Caromo, ton expérience et ton retour sur ta descente, c'est fabuleux!
Je ne savais même pas que tu avais ouvert un autre fil, je croyais que tu avais déserté le forum
Je continuais Ă te suivre sur ton ancien fil mais je ne savais pas que tu avais ouvert celui-ci.
C'est tellement vrai cette histoire d'habitude!
Ça fait partie de notre
modus operandi qui nous faisait boire, ces fameux rituels.
Moi je sais que j'ai soigné longtemps une dépression en la noyant avec l'alcool.
En fait je ne savais même pas que j'étais en dépression.
Ce que tu exprimes, le fait d'être ancrée dans tes habitudes et ta routine,
c'est le lot de beaucoup d'alcooliques (ou ex alcooliques!)
C'est tellement ça, vivre sans démesure!
Lors de ma première indifférence, je gardais, par habitude, par rituel, trois verres de vin par soir.
Parce qu'un moment donné, on disait ici qu'on pouvait boire normalement.
Eh bien quelle erreur j'ai faite en ne coupant pas cette habitude!
Toi tu es dans la totale indifférence, la vraie.
Tu t'es protégée en gardant ta dose maximum si longtemps.
Oui tu as un certain deuil Ă faire, celui de devoir descendre le baclo.
Comme Sylvie le disait plus haut, une baisse de 10 mg aux trois semaines fera en sorte que tu continueras d'être protégée.
Fait confiance au baclo, c'est ça le traitement.
Accepter le fait qu'il faut baisser, se maintenir Ă une petite dose confort
tout en gardant son indifférence, c'est le top.
Surtout avec la prise de conscience que tu as faite sur les habitudes et les rituels!
Ça c'est très important de le comprendre.
Le fait que tu aies réalisé que non, tu n'en avais pas envie ce soir-là , eh bien ça c'est s'écouter.
Oui c'est ça l'indifférence, la belle, la totale.
Bravo!