Coucou Karo,
C'est aussi l'un des bienfaits du Forum, à savoir que les autres peuvent voir notre évolution, surtout quand l'on est pas trop doué pour ne pas se blâmer la tête tout seul.
Je ne sais pas si j'avance à "grand pas".
Certaines choses évoluent, d'autres patinent.
Comme de juste, celles qui patinent sont celles que je n'ai jamais résolues, puis enfouies sous l'alcool.
A 27 ans, pourtant, j'avais cru faire le ménage mais le chantier était plus important que ce que j'en avais alors cru.
Ce
mal être, si ancien, je n'ai qu'une solution pour en venir, peut-être, à bout.
Me forcer à
faire, en me protégeant le temps qu'il faudra, avec l'affection, le soutien, la complicité, de ceux qui le voudront bien.
Et pis aussi avec le Baclo, et tout ce que la médecine pourra m'apporter de mieux, comme une T.C.C que je devrai débuter bientôt.
Bien sûr (

), comme toi,'ai aussi encore ces sales jours - j'en ai vécu un très récent - où tournent en "boucle" les "pensées assassines" dont tu parles et que nous connaissons si bien (je me souviens bien de nos discussions à ce sujet sur ton fil, je crois).
Une phrase mentale, une image parfois, dans un moment où je suis plus fragile qu'un autre, met la machine en route, et c'est parti pour le grand tribunal que seul l'endormissement annule - jusqu'au réveil. C'est la grande glissade noire. A la fin, je ne pense plus pouvoir m'accorder la moindre parcelle de qualité.
Parfois, c'est durant la nuit aussi. Tiens, je me suis réveillé deux fois cette nuit ; et la première fois, j'avais en tête au réveil le souvenir de mon "rêve" où j'étais en larmes, effondré, en songeant à ma rupture. Pas mal non ? "Rêver" que je pleure.
Léotard avait écrit une de ses si belles chanson où l'une des paroles était "Je rêve que je dors".
Ben moi, ça été : "Je rêve que je pleure".
Bon, c'est pas très gai tout ça...
Il n'y a plus pour moi le mirage de la Bouteille pour noyer mon coeur.
Je suis de ton avis que pour nous les séquelles, en ce qui concerne l'alcool, sont sûrement davantage psychologique.
Ici, on est nombreux dans ce cas - peut-être tous et toutes ?
Désormais, je prends aussi bien la mesure, sans alcool ou presque, de l'influence néfaste de ce mode de "fonctionnement" quant à mes "capacités cognitives".
Par exemple, je me suis aperçu (je suis très long à la détente, faut dire...) que mon imagination se débloquait les jours où je me sens plus léger, moins parasité. J'y reviendrai si tu veux bien. Sinon, je vais écrire un trop long post

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Bises pour toi, Karo.
Yann.
De l'inconvénient d'être (malheureusement) né. Kai stin pragmatikótita eínai o káthe ánthropos gia ton eaftó tou.