Bonjour Floriane,
ce que tu écris, c'est "ça". Exactement ça.
La solitude, l'enfermement, le mensonge, la force de faire semblant, les lendemains de veille où on y croit parce que qu'on ne boit pas...
Alors chapeau, ça y est, tu as osé
J'ai aussi eu du mal à commencer (suis assez "anti" médicament, et en même temps c'est faux. J'ai pris des grosses doses de cortisone dans ma jeunesse et ça m'a sauvée (en faisant mal aux genoux, en troublant la vision, en gonflant... mais ça m'a sortie d'une maladie "grave". Donc, quand il faut il faut. Et en fait... ça aide:fsb2_yes: )
Donc bravo!
Et puis il y a le forum. Ca, c'est magique. Et quand on s'écroule le nez dans le verre, il y a toujours quelqu'un(e) ou quelques un(e)s.
Bref, tu ne le sais pas encore mais tu es sur la belle route!
Peur du médoc, oui (des EI aussi), peur de quiter la dive bouteille (oui!), surtout ce côté calmant (mais ouiii! L'alcool dénoue, calme!!! le meilleur des AD...
mouaich, demande à mes mômes
(ils n'ont pas ri tous les jours, et la honte, le dégoût de soi, la honte, le dégoût, le désespoir, le je suis sans volonté, nulle, blablabla...
bref car ce mot est po-si-tif!
Ok, ça va jalonner ton chemin, tu t'arrêteras même encore de temps en temps (peut-être) pour pleurer ou gerber sur le bas côté, bref pour te murger un coup, croire que tout cela ne sert à rien, que c'est trop lent, caliméroter un max, enfin, non, ça c'est moi

), dire "je suis "retombée" alors que non, c'est juste un arrêt pipi...
Et aller vers... haha!!! vers ce que nous tendons.
Et là , ça fait quasi deux mois que à part une bière (une simple Jupiler), je n'ai rien bu. Je ne chante pas victoire, hola non, yéméconnais, mais physiquement!!! et moralement!!! le grand Woaw quoi!.
Il n'y a pas photo.
Oui, l'alcool ça déstresse... Donc, ça c'est dans la colonne de gauche (les avantages). A droite, dans l'autre colonne, les désagréments, on peut y aller!
Belle journée à toi, on croise les doigts,
Sol