07 Septembre 2017, 23:26 Bonjour Ă tous les membres!
Après avoir passé du temps à lire pas mal de sujet sur ce forum je décide de me lancer moi aussi.
Donc, pour commencer je m'appelle Lucile, 28 ans vivant à Paris. Et tiens donc... j'ai un gros problème avec cette maladie qui est l'alcoolisme.
J'ai été confrontée aux dégats causés par l'alcool très jeune, ma mère en est décédée il y a 10ans.
Pour ma part j'ai du commencer à boire de manière excessive à cette période là . Au départ surtout pour m'évader et pouvoir oublier mes malheurs, mais cette consommation a pris énormèment d'ampleur et fait maintenant partie de ma vie au quotidien.
Je suis suivie dans un csapa depuis 5 ans dans lequel je vois une psychologue ainsi qu'un médecin addictologue. Je les ai planté plusieurs fois refusant de reconnaitre que j'étais malade. Mais j'essaie de m'y tenir et à assister à tous mes rendez vous depuis plusieurs mois. Je prend conscience que l'alcool est loin d'être mon ami, au contraire et qu'il détruit autour de moi tout ce que je construit et entreprend ( problèmes financiers, risque de perdre mon conjoint très prochainement si je ne stoppe pas cette autodestruction, renfermement sur moi même et difficulté dans mes relations avec mes proches, incapacité certains jours à aler travailler dû à mes tremblements liés au manque... ), enfin je pense que beaucoup de vous sont passés par là également. Du coup après une semaine chaotique de descente aux enfers dûe à de fortes alcoolisations entrainement des black out quotidien, re rendez vous avec l'addicto ce matin. Là j'en ai marre, je ne veux pas tout perdre à cause de l'alcool, il faut que je me sauve de ça car ça va me gacher ma vie! Je suis vraiment motivée mais malgré ça j'ai toujours une envie très forte de consommer de l'alcool. Le médecin m'a represcrit du seresta pour une semaine (je le revois lundi) ainsi que du revia. Le soucis c'est que tout ça je l'ai déjà testé plusieurs fois (revia , aotal, valium, seresta ) ça fonctionne sur une courte durée pendant laquelle j'arrive à être abstinente deux/trois semaines et c'est plutot efficace pour limiter mes crises d'angoisses. Mais la torture liée à mon envie d'alcool est extrémement dure à gérer. Du coup les rechutes sont de plus en plus importantes et en plus de ça, ça me fout un coup au moral. J'ai l'impression que les traitements que l'ont me donne ne m'aident pas à calmer ma dépendance. J'ai glissé dans la conversation avec mon addicto que j'aimerai essayer le baclofene vu les effets positifs que ce médicament a sur beaucoup de gens! Il m'a dit que ça lui arrivait d'en prescrire à certains patients mais que dans mon cas il préférait retenter les anxiolytiques avant (surtout que ce n'est que notre 3ème rendez vous ensemble car mon ancienne addicto a quitté le centre en juillet). Je vais essayer de me battre contre mes démons pour ne pas replonger.. mais je doute que les anxiolytiques puissent me soigner. Peut être que le médecin a estimé que mon cas n'était pas si grave pour me prescrire du baclofene (3/4 bouteilles de vin par jours c'est énorme tout de même), enfin... j'éspère qu'il reviendra sur sa décision!
En tous cas ça fait du bien de s'exprimer un peu et de passer le cap de parler de soi.
Merci de m'avoir lue, je vais essayer de participer le plus activement possible au forum
Après avoir passé du temps à lire pas mal de sujet sur ce forum je décide de me lancer moi aussi.
Donc, pour commencer je m'appelle Lucile, 28 ans vivant à Paris. Et tiens donc... j'ai un gros problème avec cette maladie qui est l'alcoolisme.
J'ai été confrontée aux dégats causés par l'alcool très jeune, ma mère en est décédée il y a 10ans.
Pour ma part j'ai du commencer à boire de manière excessive à cette période là . Au départ surtout pour m'évader et pouvoir oublier mes malheurs, mais cette consommation a pris énormèment d'ampleur et fait maintenant partie de ma vie au quotidien.
Je suis suivie dans un csapa depuis 5 ans dans lequel je vois une psychologue ainsi qu'un médecin addictologue. Je les ai planté plusieurs fois refusant de reconnaitre que j'étais malade. Mais j'essaie de m'y tenir et à assister à tous mes rendez vous depuis plusieurs mois. Je prend conscience que l'alcool est loin d'être mon ami, au contraire et qu'il détruit autour de moi tout ce que je construit et entreprend ( problèmes financiers, risque de perdre mon conjoint très prochainement si je ne stoppe pas cette autodestruction, renfermement sur moi même et difficulté dans mes relations avec mes proches, incapacité certains jours à aler travailler dû à mes tremblements liés au manque... ), enfin je pense que beaucoup de vous sont passés par là également. Du coup après une semaine chaotique de descente aux enfers dûe à de fortes alcoolisations entrainement des black out quotidien, re rendez vous avec l'addicto ce matin. Là j'en ai marre, je ne veux pas tout perdre à cause de l'alcool, il faut que je me sauve de ça car ça va me gacher ma vie! Je suis vraiment motivée mais malgré ça j'ai toujours une envie très forte de consommer de l'alcool. Le médecin m'a represcrit du seresta pour une semaine (je le revois lundi) ainsi que du revia. Le soucis c'est que tout ça je l'ai déjà testé plusieurs fois (revia , aotal, valium, seresta ) ça fonctionne sur une courte durée pendant laquelle j'arrive à être abstinente deux/trois semaines et c'est plutot efficace pour limiter mes crises d'angoisses. Mais la torture liée à mon envie d'alcool est extrémement dure à gérer. Du coup les rechutes sont de plus en plus importantes et en plus de ça, ça me fout un coup au moral. J'ai l'impression que les traitements que l'ont me donne ne m'aident pas à calmer ma dépendance. J'ai glissé dans la conversation avec mon addicto que j'aimerai essayer le baclofene vu les effets positifs que ce médicament a sur beaucoup de gens! Il m'a dit que ça lui arrivait d'en prescrire à certains patients mais que dans mon cas il préférait retenter les anxiolytiques avant (surtout que ce n'est que notre 3ème rendez vous ensemble car mon ancienne addicto a quitté le centre en juillet). Je vais essayer de me battre contre mes démons pour ne pas replonger.. mais je doute que les anxiolytiques puissent me soigner. Peut être que le médecin a estimé que mon cas n'était pas si grave pour me prescrire du baclofene (3/4 bouteilles de vin par jours c'est énorme tout de même), enfin... j'éspère qu'il reviendra sur sa décision!
En tous cas ça fait du bien de s'exprimer un peu et de passer le cap de parler de soi.
Merci de m'avoir lue, je vais essayer de participer le plus activement possible au forum
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