subtiliser une bouteille de cidre dans la cave de mes parents avant de partir à l'école. Nous l'avions cachée dans des fourrés, avec mes copains, pour la boire sur le chemin du retour. Petit larcin, me direz-vous, mais quel frisson !

Plus tard au lycée, émoustillée par ce premier frisson, je récidivai en volant une bouteille de Ricard dans un magasin. Nous étions allés la boire sur la plage et là, je découvris une autre sensation : celle de l'absence de douleur grâce à l'alcool. J'avais marché pieds nus dans les rochers et j'étais revenue les pieds en sang.
Même pas mal ! Elle est pas belle la vie ?
J'avais cependant déjà connu cela quelques années auparavant lorsque je m'étais retrouvée, lors d'un baptême en famille, allongée bien heureuse dans les orties. Ma mère, pourtant très stricte sur mon éducation, ne s'était pas posé plus de questions que cela. Une bonne engueulade et hop ! Aux oubliettes ! Que ne ferait-on pas pour conserver le confort du déni...

Et mon premier black-out ! Quel merveilleux souvenir non souvenir ! Il s'est produit vers l'âge de 17 ans. Heureusement que nous étions plusieurs fêtards et que tous n'étaient pas black-outés parce que sinon, je n'aurais jamais su que pour la première fois de ma vie, j'avais trompé mon petit copain de l'époque et que j'avais failli me noyer dans une baignoire.
Quel plaisir d'avoir réussi à échapper à la noyade !
Quant à mon petit copain, il n'a jamais su tout cela alors pas grave.
Quel plaisir, dans les années suivantes de pouvoir faire des rencontres « amoureuses » grâce à l'alcool et de pouvoir les répudier sans vergogne sous prétexte d'avoir été alcoolisée !

Au fil des années, les black-out se sont enchaînés jusqu'à devenir quotidiens.
Quel plaisir encore de pouvoir manger le même menu que la veille en ayant l'impression de manger quelque chose de nouveau. Voilà enfin le secret d'une alimentation variée (dans la tête).
Et puis parfois, tellement alcoolisée, je n'avais même plus faim.
Que d'économies réalisées alors sur la nourriture !

Quel plaisir de pouvoir chuter, sans avoir mal, sans en avoir le moindre souvenir le lendemain !

Quel plaisir d'avoir un remède miracle, en libre service dans tant de magasins, pour pouvoir soigner mes angoisses, mes insomnies et bien d'autre bobos. Une vraie panacée que ce médicament !

Aussi, puisqu'on est ici dans le domaine de la santé, grâce à l'alcool, exit les problèmes de constipation.
Que du bonheur !

Et pour finir cette liste non exhaustive de petits bonheurs (c'est d'ailleurs à cause de la perte de ces petits bonheurs que certains ici se retrouvent bien démunis sans alcool), le plaisir, enfin, de vous avoir rencontrés !
Si je n'avais pas été alcoolique, je n'aurais jamais mis les pieds ici.
Je n'ose même pas imaginer la tonne de choses à côté de laquelle je serais passée.
Je n'aurais jamais eu, par exemple, de sœur jumelle, ou de petit frère...

Bref, vous ne pouvez pas imaginer tout ce que l'alcool a pu m'apporter pendant toutes ces années.

A moins que vous ne soyez alcooliques, vous aussi ?
Mais bon ! Faut pas rêver quand même...
Message édité 13 fois, dernière édition par Florence..., 15 Novembre 2014, 15:28

Deux jours plus tard, je m'envolais vers le meilleur.
Six mois plus tard, je plongeais vers le pire.
Et si je me reprenais là où tout a commencé, c'est à dire à partir de ces deux posts ?
Je vais essayer.
Je verrai bien...
Vous verrez bien...

Édit : et pendant que j'y suis, je vais même en profiter pour me balancer des fleurs en vous invitant à lire les quelques posts très élogieux que certains (et non des moindres) m'avaient laissé en écho à partir de celui-là.
C'était le bon temps quoi...

Une bise pour toi, Flo.

Ah ! Ce premier frisson de culpabilité ! Celui que procure délicieusement le vol.
J'étais alors à l'école primaire et j'étais allée subtiliser une bouteille de cidre dans la cave de mes parents avant de partir à l'école. Nous l'avions cachée dans des fourrés, avec mes copains, pour la boire sur le chemin du retour. Petit larcin, me direz-vous, mais quel frisson !

Plus tard au lycée, émoustillée par ce premier frisson, je récidivai en volant une bouteille de Ricard dans un magasin. Nous étions allés la boire sur la plage et là, je découvris une autre sensation : celle de l'absence de douleur grâce à l'alcool. J'avais marché pieds nus dans les rochers et j'étais revenue les pieds en sang.
Même pas mal ! Elle est pas belle la vie ?
J'avais cependant déjà connu cela quelques années auparavant lorsque je m'étais retrouvée, lors d'un baptême en famille, allongée bien heureuse dans les orties. Ma mère, pourtant très stricte sur mon éducation, ne s'était pas posé plus de questions que cela. Une bonne engueulade et hop ! Aux oubliettes ! Que ne ferait-on pas pour conserver le confort du déni...

Et mon premier black-out ! Quel merveilleux souvenir non souvenir ! Il s'est produit vers l'âge de 17 ans. Heureusement que nous étions plusieurs fêtards et que tous n'étaient pas black-outés parce que sinon, je n'aurais jamais su que pour la première fois de ma vie, j'avais trompé mon petit copain de l'époque et que j'avais failli me noyer dans une baignoire.
Quel plaisir d'avoir réussi à échapper à la noyade !
Quant à mon petit copain, il n'a jamais su tout cela alors pas grave.
Quel plaisir, dans les années suivantes de pouvoir faire des rencontres « amoureuses » grâce à l'alcool et de pouvoir les répudier sans vergogne sous prétexte d'avoir été alcoolisée !

Au fil des années, les black-out se sont enchaînés jusqu'à devenir quotidiens.
Quel plaisir encore de pouvoir manger le même menu que la veille en ayant l'impression de manger quelque chose de nouveau. Voilà enfin le secret d'une alimentation variée (dans la tête).
Et puis parfois, tellement alcoolisée, je n'avais même plus faim.
Que d'économies réalisées alors sur la nourriture !

Quel plaisir de pouvoir chuter, sans avoir mal, sans en avoir le moindre souvenir le lendemain !

Quel plaisir d'avoir un remède miracle, en libre service dans tant de magasins, pour pouvoir soigner mes angoisses, mes insomnies et bien d'autre bobos. Une vraie panacée que ce médicament !

J'ai besoin de cette fille pour écrire l'histoire de ma vie et elle veut pas!

Peut être que c'est l'histoire de la sienne ou de la votre et qu'elle veut la garder pour nous la rendre à tous?

J'en sais rien!

"La seule différence que je vous concède, entre la moi d'ici et la moi d'IRL, c'est que la moi d'IRL manque cruellement de répartie, du fait de sa lenteur, alors que celle d'ici, lorsqu'elle n'en a pas, c'est qu'elle prend son temps avant de poster et que si elle estime que sa réaction n'est pas constructive, elle ne poste pas.


Ah, c'est peut être parce qu'elle sont deux...

Mais zut , moi aussi j'étais deux (que deux?)!

FLO,


juste un coucou à la chrysalide

bientôt un joli papillon !!!

quand les deux seront réunies


bises

Doucement Calista, ça viendra...

Merci Martha !

Édition spéciale : première visite chez mon psychiatre depuis l'affaire Baclo/ANSM
C'est mon généraliste (Dr es Baclo qui prescrivait déjà des hautes doses avant la RTU de 2014) qui me prescrivait mon Baclo.
Mon psy a pris la relève puisque je le vois plus souvent que mon généraliste.
Mais peu importe, ils fonctionnent main dans la main.

Je suis montée jusqu'à 300 mg et je suis actuellement en descente à 190.
Mon psy est ok pour me prescrire hors AMM.
Je lui ai par ailleurs proposé qu'on signe conjointement la décharge qui se trouve quelque part en page d'accueil sur le forum (Je vous indiquerai le lien lorsque j'aurai un peu plus de temps).
Il me fait confiance mais cette décharge le rassure un peu plus.
Pensez-y !
Depuis un moment déjà, il me prescrit plus de Baclo que ce dont j'ai besoin de façon à pouvoir faire face si je dois remonter.
On s'est mis d'accord aussi pour qu'il continue à me prescrire des hautes doses avec toutefois une diminution visible mais beaucoup moins rapide que celle préconisée par l'ANSM, histoire de faire preuve de bonne volonté et de faire passer la pilule (c'est le cas de le dire ).
Il indiquera également "Je confirme" sur ma prescription.

Pour la pharmacie...
Jusqu'alors, la pharmacie suivait la prescription de mes médecins.
Il y a plusieurs employées dans celle où j'ai l'habitude d'aller et je me suis beaucoup entretenue avec les plus sympathiques d'entre elles au sujet du traitement.
Je leur ai expliqué la progression, le seuil, la descente etc et n'ai cessé de vanter les mérites du Baclo depuis longtemps déjà.
J'ai aussi toujours mis en évidence l'effet Baclo sur ma personne.
A savoir...
Quand je me pointais chez eux au début, sans que j'aie vraiment le physique de l'alcoolo type, le mal qui me rongeait se lisait dans mes attitudes et sur mon physique (une sorte de laisser aller, d'abattement, de tristesse et de manque d'entrain).
Petit à petit, je me suis pointée de façon plus présentable et j'ai même exagéré un peu le truc dans le sens de la jovialité.
En somme, j'ai essayé de joindre le geste à la parole en faisant en sorte que le changement se voie physiquement.
Bref, j'ai bon espoir qu'avec ça, je puisse prétendre à un traitement favorable de mes prescriptions.
J'aurai au moins de quoi argumenter mes revendications.

Je dois repasser commande de Baclo dans deux semaines, je vous tiendrai au courant de tout ça...

SYLVIE, à qui j'ai demandé où était passé le formulaire de décharge, m'apprend à l'instant-même que ce truc n'existait plus depuis la RTU puisque celle-ci couvrait les médecins.
Elle m'informe également qu'elle le remettra probablement en ligne.
Aussi, pensez-y si votre médecine montre des réticences pour votre prescription.

Problème à voir également pour les pharmacies, à moins que le formulaire puisse fonctionner aussi pour elles mais ça m'étonnerait.
Je ne me souviens plus exactement des termes de ce formulaire de décharge.

Le formulaire de décharge destiné aux médecins et aux pharmaciens est en ligne ici.
Vous pouvez d'ores et déjà l'imprimer mais il subira peut-être quelques modifications les jours à venir.

Récréation

Effet du Baclofène, de mon étourderie innée, de mes tracas, de la fatigue, de l'âge ?
Je pars de la cuisine pour aller m'installer sur la terrasse.
A mi-chemin dans l'entrée, je m'aperçois que j'ai oublié de prendre ma bouteille de Volvic.
Je reviens sur mes pas.
Arrivée dans la cuisine, impossible de me souvenir de ce que je suis revenue chercher.
Je réfléchis en vain et je repars.
Au même endroit que quelques secondes plus tôt, ah ! Ça y est, j'ai retrouvé : je voulais prendre ma bouteille dans le frigo.
Il me semble que j'ouvre le frigo et que je prends ma bouteille.
Je repars m'installer sur le banc de ma terrasse avec mon portable et quelques secondes plus tard, j'ai soif.
Sauf que je regarde autour de moi et je ne vois pas ma bouteille.
Je retourne vérifier si je l'ai bien prise dans le frigo et je m'aperçois que non, elle y est restée bien sagement.
Question : mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire quand je suis retournée dans la cuisine, au lieu d'y prendre ma bouteille ?
Réponse : j'en sais strictement rien !
Petite anecdote on ne peut plus anodine qui peut faire sourire, mais quand c'est comme ça sans cesse ben ...

Flo, des trucs comme ça j'en fais 10 fois par jour, et comme ma maison a un étage, je passe mon temps à monter et descendre les escaliers pour rien... ça fait du sport

Même quand vous irez mieux ( stress, baclo, sommeil) , je peux vous dire, les filles, que ça continue.

Haaaaaa Flo ! C'était l'histoire de ma vie ça !
Me rendre dans une pièce et me demander ce que je suis venu faire la, chercher un truc et finir par me demander quoi . D'ailleurs j'ai un tas de pote qui me disait que j'étais tout le temps un peu ailleurs. J'étais jamais présente à moi meme en fait. Toujours des préoccupations en tâches de fond,dont je n'avais même pas conscience. Je perdais un temps fou à tourner en rond à essayer de me rappeler de ce que j'étais en train de faire.
Aujourd'hui je suis plus à ce que je fais,ça ne m'arrive pratiquement plus. Je percute plus vite aussi.
En fait je crois que c'est parce que je n'ai plus ce fond anxieux qui me volait mon cerveau.
Après je ne prend pas de baclo, mais je suis persuadé que d'être préoccupé sans s'en rendre compte empêche d'être à ce qu'on fait.
C'était un peu du même genre que la procrastination, j'étais paralysé à ne rien faire parce que j'avais trop de préoccupations (des angoisses) qui me clouais sur place, dont je n'avais même pas conscience.
L'angoisse grignote toute la disponibilité. Enfin c'était mon cas en tout cas.

Non Tchoupi, l'angoisse ne grignote pas notre disponibilité, elle l'a dévore !

On te racontera Calista, quand ça ira mieux...

Mon anecdote est banale, Sabine ?
Alors en voici une autre qui l'est un peu moins...

Il y a quelques jours, un type vêtu d'un gilet fluo vient frapper à ma porte.
Il m'explique qu'il vend des calendriers au profit de je ne sais plus quelle association.
En 5 minutes, j'ai le temps de savoir qu'il est divorcé, qu'il a 4 enfants de tel et tel âge etc.
Moi qui ne donne des étrennes qu'aux pompiers et à mon facteur (et à l'association Baclofène), qu'est-ce que je fais ?
Je lui file 5 euros.
Ça n'est que lorsqu'il est parti que j'ai réalisé que vendre des calendriers en plein mois de juillet, c'était une peu... particulier !
Ça reste cependant un bon investissement puisque c'est un calendrier de 2018 et avec au verso les dates de semis et de récolte au potager.

Ma pause entre deux mals de tronche.

Un gros bisou pour toi.

Yaloin.

Oui Flo

Le coup du calendrier c'est pas mal quand même et maintenant tu es en avance sur tout le monde pour savoir quand tu devras faire tes semis l'an prochain, c'est pas top ça !!!!

Flo
Une fois, je suis allée voir mon collègue, il est de l'autre côté du bureau, pour te dire la distance/temps, une fois à côté de lui, je ne savais plus du tout ce que je lui voulais
En retournant m'asseoir, ça m'est revenu

Et oui, c'est chronique cette histoire

Les calendriers en juillet, pourquoi pas

Je mets mon gilet rouge pour te dire que je n'oublie pas de penser à toi et j'en profite pour te faire une bise.

Ah ben tiens, justement Las, tu me rappelles quelque chose...
Depuis toute petite jusqu'à la naissance de Vincent, je n'ai jamais pu porter de vêtement rouge (ni même de toute couleur voyante) alors que j'ai toujours aimé le rouge cerise.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'avec cette couleur, je me voyais et je n'osais plus bouger.
Ça me paralysait.
J'avais l'impression d'attirer tous les regards alors que mon souhait était d'être la plus effacée que possible.
Je pense que le fait d'avoir des enfants m'a permis de m'assumer un peu plus et de revendiquer une existence légitime de ma personne.

Édit : pourtant, je n'ai appris que très tardivement que j'étais une enfant non désirée.
J'avais dû le sentir bien avant...

Quel beau titre de fil. Beau et intéressant.

Quel était le nom de ce fil avant que tu le changes, je ne me souviens plus!
En tout cas, celui-ci est très chouette, et ça me fait bien plaisir de le lire...

Effectivement ça fait plaisir a lire.

Dans l'ordre et si mes souvenirs sont bons, depuis avril 2014 :
- Vers le bout du tunnel
- Le bout du tunnel (je pensais être à la porte de sortie de ce tunnel et ne plus avoir qu'à la pousser. Hélas...)
- Ne cherchez pas mon titre (complètement larguée, je ne savais plus du tout si j'allais vers du meilleur ou vers du pire)
- Enfin libre... mais détruite ! (ou un truc dans le genre)
- Détruite, mais apaisée... et toujours libre ! (apaisement qui n'a duré que le temps que j'écrive ce titre mais bon, je l'ai laissé pour faire joli et ne pas vous inquiéter outre mesure)
- et enfin l'actuel

Tous ces changements de titre ont été mûrement réfléchis, mis à part "apaisée", et s'inscrivent dans une logique qui m'est très personnelle et résulte des ouragans et des accalmies que j'ai traversées pendant ces 3 ans de fréquentation plus ou moins assidue du forum.

Je repense à l'instant que j'avais aussi pour projet d'adjoindre "alcoolo indépendante" entre parenthèses à mon pseudo.

J'aime bien ce titre actualisé, dirigé vers l'espoir.
C'est un autre état d'esprit, plus allégé, détendu.

Bien sûr Lucie, mais ce n'est qu'une très agréable coïncidence.
Ce titre n'a pas pour objectif de vous plaire.
Le précédent ne vous plaisait pas mais je vous l'ai imposé, comme j'ai imposé un certain temps un certain avatar, quand bien même ledit avatar faisait fuir SABINE au point qu'il lui a été impossible de poster sur mon fil pendant ce laps de temps.
Et pourtant, j'apprécie beaucoup Sabine et je n'ai pas aimé lui faire de la peine.
Je l'ai toujours dit ici, je ne suis pas là pour vous plaire, cependant que bien sûr je suis comme tout un chacun, je me fais plaisir en vous plaisant.

Bien le bonjour très chère Flo

J'aimais bien ce titre
" Vers le bout du tunnel"

Avec ton Avatar
cette main tendue sur ce fil
en équilibre
avec cette " Boule"

Je me plaisais à imaginer
qu'elle te servait de Pendule
pour te diriger vers la sortie :

Vers le Bout du Tunnel !

Je t'embrasse fort Florence!