Béo
03 Novembre 2017, 9:02 Reprise du dernier message
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Alcoolo-indépendance ou délivrance
Dose de confort à 50 mg après une montée à 300 mg
03 Novembre 2017, 9:02 
03 Novembre 2017, 11:25 
03 Novembre 2017, 11:41 Vrai qu'ils foutent la pèche les deux lurons 
Compartimenter est la solution certainement mais pour y parvenir il faut un peu de recul et celui ci est rarement aussi simple à prendre quand on est dans la fournaise.
Compartimenter est la solution certainement mais pour y parvenir il faut un peu de recul et celui ci est rarement aussi simple à prendre quand on est dans la fournaise.
03 Novembre 2017, 12:04 
03 Novembre 2017, 17:04 03 Novembre 2017, 20:12 
03 Novembre 2017, 21:01 04 Novembre 2017, 12:42 04 Novembre 2017, 13:46 Merci tout le monde !
Et comme je peux te comprendre Janine !
Car c'est me retrouver que je suis en train de faire en ce moment.
Je crois que c'est la première chose à faire, avant de retrouver les autres.
Le hic, c'est que c'est bien souvent grâce aux autres qu'on peut se retrouver.
En tout cas, de même que je disais à Floriane que LA solution, c'était forcément SA solution, je te dirais que ta place, elle est là où tu te sens bien.
Que ce soit sur ton fil, celui des autres ou sur le mien, ou encore avec un café devant ma cheminée, ta place est là où ça te plaît.
Et pour finir, je disais à Gégé de garder un peu d'amour pour les autres, mais je peux te dire aussi d'en garder un peu en réserve pour moi lorsque je serai une vieille Tatie Danielle aigrie et grincheuse.
Il m'en faudra des tonnes d'amour lorsque tout le monde m'aura tourné le dos à cause de ça
.
Et comme je peux te comprendre Janine !
Car c'est me retrouver que je suis en train de faire en ce moment.
Je crois que c'est la première chose à faire, avant de retrouver les autres.
Le hic, c'est que c'est bien souvent grâce aux autres qu'on peut se retrouver.
En tout cas, de même que je disais à Floriane que LA solution, c'était forcément SA solution, je te dirais que ta place, elle est là où tu te sens bien.
Que ce soit sur ton fil, celui des autres ou sur le mien, ou encore avec un café devant ma cheminée, ta place est là où ça te plaît.
Et pour finir, je disais à Gégé de garder un peu d'amour pour les autres, mais je peux te dire aussi d'en garder un peu en réserve pour moi lorsque je serai une vieille Tatie Danielle aigrie et grincheuse.
Il m'en faudra des tonnes d'amour lorsque tout le monde m'aura tourné le dos à cause de ça
.
04 Novembre 2017, 14:04 Coucou Florence,
Ca me fait plaisir ce que tu écris.
Se retrouver d'abord soi avant d'être avec les autres ou de se retrouver soi par les autres.
C'est comme la poule et l'oeuf.
Ou l'oeuf et la poule.
Ou le chat qui troune en rond avec sa queue à moins que cela ne soit l'inverse...
Mais j'aurai tendance à bien croire que c'est avec les autres qu'on devient et/ou qu'on se retrouve.
Une future Tatie Danielle ? Connais tu le sketch de Bénureau "La belle-mère" :
https://www.youtube.com/watch?v=ySfW3E--eNg
Bises.
Ca me fait plaisir ce que tu écris.
Se retrouver d'abord soi avant d'être avec les autres ou de se retrouver soi par les autres.
C'est comme la poule et l'oeuf.
Ou l'oeuf et la poule.
Ou le chat qui troune en rond avec sa queue à moins que cela ne soit l'inverse...
Mais j'aurai tendance à bien croire que c'est avec les autres qu'on devient et/ou qu'on se retrouve.
Une future Tatie Danielle ? Connais tu le sketch de Bénureau "La belle-mère" :
https://www.youtube.com/watch?v=ySfW3E--eNg
Bises.
04 Novembre 2017, 14:24 
05 Novembre 2017, 11:31 Citation (Florence..., 04 Novembre 2017, 13:46)
Car c'est me retrouver que je suis en train de faire en ce moment.
Je crois que c'est la première chose à faire, avant de retrouver les autres.
Le hic, c'est que c'est bien souvent grâce aux autres qu'on peut se retrouver.
Et oui!
D'autant que je crois qu'ils sont souvent bienveillants alors qu'on est persuadé du contraire ( @ ). Pas tous hein, mais beaucoup.
Citation (Florence..., 04 Novembre 2017, 14:24)
Question ressemblance avec une belle-mère, je suis tranquille.
Chuis pas belle et mes enfants n'ont pas envie de se marier.
Chuis pas belle et mes enfants n'ont pas envie de se marier.
C'est sûrement parce que t'es pas belle qu'ils ne veulent pas se marier.
Histoire de transmission
05 Novembre 2017, 20:31 Édit : Oui Gégé, je sais que c'est long mais tu vas voir, c'est rigolo !
(Enfin moi je trouve)
Donc tu peux tout lire pour une fois.
Merci Kitou !
Ce que tu me dis me touche beaucoup même si chaque fois que quelqu'un ici me dit des choses de cette teneur, je pense "Ah la la ! Ils disent ça mais ils ne me connaissent que très peu. Sans doute changeraient-ils d'avis s'ils me voyaient vraiment".
En même temps, je pense cela aussi lorsqu'on me dit que j'impressionne, parce que qu'en live, quand je rencontre quelqu'un, c'est toujours moi l'impressionnée et non l'impressionnante.
Je vais leur demander si c'est à cause de ça BB.
Pour le reste, j'avais l'intention de vous dire des choses très sérieuses aujourd'hui, mais c'était sans compter mon rendez-vous chez mon psy hier.
L'urgence est donc plutôt à la rigolade parce que oui, je me suis bien marrée chez mon psy, dans la salle d'attente dans un premier temps, puis dans son cabinet avec lui dans un second, lorsque je lui ai raconté ce que j'y avais vu et entendu.
Préambule
J'ai déjà usé deux psys avant celui-là et chez les deux premiers, je n'attendais jamais et la configuration des lieux était telle que je ne rencontrais aucun autre patient lors de mes visites.
Les portes étaient toujours fermées et les patients qui sortaient du cabinet ne repassaient pas par la salle d'attente pour sortir.
D'autre part les lieux étaient insonorisés et on n'entendait rien des consultations.
Le psy chez lequel je vais, c'est tout à fait différent.
Il a toujours énormément de retard et il m'arrive fréquemment de me retrouver avec plusieurs autres patients dans une salle d'attente particulièrement lugubre.
De plus, si je n'entends pas ce que raconte mon psy à ses patients parce qu'il ne parle pas du tout fort, je capte parfois mot pour mot ce que ses patients lui disent, d'autant plus qu'il y en a qui sont un peu particuliers et qui pensent probablement qu'une fois le pied mis dans le cabinet, le monde extérieur n'existe plus.
Bref, c'est souvent assez folklo et hier, ça l'a été particulièrement.
Quand je suis arrivée, il y avait deux femmes dans la salle d'attente.
Le première, je la connais bien parce qu'elle est souvent ma compagne d'infortune.
A elle seule elle mériterait un sketch.
Je ne vais pas tout vous raconter de ses discours et de son allure parce que c'est pas beau de colporter ce genre de truc mais sincèrement et sans méchanceté aucune, c'est vraiment tout un poème.
Je vais juste m'en tenir au fait que je connais tout d'elle : le nom de ses chats et de ses belles sœurs, ses petits et ses grands bobos etc.
Mais elle est très aimable et s'intéresse à beaucoup de choses. Elle est par exemple fascinée par ma housse de portable faite maison en vernicollage (que certains ont déjà vue ici d'ailleurs puisque j'en avais fait une photo).
Je lui ai donc expliqué comment il fallait faire parce que c'est très simple mais elle n'a jamais voulu se lancer dans "l'aventure".
Bref, je l'aime bien et je l'aime bien d'autant plus que lorsque c'est son tour, ça ne dure jamais longtemps.
Donc y avait elle et elle était fidèle à elle-même.
L'autre dame était une nouvelle d'apparence tout à fait conventionnelle et je n'en connaissais rien.
Je veux dire par là que je n'en connaissais rien en arrivant.
Parce qu'au bout de 10 minutes, je savais quasiment tout d'elle.
Pourquoi elle avait sombré dans la dépression à cause du harcèlement moral subi x années plus tôt à son boulot qui était un emploi dans la sécu et comment elle s'en était sortie et comment elle avait replongé il y a quelques semaines du fait qu'elle avait trouvé un petit chat abandonné dans la forêt qu'elle avait récupéré mais pas pu garder alors confié à une voisine à qui l'on aurait donné le bon dieu sans confession mais qui s'est avérée être une vilaine femme cruelle avec le petit chat et que c'est pour ça qu'elle était à nouveau très mal mais qu'elle ne la ratait pas à chaque fois qu'elle la voyait et qu'elle allait faire en sorte que mais qu'en attendant elle devait reprendre des somnifères et des anxiolytiques et que tenez c'est ça que je prends (elle me les a sortis de son sac pour me les montrer) et que...
Du coup, je lui ai conseillé d'essayer la phytothérapie, voire un peu de Donormyl qui est un somnifère assez doux.
Enfin voilà quoi ! Vous savez, maintenant, lorsque vous allez chez le dentiste ou chez l'ophtalmo, vous avez souvent droit à une préconsultation juste avant d'entrer dans le cabinet.
On prend des radios de vos dents, des mesures de votre vue etc, comme ça, le terrain est un peu déblayé quand vous faites face au médecin.
Et bien là , c'est un peu comme si j'avais donné une préconsultation psy à cette dame, bien sympathique au demeurant.
Autre petite anecdote surprenante hier...
La dame qui était dans le cabinet lorsque je suis arrivée, est repartie puis revenue un quart d'heure après alors que mon psy était avec la patiente suivante.
Elle a carrément frappé à la porte du cabinet et comme mon psy ne s'est pas précipité pour lui ouvrir, et ben... elle a ouvert la porte et elle est entrée !
Ce n'est pas non plus la première fois que je vois ça chez lui que l'ex-patient revienne pour frapper à la porte.
Mais qu'il entre, ça, je n'avais encore jamais vu.
Ah oui et puis j'oubliais...
Quand la dame que je connais bien quitte la salle d'attente, elle me dit toujours aurevoir et là en plus, elle m'a dit merci...
J'oubliais aussi...
Si on n'entendait pas ce que mon psy disait, on l'entendait quand même tousser et ça, ça a été un gros sujet d'inquiétude pour mes deux acolytes.
Allaient-elles repartir d'ici avec une grippe ?
Et dans tout ça, moi qui pensais tuer mon attente en jouant à Duel Quiz contre Édouard que j'ai réussi à entraîner dans le vice du jeu, et ben j'ai même pas pu !!!
Message édité 2 fois, dernière édition par Florence..., 05 Novembre 2017, 20:55
(Enfin moi je trouve)
Donc tu peux tout lire pour une fois
.Merci Kitou !
Ce que tu me dis me touche beaucoup même si chaque fois que quelqu'un ici me dit des choses de cette teneur, je pense "Ah la la ! Ils disent ça mais ils ne me connaissent que très peu. Sans doute changeraient-ils d'avis s'ils me voyaient vraiment".
En même temps, je pense cela aussi lorsqu'on me dit que j'impressionne, parce que qu'en live, quand je rencontre quelqu'un, c'est toujours moi l'impressionnée et non l'impressionnante.
Je vais leur demander si c'est à cause de ça BB
.Pour le reste, j'avais l'intention de vous dire des choses très sérieuses aujourd'hui, mais c'était sans compter mon rendez-vous chez mon psy hier.
L'urgence est donc plutôt à la rigolade parce que oui, je me suis bien marrée chez mon psy, dans la salle d'attente dans un premier temps, puis dans son cabinet avec lui dans un second, lorsque je lui ai raconté ce que j'y avais vu et entendu.
Préambule
J'ai déjà usé deux psys avant celui-là et chez les deux premiers, je n'attendais jamais et la configuration des lieux était telle que je ne rencontrais aucun autre patient lors de mes visites.
Les portes étaient toujours fermées et les patients qui sortaient du cabinet ne repassaient pas par la salle d'attente pour sortir.
D'autre part les lieux étaient insonorisés et on n'entendait rien des consultations.
Le psy chez lequel je vais, c'est tout à fait différent.
Il a toujours énormément de retard et il m'arrive fréquemment de me retrouver avec plusieurs autres patients dans une salle d'attente particulièrement lugubre.
De plus, si je n'entends pas ce que raconte mon psy à ses patients parce qu'il ne parle pas du tout fort, je capte parfois mot pour mot ce que ses patients lui disent, d'autant plus qu'il y en a qui sont un peu particuliers et qui pensent probablement qu'une fois le pied mis dans le cabinet, le monde extérieur n'existe plus.
Bref, c'est souvent assez folklo et hier, ça l'a été particulièrement.
Quand je suis arrivée, il y avait deux femmes dans la salle d'attente.
Le première, je la connais bien parce qu'elle est souvent ma compagne d'infortune.
A elle seule elle mériterait un sketch.
Je ne vais pas tout vous raconter de ses discours et de son allure parce que c'est pas beau de colporter ce genre de truc mais sincèrement et sans méchanceté aucune, c'est vraiment tout un poème.
Je vais juste m'en tenir au fait que je connais tout d'elle : le nom de ses chats et de ses belles sœurs, ses petits et ses grands bobos etc.
Mais elle est très aimable et s'intéresse à beaucoup de choses. Elle est par exemple fascinée par ma housse de portable faite maison en vernicollage (que certains ont déjà vue ici d'ailleurs puisque j'en avais fait une photo).
Je lui ai donc expliqué comment il fallait faire parce que c'est très simple mais elle n'a jamais voulu se lancer dans "l'aventure".
Bref, je l'aime bien et je l'aime bien d'autant plus que lorsque c'est son tour, ça ne dure jamais longtemps.
Donc y avait elle et elle était fidèle à elle-même.
L'autre dame était une nouvelle d'apparence tout à fait conventionnelle et je n'en connaissais rien.
Je veux dire par là que je n'en connaissais rien en arrivant.
Parce qu'au bout de 10 minutes, je savais quasiment tout d'elle.
Pourquoi elle avait sombré dans la dépression à cause du harcèlement moral subi x années plus tôt à son boulot qui était un emploi dans la sécu et comment elle s'en était sortie et comment elle avait replongé il y a quelques semaines du fait qu'elle avait trouvé un petit chat abandonné dans la forêt qu'elle avait récupéré mais pas pu garder alors confié à une voisine à qui l'on aurait donné le bon dieu sans confession mais qui s'est avérée être une vilaine femme cruelle avec le petit chat et que c'est pour ça qu'elle était à nouveau très mal mais qu'elle ne la ratait pas à chaque fois qu'elle la voyait et qu'elle allait faire en sorte que mais qu'en attendant elle devait reprendre des somnifères et des anxiolytiques et que tenez c'est ça que je prends (elle me les a sortis de son sac pour me les montrer) et que...
Du coup, je lui ai conseillé d'essayer la phytothérapie, voire un peu de Donormyl qui est un somnifère assez doux.
Enfin voilà quoi ! Vous savez, maintenant, lorsque vous allez chez le dentiste ou chez l'ophtalmo, vous avez souvent droit à une préconsultation juste avant d'entrer dans le cabinet.
On prend des radios de vos dents, des mesures de votre vue etc, comme ça, le terrain est un peu déblayé quand vous faites face au médecin.
Et bien là , c'est un peu comme si j'avais donné une préconsultation psy à cette dame, bien sympathique au demeurant.
Autre petite anecdote surprenante hier...
La dame qui était dans le cabinet lorsque je suis arrivée, est repartie puis revenue un quart d'heure après alors que mon psy était avec la patiente suivante.
Elle a carrément frappé à la porte du cabinet et comme mon psy ne s'est pas précipité pour lui ouvrir, et ben... elle a ouvert la porte et elle est entrée !
Ce n'est pas non plus la première fois que je vois ça chez lui que l'ex-patient revienne pour frapper à la porte.
Mais qu'il entre, ça, je n'avais encore jamais vu.
Ah oui et puis j'oubliais...
Quand la dame que je connais bien quitte la salle d'attente, elle me dit toujours aurevoir et là en plus, elle m'a dit merci...
J'oubliais aussi...
Si on n'entendait pas ce que mon psy disait, on l'entendait quand même tousser et ça, ça a été un gros sujet d'inquiétude pour mes deux acolytes.
Allaient-elles repartir d'ici avec une grippe ?
Et dans tout ça, moi qui pensais tuer mon attente en jouant à Duel Quiz contre Édouard que j'ai réussi à entraîner dans le vice du jeu, et ben j'ai même pas pu !!!
05 Novembre 2017, 21:13 bof bof je trouve que j ai produit un énorme effort pour tout lire
et je n ai pas u la récompense que j attendis
j étais aller aux toilette avant de lire des fois que
et bien même pas u de fourire
ah ah ah
et je n ai pas u la récompense que j attendis
j étais aller aux toilette avant de lire des fois que
et bien même pas u de fourire
ah ah ah
05 Novembre 2017, 21:20 Ben tant pis pour toi Gégé !
La prochaine fois que ce sera long, je ne te préviendrai pas et tu seras bien obligé de tout lire pour t'en rendre compte.
Et je suis pas là pour te plaire hein !
Je veux bien faire quelques efforts mais bon...
La prochaine fois que ce sera long, je ne te préviendrai pas et tu seras bien obligé de tout lire pour t'en rendre compte.
Et je suis pas là pour te plaire hein !
Je veux bien faire quelques efforts mais bon...
05 Novembre 2017, 21:23 ne force pas trop sa pourrai te fatiguer
et tu risquerais une rechute
et tu risquerais une rechute
05 Novembre 2017, 21:26 
05 Novembre 2017, 22:17 Béo
06 Novembre 2017, 2:08 
06 Novembre 2017, 22:59 07 Novembre 2017, 12:22 J'essaie effectivement, KITOU, d'être la plus authentique que possible ici.
J'ai pas tout compris THEORBE.
Oui LUCIE, et ce n'est pas que dans la salle d'attente de mon psy.
Dans la rue, dans les magasins, c'est très souvent que les gens viennent me raconter leur vie.
Alors que je sois à leur écoute, je ne le nie pas, mais comment peuvent-ils le savoir ?
Pour ce qui est de mon deal avec Gégé, je m'apprêtais à te répondre qu'il fallait que je lui demande si je pouvais en parler ou pas.
Mais Gégé a été plus rapide que moi.
C'est toi le petit vicieux GÉGÉ.
Perso, aucune idée malsaine ne m'avait effleuré jusqu'à ce que tu en parles
.
J'ai pas tout compris THEORBE.Oui LUCIE, et ce n'est pas que dans la salle d'attente de mon psy.
Dans la rue, dans les magasins, c'est très souvent que les gens viennent me raconter leur vie.
Alors que je sois à leur écoute, je ne le nie pas, mais comment peuvent-ils le savoir ?
Pour ce qui est de mon deal avec Gégé, je m'apprêtais à te répondre qu'il fallait que je lui demande si je pouvais en parler ou pas.
Mais Gégé a été plus rapide que moi.
C'est toi le petit vicieux GÉGÉ.
Perso, aucune idée malsaine ne m'avait effleuré jusqu'à ce que tu en parles
.Béo
07 Novembre 2017, 15:37 Citation (Florence..., 07 Novembre 2017, 12:22)
J'essaie effectivement, KITOU, d'être la plus authentique que possible ici.
J'ai pas tout compris THEORBE.
Oui LUCIE, et ce n'est pas que dans la salle d'attente de mon psy.
Dans la rue, dans les magasins, c'est très souvent que les gens viennent me raconter leur vie.
Alors que je sois à leur écoute, je ne le nie pas, mais comment peuvent-ils le savoir ?
Pour ce qui est de mon deal avec Gégé, je m'apprêtais à te répondre qu'il fallait que je lui demande si je pouvais en parler ou pas.
Mais Gégé a été plus rapide que moi.
C'est toi le petit vicieux GÉGÉ.
Perso, aucune idée malsaine ne m'avait effleuré jusqu'à ce que tu en parles.
J'ai pas tout compris THEORBE.Oui LUCIE, et ce n'est pas que dans la salle d'attente de mon psy.
Dans la rue, dans les magasins, c'est très souvent que les gens viennent me raconter leur vie.
Alors que je sois à leur écoute, je ne le nie pas, mais comment peuvent-ils le savoir ?
Pour ce qui est de mon deal avec Gégé, je m'apprêtais à te répondre qu'il fallait que je lui demande si je pouvais en parler ou pas.
Mais Gégé a été plus rapide que moi.
C'est toi le petit vicieux GÉGÉ.
Perso, aucune idée malsaine ne m'avait effleuré jusqu'à ce que tu en parles
.Ben le psy, secteur 2... m'a demandé si j'avais une bonne mutuelle, et hop, 83.03 € pour 25 minutes.
Il exagère pas un peu ?
07 Novembre 2017, 15:51 C'est sûr que si je compare avec moi...
46,70€ la séance d'au moins une heure (parfois c'est moi qui abrège en sortant mon carnet de chèques parce qu'il trouve toujours quelque chose à me dire).
Et j'ai souvent droit à une heure supplémentaire... dans la salle d'attente.
Je suis remboursée de la quasi totalité.
Je ne sais plus exactement car les tarifs ont changé y a pas longtemps mais avant, c'était 43,70 et j'étais remboursée de plus de 40€.
Ce psy pratique aussi l'hypnose.
50€ dans ce cas-là , remboursés sur la même base que pour les consultations normales.
Bref, à ce niveau-là , je n'ai vraiment pas à me plaindre.
46,70€ la séance d'au moins une heure (parfois c'est moi qui abrège en sortant mon carnet de chèques parce qu'il trouve toujours quelque chose à me dire).
Et j'ai souvent droit à une heure supplémentaire... dans la salle d'attente
.Je suis remboursée de la quasi totalité.
Je ne sais plus exactement car les tarifs ont changé y a pas longtemps mais avant, c'était 43,70 et j'étais remboursée de plus de 40€.
Ce psy pratique aussi l'hypnose.
50€ dans ce cas-là , remboursés sur la même base que pour les consultations normales.
Bref, à ce niveau-là , je n'ai vraiment pas à me plaindre.
Béo
07 Novembre 2017, 17:18 Citation (Florence..., 07 Novembre 2017, 15:51)
C'est sûr que si je compare avec moi...
46,70€ la séance d'au moins une heure (parfois c'est moi qui abrège en sortant mon carnet de chèques parce qu'il trouve toujours quelque chose à me dire).
Et j'ai souvent droit à une heure supplémentaire... dans la salle d'attente.
Je suis remboursée de la quasi totalité.
Je ne sais plus exactement car les tarifs ont changé y a pas longtemps mais avant, c'était 43,70 et j'étais remboursée de plus de 40€.
Ce psy pratique aussi l'hypnose.
50€ dans ce cas-là , remboursés sur la même base que pour les consultations normales.
Bref, à ce niveau-là , je n'ai vraiment pas à mvint e plaindre.
46,70€ la séance d'au moins une heure (parfois c'est moi qui abrège en sortant mon carnet de chèques parce qu'il trouve toujours quelque chose à me dire).
Et j'ai souvent droit à une heure supplémentaire... dans la salle d'attente
.Je suis remboursée de la quasi totalité.
Je ne sais plus exactement car les tarifs ont changé y a pas longtemps mais avant, c'était 43,70 et j'étais remboursée de plus de 40€.
Ce psy pratique aussi l'hypnose.
50€ dans ce cas-là , remboursés sur la même base que pour les consultations normales.
Bref, à ce niveau-là , je n'ai vraiment pas à mvint e plaindre.
J'attends de voir combien le RG + complémentaire vont donner......
Lui, refuse les chèques, trop compliqué a-t-il dit : bref CB.... et un prix de malade.
Bon, je ne vais me relancer dans les psychiatres quand même .... ... quoique je trouvex cel char : je n'ai pas encire trouvédediomooeoeelettre
cc
07 Novembre 2017, 18:54 Oui mais Gégé, c'est assez logique : comme tu en as parlé en public, le public demande des précisions.
Ah ! Kitou ! Tu mets le doigt juste là où il faut parce qu'avec les animaux, c'est encore pire (ou mieux selon que j'ai du temps à leur consacrer ou non).
Il y a une multitude de bestioles qui me tombent dessus tout le temps et que je sauve plus ou moins ou que j'apprivoise plus ou moins, ou que je côtoie sans difficultés.
Ceux qui me connaissent depuis longtemps ici le savent bien.
J'ai camaradé avec un tas d'animaux dès toute petite (mes parents avaient une ferme) et en plus des animaux de la ferme, j'ai fréquenté un renard, des couleuvres, des hérissons, une corneille etc.
Et le chat de mes voisins...
Quand j'ai emménagé dans ma maison il y a un peu plus de deux ans, mes voisins m'ont prévenu que leur chat ne se laissait pas approcher facilement.
15 jours plus tard, je le prenais dans mes bras sans qu'il cherche à s'en échapper.
Et ce chat qui chasse tous les chats du voisinage s'entend à merveille avec le mien.
D'ailleurs, quand je vais pas bien, j'ai tendance à me rapprocher des animaux et je me dis qu'il n'y a vraiment qu'avec eux que je me sens bien.
Il y a quelques temps, Théorbe, je disais sur ce fil qu'il faudrait qu'on puisse aller chez le psy comme on va chercher du sel chez l'épicier lorsqu'on n'en a plus.
Pour l'accessibilité au niveau du coût déjà , mais aussi pour que cesse cette connotation négative et péjorative qu'entraîne le fait de consulter ce genre de professionnel.
Hélas, on est bien loin de ça.
Et "quoique je trouvex cel char : je n'ai pas encire trouvédediomooeoeelettre", mais je comprends encore pas...
Je vais quand même m'essayer à une traduction et tu me diras si j'ai bon : quoique je trouve cela cher, je n'ai pas encore trouvé de modèle de lettre.
Mais si c'est ça, ça tient debout grammaticalement parlant mais je n'en comprends encore pas véritablement le sens.
Ah ! Kitou ! Tu mets le doigt juste là où il faut parce qu'avec les animaux, c'est encore pire (ou mieux selon que j'ai du temps à leur consacrer ou non).
Il y a une multitude de bestioles qui me tombent dessus tout le temps et que je sauve plus ou moins ou que j'apprivoise plus ou moins, ou que je côtoie sans difficultés.
Ceux qui me connaissent depuis longtemps ici le savent bien.
J'ai camaradé avec un tas d'animaux dès toute petite (mes parents avaient une ferme) et en plus des animaux de la ferme, j'ai fréquenté un renard, des couleuvres, des hérissons, une corneille etc.
Et le chat de mes voisins...
Quand j'ai emménagé dans ma maison il y a un peu plus de deux ans, mes voisins m'ont prévenu que leur chat ne se laissait pas approcher facilement.
15 jours plus tard, je le prenais dans mes bras sans qu'il cherche à s'en échapper.
Et ce chat qui chasse tous les chats du voisinage s'entend à merveille avec le mien.
D'ailleurs, quand je vais pas bien, j'ai tendance à me rapprocher des animaux et je me dis qu'il n'y a vraiment qu'avec eux que je me sens bien.
Il y a quelques temps, Théorbe, je disais sur ce fil qu'il faudrait qu'on puisse aller chez le psy comme on va chercher du sel chez l'épicier lorsqu'on n'en a plus.
Pour l'accessibilité au niveau du coût déjà , mais aussi pour que cesse cette connotation négative et péjorative qu'entraîne le fait de consulter ce genre de professionnel.
Hélas, on est bien loin de ça.
Et "quoique je trouvex cel char : je n'ai pas encire trouvédediomooeoeelettre",
mais je comprends encore pas...Je vais quand même m'essayer à une traduction et tu me diras si j'ai bon : quoique je trouve cela cher, je n'ai pas encore trouvé de modèle de lettre.
Mais si c'est ça, ça tient debout grammaticalement parlant mais je n'en comprends encore pas véritablement le sens.
07 Novembre 2017, 19:48 Béo
07 Novembre 2017, 23:37 Citation (Florence..., 07 Novembre 2017, 18:54)
Et "quoique je trouvex cel char : je n'ai pas encire trouvédediomooeoeelettre",
mais je comprends encore pas...Je vais quand même m'essayer à une traduction et tu me diras si j'ai bon : quoique je trouve cela cher, je n'ai pas encore trouvé de modèle de lettre.
Mais si c'est ça, ça tient debout grammaticalement parlant mais je n'en comprends encore pas véritablement le sens.
Cela devait être un truc dans le genre : je n'avais pas dormi depuis plus deux 2 jours....
Toutes mes excuses, même moi, je doute sur la signification....
Ce serait drôle si ce n'était pathétique !
3ises
Béo
08 Novembre 2017, 0:07 08 Novembre 2017, 7:33 Béo
08 Novembre 2017, 11:35 08 Novembre 2017, 12:06 Béo
08 Novembre 2017, 14:26 Je vous avais promis du sérieux, en voilà ...
Quand je suis arrivée sur le forum, en avril 2014, on ne savait pas encore que moins d'alcool voire pas du tout = moins d'EI et seuil atteint à une moindre dose.
Maintenant, on le sait !
Il est donc de notre devoir d'en informer les nouveaux venus.
Oui mais...
Je constate que de plus en plus, on érige ce protocole en modèle (même si ça n'apparaît qu'en filigrane dans nos posts et que ce n'est pas clairement énoncé), ce qui n'est pas sans danger.
En effet, je vois de plus en plus de membres qui culpabilisent dès qu'ils ont pris un coup de trop lors des premières semaines de traitement.
On sent une gêne à travers leurs posts quand ils racontent qu'ils ont craqué.
Du coup, l'estime de soi, déjà bien mise à mal chez tout bon alcoolique qui se respecte, s'en trouve encore amoindrie.
"Pourquoi certaines personnes arrivent-elles à ne pas boire et pas moi ?
Parce que je suis faible, parce que je n'ai pas de volonté, parce que je suis nul, parce que..."
Et BOUM
on se retrouve dans le schéma qu'on essaie par ailleurs de démonter.
Bref, informer oui, mais insister non, même si ça reste de l'ordre du conseil et non de l'injonction.
Personne ne dit effectivement qu'il ne faut pas boire, mais c'est peut-être ce qu'un alcoolique lambda risque d'entendre en arrivant ici.
Perso, si je débarquais maintenant sur le forum, je pense que j'hésiterais à me lancer dans l'aventure par peur de ne pas y arriver et de me sentir encore plus nulle à côté de tous ces membres qui réussissent à diminuer drastiquement voire complètement leur conso.
Sans compter qu'en faisant abstinence dès le départ, on ne discerne pas forcément très bien la part qui revient à notre propre volonté et celle qui revient à l'efficacité du baclo.
La moindre goutte d'alcool nous effraie (j'ai vu beaucoup d'abstinents avoir peur de se tester) et c'est alors que reviennent en force les anciens poncifs : "Et si un verre allait me faire replonger ?".
L'alcool a longtemps été pour nous un faux amis.
Sorti du déni et avec le désir de nous soigner, il devient notre pire ennemi.
Le but du traitement n'est pas, me semble-t-il, d'anéantir cet ennemi mais de l'apprivoiser, de le remettre à sa place dans notre vie, place qu'il n'aurait jamais dû quitter, celle d'un plaisir gustatif et convivial.
Je viens tout juste de voir ton post, Théorbe.
Probablement oui, pour les bêtises, mais il n'est pas trop tard pour envisager les choses sous un autre aspect et faire de cette hypersensibilité un atout plutôt qu'un fardeau.
Message édité 3 fois, dernière édition par Florence..., 08 Novembre 2017, 14:30
Quand je suis arrivée sur le forum, en avril 2014, on ne savait pas encore que moins d'alcool voire pas du tout = moins d'EI et seuil atteint à une moindre dose.
Maintenant, on le sait !
Il est donc de notre devoir d'en informer les nouveaux venus.
Oui mais...
Je constate que de plus en plus, on érige ce protocole en modèle (même si ça n'apparaît qu'en filigrane dans nos posts et que ce n'est pas clairement énoncé), ce qui n'est pas sans danger.
En effet, je vois de plus en plus de membres qui culpabilisent dès qu'ils ont pris un coup de trop lors des premières semaines de traitement.
On sent une gêne à travers leurs posts quand ils racontent qu'ils ont craqué.
Du coup, l'estime de soi, déjà bien mise à mal chez tout bon alcoolique qui se respecte, s'en trouve encore amoindrie.
"Pourquoi certaines personnes arrivent-elles à ne pas boire et pas moi ?
Parce que je suis faible, parce que je n'ai pas de volonté, parce que je suis nul, parce que..."
Et BOUM
on se retrouve dans le schéma qu'on essaie par ailleurs de démonter.Bref, informer oui, mais insister non, même si ça reste de l'ordre du conseil et non de l'injonction.
Personne ne dit effectivement qu'il ne faut pas boire, mais c'est peut-être ce qu'un alcoolique lambda risque d'entendre en arrivant ici.
Perso, si je débarquais maintenant sur le forum, je pense que j'hésiterais à me lancer dans l'aventure par peur de ne pas y arriver et de me sentir encore plus nulle à côté de tous ces membres qui réussissent à diminuer drastiquement voire complètement leur conso.
Sans compter qu'en faisant abstinence dès le départ, on ne discerne pas forcément très bien la part qui revient à notre propre volonté et celle qui revient à l'efficacité du baclo.
La moindre goutte d'alcool nous effraie (j'ai vu beaucoup d'abstinents avoir peur de se tester) et c'est alors que reviennent en force les anciens poncifs : "Et si un verre allait me faire replonger ?".
L'alcool a longtemps été pour nous un faux amis.
Sorti du déni et avec le désir de nous soigner, il devient notre pire ennemi.
Le but du traitement n'est pas, me semble-t-il, d'anéantir cet ennemi mais de l'apprivoiser, de le remettre à sa place dans notre vie, place qu'il n'aurait jamais dû quitter, celle d'un plaisir gustatif et convivial.
Je viens tout juste de voir ton post, Théorbe.
Probablement oui, pour les bêtises, mais il n'est pas trop tard pour envisager les choses sous un autre aspect et faire de cette hypersensibilité un atout plutôt qu'un fardeau.
08 Novembre 2017, 15:29 Citation (Florence..., 08 Novembre 2017, 7:33)
Et ce "tétanisant de beauté", ça me fait penser à ce que j'ai écouté hier soir.
Il s'agit de Guy Carlier qui parle d'une chanson qu'il a aimée, qui l'a ému, et ce que j'ai aimé et ce qui m'a émue, moi, c'est la façon dont il en a parlé.
Je vais tâcher de mettre le lien mais pas sûre que j'y arrive depuis mon portable...
Quand la critique d'une chanson est peut-être plus belle que la chanson...
Super ! Ça marche !
À écouter cette chronique de Carlier, j'en ai des frissons.
C'est étrange.
Aucune chronique de quoi que ce soit ne m'avait déjà fait cet effet.
Un grand merci pour ce partage, très prenant
Concernant ton dernier post, je suis +++ d'accord avec toi, d'abord apprivoiser le baclo, et reparler de la patience, que toute trébuche est normale et même constructive, que certains ont bu jusqu'à la veille de l'indifférence
Toutes ces choses que l'on disait effectivement à l'époque, 2013 2014
Lorsque j'ai trouvé le forum, sortant de beaucoup d'années d'abstinence, je cherchais juste quelque chose pour limiter les dégâts, c'est quand j'ai vu qu'avec le baclo, on avait le droit de boire, que ça m'a parlé dierctement
Et super ton récit de la salle d'attente
08 Novembre 2017, 16:15 08 Novembre 2017, 16:54 08 Novembre 2017, 17:08 Exactement !
C'est ce que nous avons dit sur le fil de kitou Florence
C'est ce que nous avons dit sur le fil de kitou Florence
08 Novembre 2017, 18:09 Béo
08 Novembre 2017, 19:56 Béo
08 Novembre 2017, 19:57 
08 Novembre 2017, 22:01 
09 Novembre 2017, 13:38 Avertissement :
Gégé, il n'y a rien dans ce post qui parle de toi alors tu peux te dispenser de lire.
Alors là , vraiment, vous me comblez !
Même si j'aime parfois mettre un peu d'agitation dans les situations qui s'enlisent, j'apprécie surtout le fait de fédérer.
Honnêtement, suite à mon post, je m'attendais plutôt à une levée de boucliers.
C'est un peu comme lorsque je vais chez le médecin.
J'y vais la trouille au ventre qu'il me découvre une tumeur et j'en ressors avec un contrôle technique OK.
J'y vais les doigts dans le nez et j'en ressors avec une liste de défauts à corriger impérativement et je suis bonne pour la contre-visite.
Ça fait que maintenant, je m'efforce d'avoir peur avant chaque rendez-vous médical.
Plus sérieusement, je vais vous raconter ici la façon dont j'ai procédé pour venir à bout de l'alcool en douceur.
Et en lenteur aussi, mais cette lenteur est surtout liée à des évènements extérieurs qui m'ont perturbée dans ma démarche.
Je pense que ça ne servira à rien à ceux qui ont posté ici et qui sont tous quasiment sortis d'affaire, mais peut-être que d'autres pourront y trouver par-ci par-là des petites choses qui pourront les aider.
D'abord, il faut savoir que j'ai une tendance à fuir toutes les obligations.
Je grince toujours des dents quand on m'impose quelque chose alors que je suis tout à fait capable d'y venir lorsque ça part de moi.
Alors dans un premier temps, j'ai observé ma consommation sans la moindre restriction.
Admettons 20cl de pastis pur par apéro (c'est à peu près ce que je consommais, un peu moins parfois un peu plus d'autres fois).
En fait avant, cette quantité, je la buvais en en prenant 8cl (par exemple), puis 8 autres, puis...
Je crois que ça me permettait de faire la politique de l'autruche à savoir que ça ne me donnait qu'une idée floue, puisque morcelée, de ma consommation.
Là , je me suis versée 20 cl d'un coup, et mon objectif n°1, c'était de ne pas me resservir.
Mon objectif n° 2, si possible, c'était d'en remettre dans la bouteille (j'allais quand même pas jeter ça dans l'évier et comme je le buvais pur et que j'étais la seule à boire ça à la maison, remettre dans la bouteille ne me gênait pas).
Donc là , au départ, j'ai tout bu, mais je ne me suis pas resservie.
Peu à peu, le baclo a fait son effet et j'en ai remis dans la bouteille.
C'était mon petit plaisir à moi, d'en remettre dans la bouteille.
Une satisfaction à chaque fois.
Quand j'ai vu que j'arrivais à ne me contenter que de 15 cl à tous les coups et sans me restreindre, je ne me suis servie que ça et j'ai recommencé la même chose à partir de cette dose et ainsi de suite.
Pendant ce temps-là , j'augmentais ma dose de baclo qui devenait de plus en plus efficace.
Du coup, je n'ai souffert d'aucune restriction.
Et comme je ne me restreignais pas, j'étais plus zen et je n'y pensais pas tout le temps et du coup comme j'étais plus zen, j'avais moins envie de boire.
Et hop, d'un cercle vicieux, je suis passée à un cercle vertueux, sans douleur.
Ma conso a donc baissé de façon spectaculaire les premiers mois.
Après, ça a été moins spectaculaire mais c'est surtout à cause des aléas que j'ai cités ci-dessus.
C'est pour cela que mon parcours n'est vraiment pas un modèle, même si, je l'espère, on peut en retirer un certain enseignement.
Pour finir, forte de cette expérience avec l'alcool et le baclo, j'ai procédé de la même manière avec le tabac et l'e-clope.
Résultat : alors que l'an dernier à cette époque je fumais environ 30 clopes par jour, je n'ai fumé qu'une seule clope (en juin) du 26 janvier à maintenant.
PS pour Alexandre : tu ne me connais pas mais moi je te connais et j'apprécie la plupart de tes interventions.
Message édité 2 fois, dernière édition par Florence..., 09 Novembre 2017, 13:40
Gégé, il n'y a rien dans ce post qui parle de toi alors tu peux te dispenser de lire
. Alors là , vraiment, vous me comblez !
Même si j'aime parfois mettre un peu d'agitation dans les situations qui s'enlisent, j'apprécie surtout le fait de fédérer.
Honnêtement, suite à mon post, je m'attendais plutôt à une levée de boucliers.
C'est un peu comme lorsque je vais chez le médecin.
J'y vais la trouille au ventre qu'il me découvre une tumeur et j'en ressors avec un contrôle technique OK.
J'y vais les doigts dans le nez et j'en ressors avec une liste de défauts à corriger impérativement et je suis bonne pour la contre-visite.
Ça fait que maintenant, je m'efforce d'avoir peur avant chaque rendez-vous médical
.Plus sérieusement, je vais vous raconter ici la façon dont j'ai procédé pour venir à bout de l'alcool en douceur.
Et en lenteur aussi, mais cette lenteur est surtout liée à des évènements extérieurs qui m'ont perturbée dans ma démarche.
Je pense que ça ne servira à rien à ceux qui ont posté ici et qui sont tous quasiment sortis d'affaire, mais peut-être que d'autres pourront y trouver par-ci par-là des petites choses qui pourront les aider.
D'abord, il faut savoir que j'ai une tendance à fuir toutes les obligations.
Je grince toujours des dents quand on m'impose quelque chose alors que je suis tout à fait capable d'y venir lorsque ça part de moi.
Alors dans un premier temps, j'ai observé ma consommation sans la moindre restriction.
Admettons 20cl de pastis pur par apéro (c'est à peu près ce que je consommais, un peu moins parfois un peu plus d'autres fois).
En fait avant, cette quantité, je la buvais en en prenant 8cl (par exemple), puis 8 autres, puis...
Je crois que ça me permettait de faire la politique de l'autruche à savoir que ça ne me donnait qu'une idée floue, puisque morcelée, de ma consommation.
Là , je me suis versée 20 cl d'un coup, et mon objectif n°1, c'était de ne pas me resservir.
Mon objectif n° 2, si possible, c'était d'en remettre dans la bouteille (j'allais quand même pas jeter ça dans l'évier et comme je le buvais pur et que j'étais la seule à boire ça à la maison, remettre dans la bouteille ne me gênait pas).
Donc là , au départ, j'ai tout bu, mais je ne me suis pas resservie.
Peu à peu, le baclo a fait son effet et j'en ai remis dans la bouteille.
C'était mon petit plaisir à moi, d'en remettre dans la bouteille.
Une satisfaction à chaque fois.
Quand j'ai vu que j'arrivais à ne me contenter que de 15 cl à tous les coups et sans me restreindre, je ne me suis servie que ça et j'ai recommencé la même chose à partir de cette dose et ainsi de suite.
Pendant ce temps-là , j'augmentais ma dose de baclo qui devenait de plus en plus efficace.
Du coup, je n'ai souffert d'aucune restriction.
Et comme je ne me restreignais pas, j'étais plus zen et je n'y pensais pas tout le temps et du coup comme j'étais plus zen, j'avais moins envie de boire.
Et hop, d'un cercle vicieux, je suis passée à un cercle vertueux, sans douleur.
Ma conso a donc baissé de façon spectaculaire les premiers mois.
Après, ça a été moins spectaculaire mais c'est surtout à cause des aléas que j'ai cités ci-dessus.
C'est pour cela que mon parcours n'est vraiment pas un modèle, même si, je l'espère, on peut en retirer un certain enseignement.
Pour finir, forte de cette expérience avec l'alcool et le baclo, j'ai procédé de la même manière avec le tabac et l'e-clope.
Résultat : alors que l'an dernier à cette époque je fumais environ 30 clopes par jour, je n'ai fumé qu'une seule clope (en juin) du 26 janvier à maintenant.
PS pour Alexandre : tu ne me connais pas mais moi je te connais et j'apprécie la plupart de tes interventions.
09 Novembre 2017, 15:15 Merci Flo d'avoir redéfini ton parcours, c'est enrichissant
Ton avis sur l'accueil des nouveaux est hyper important
Au cours du baclo, je n'ai jamais su résister à une envie, pourtant, lorsque je travaillais, la consommation était décalée en temps, et parfois, (sous baclo), l'envie partait
Un jour, j'ai fait un petit défi, celui de ne pas consommer du tout, et ça a fonctionné, à une certaine dose de baclo
Je n'aime pas lire "le baclo ne fait pas tout", car après 4 ans de baclo, pour moi, il fait tout, je ne sais pas résister à l'envie, c'est la dose qui fait que je bois moins, ou que l'envie ne vient pas, la volonté n'a jamais fait partie de l'équation
Comme tu l'as dit, rien n'empêche de se faire des défis soi-même, le tien était de remettre un reste dans la bouteille
Parce que les discours sur la bière comme quoi il faut monter plus haut, ou bien si on boit moins, on prend moins de baclo, ok, mais ça devrait venir bien longtemps après les débuts
Le baclo permet de le faire, mais avant qu'il le permette, il faut déjà bien démarrer, revoir les horaires, les augmentations, le contexte, l'art d'accueillir et de fidéliser
Alors oui un grand merci à toi d'avoir relancé le sujet, il est primordial
Ton avis sur l'accueil des nouveaux est hyper important
Au cours du baclo, je n'ai jamais su résister à une envie, pourtant, lorsque je travaillais, la consommation était décalée en temps, et parfois, (sous baclo), l'envie partait
Un jour, j'ai fait un petit défi, celui de ne pas consommer du tout, et ça a fonctionné, à une certaine dose de baclo
Je n'aime pas lire "le baclo ne fait pas tout", car après 4 ans de baclo, pour moi, il fait tout, je ne sais pas résister à l'envie, c'est la dose qui fait que je bois moins, ou que l'envie ne vient pas, la volonté n'a jamais fait partie de l'équation
Comme tu l'as dit, rien n'empêche de se faire des défis soi-même, le tien était de remettre un reste dans la bouteille
Parce que les discours sur la bière comme quoi il faut monter plus haut, ou bien si on boit moins, on prend moins de baclo, ok, mais ça devrait venir bien longtemps après les débuts
Le baclo permet de le faire, mais avant qu'il le permette, il faut déjà bien démarrer, revoir les horaires, les augmentations, le contexte, l'art d'accueillir et de fidéliser
Alors oui un grand merci à toi d'avoir relancé le sujet, il est primordial
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