Tout comme l'alcoolisme, oui on se détruit, on se sent mal, mais on n'y peut rien car c'est une maladie, et le baclofène peut soigner cette maladie, ça se passe au niveau du cerveau, un déficit des neurotransmetteurs
Alors non, tu n'y es pour rien, et c'est pareil pour l'alcool, plein de bonne volonté toute la journée, mais le craving est tellement fort qu'il est impossible d'y résister
Je fais aussi de l'hyperphagie, exactement comme toi le soir, après dîner, je mange n'importe quoi
Ayant augmenté le baclo pour l'alcool, il semble que ça commence à avoir un effet sur cette hyperphagie, alors que souvent le baclo cible la maladie principale
Tu es à faible dose, prends vraiment
patience, c'est le maître mot avec le baclo
ça peut être décourageant, mais après 20 ans de maladie, tout est relatif, le traitement au baclo prend plusieurs mois, c'est ainsi, le temps d'augmenter, de stabiliser quand on est soigné, puis la descente
C'est une longue aventure, mais si tu la partages ici avec nous, elle peut être bien plus agréable
Pas de culpabilité quand tu fais ce que tu n'as pas décidé de faire, surtout pas, comme tu as dit, lâche prise, tant pis pour ce soir, laissons le baclo faire son boulot, et il le fait, je t'assure
Va voir les autres témoignages, que ce soit dans la rubrique TCA ou alcool, c'est vraiment le même fonctionnement, et on parle de plein d'autres choses aussi

Rechute depuis 2013, début du baclo, dose maximum atteinte 330 mg, dose de déclenchement 290 mg, de longs paliers à 190 mg, puis 120, bref, aujourd'hui à 50 mg, dose de confort depuis plus d'un an, plus d'excès d'alcool, 0 consommation en solo, quelques verres en famille une fois par an, sur deux ou trois jours, et encore... objectif atteint, en 7 ans... alors patience ;-)