Bonjour Ă tous,
Je vous ai un peu lu, j'aime beaucoup l'état d'esprit de ce forum (bienveillance, soutien, respect). Je suis peu habituée aux forums, je ne sais pas si ouvrir une discussion était la meilleure chose à faire, mais bon, je me lance. Se lancer c'est accepter de se dire qu'on a besoin d'aide, pas évident, ceci dit la démarche est déjà entamée puisque je suis allée voir hier un médecin pour qu'il me prescrive du baclofène.
J'ai donc pris mon premier demi-comprimé hier à 17h (5 mg), et j'ai bu, encore et encore, jusqu'à aller me coucher, comme tous les soirs depuis deux ans environ, et c'est de pire en pire.
Je suis tout de même confiante, les témoignages de ce forum me rassurent, même si j'avoue avoir du mal à croire qu'un jour, je serai peut-être "indifférente" à l'alcool.
Car je n'en peux plus, je n'en peux plus de me sentir mal tous les matins, que ce soit physiquement ou moralement, me dégoûtant moi-même de la cuite de la veille. Je n'en peux plus d'avoir de moins en moins confiance en moi, car l'alcool joue sur ma mémoire, mes capacités intellectuelles; je "percute" moins, m'en rends compte et cela joue sur mon comportement au travail. Je n'en peux plus de ne plus rien faire de mes soirées, car déjà ivre vers 21/22h... moi qui suis une passionnée de lecture, je ne lis presque plus car j'en suis tout bonnement incapable. Je n'en peux plus de faire un détour tous les soirs dans un café avant de rentrer, comme si je n'allais pas arriver à le faire sans un verre. Je n'en peux plus de jeter tous les matins une bouteille. Et je n'en peux plus de ne même plus arriver à me cacher devant les enfants, j'ai honte, honte qu'ils aient cette image de moi, de "maman avec son verre de rosé"; et peur qu'ils finissent par croire que c'est la norme (je précise que je ne suis jamais ivre devant eux...).
Bref, je lance une bouteille à la mer (j'aimerais toutes les lancer et ne jamais les revoir); et surtout je marque le coup de ce nouveau départ, enfin je l'espère. J'ai peur des effets secondaires du médicament, peut-être à tort. Pour moi entamer ce traitement c'est un peu ma dernière chance, car je le sais, j'aime boire, et je n'ai pas la volonté suffisante d'arrêter toute seule, et m'en veux pour cela, car je pense à mes enfants, à ma santé, et puis, "j'ai tout pour être heureuse". J'ai arrêté trois mois l'année dernière, avec accompagnement psy mais cela a été un échec, et je me souviens encore comme cela a été dur.
Je crois que j'aimerais juste échanger avec des personnes qui peuvent me comprendre sans me stigmatiser, sans condescendance ou compassion. Une question: le problème de mémoire que j'évoquais plus haut m'inquiète beaucoup, si certaines personnes ayant arrêté de boire avaient ce souci, j'aimerais savoir si elles ont retrouvé leurs capacités, même partiellement? Le médecin m'a dit que selon c'était lui réversible, surtout à mon âge et avec deux ans d'alcoolisme... mais cela me fait très peur tout de même.
Bon,à part ça je suis quelqu'un de sympa et de joyeux, même si au vu du sujet traité cela ne saute pas aux yeux à première vue;))
Lily
Je vous ai un peu lu, j'aime beaucoup l'état d'esprit de ce forum (bienveillance, soutien, respect). Je suis peu habituée aux forums, je ne sais pas si ouvrir une discussion était la meilleure chose à faire, mais bon, je me lance. Se lancer c'est accepter de se dire qu'on a besoin d'aide, pas évident, ceci dit la démarche est déjà entamée puisque je suis allée voir hier un médecin pour qu'il me prescrive du baclofène.
J'ai donc pris mon premier demi-comprimé hier à 17h (5 mg), et j'ai bu, encore et encore, jusqu'à aller me coucher, comme tous les soirs depuis deux ans environ, et c'est de pire en pire.
Je suis tout de même confiante, les témoignages de ce forum me rassurent, même si j'avoue avoir du mal à croire qu'un jour, je serai peut-être "indifférente" à l'alcool.
Car je n'en peux plus, je n'en peux plus de me sentir mal tous les matins, que ce soit physiquement ou moralement, me dégoûtant moi-même de la cuite de la veille. Je n'en peux plus d'avoir de moins en moins confiance en moi, car l'alcool joue sur ma mémoire, mes capacités intellectuelles; je "percute" moins, m'en rends compte et cela joue sur mon comportement au travail. Je n'en peux plus de ne plus rien faire de mes soirées, car déjà ivre vers 21/22h... moi qui suis une passionnée de lecture, je ne lis presque plus car j'en suis tout bonnement incapable. Je n'en peux plus de faire un détour tous les soirs dans un café avant de rentrer, comme si je n'allais pas arriver à le faire sans un verre. Je n'en peux plus de jeter tous les matins une bouteille. Et je n'en peux plus de ne même plus arriver à me cacher devant les enfants, j'ai honte, honte qu'ils aient cette image de moi, de "maman avec son verre de rosé"; et peur qu'ils finissent par croire que c'est la norme (je précise que je ne suis jamais ivre devant eux...).
Bref, je lance une bouteille à la mer (j'aimerais toutes les lancer et ne jamais les revoir); et surtout je marque le coup de ce nouveau départ, enfin je l'espère. J'ai peur des effets secondaires du médicament, peut-être à tort. Pour moi entamer ce traitement c'est un peu ma dernière chance, car je le sais, j'aime boire, et je n'ai pas la volonté suffisante d'arrêter toute seule, et m'en veux pour cela, car je pense à mes enfants, à ma santé, et puis, "j'ai tout pour être heureuse". J'ai arrêté trois mois l'année dernière, avec accompagnement psy mais cela a été un échec, et je me souviens encore comme cela a été dur.
Je crois que j'aimerais juste échanger avec des personnes qui peuvent me comprendre sans me stigmatiser, sans condescendance ou compassion. Une question: le problème de mémoire que j'évoquais plus haut m'inquiète beaucoup, si certaines personnes ayant arrêté de boire avaient ce souci, j'aimerais savoir si elles ont retrouvé leurs capacités, même partiellement? Le médecin m'a dit que selon c'était lui réversible, surtout à mon âge et avec deux ans d'alcoolisme... mais cela me fait très peur tout de même.
Bon,à part ça je suis quelqu'un de sympa et de joyeux, même si au vu du sujet traité cela ne saute pas aux yeux à première vue;))
Lily
80 mg par jour, 20 à 9h30, 20h à 12h30, 20 à 15h30, 20 à 18h; indifférente,en phase de baisse
Je dois tant Ă ce forum
Adhérez https://www.baclofene.org/adhesion-a-lassociation/adhesion
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