BB,
J' hésite énormément à reprendre le traitement; même étant de retour à Lyon;
déjà faudrait-il que je prenne rdv avec ma psychiatre qui me faisait les prescriptions, mais qui n' est pas "qualifiée baclo" (qui pourtant m' écrit, en réponse à mes mails: "je vous attends"),
et / ou avec un médecin prescripteur que j' ai déjà consulté, qui est davantage dans le coup (à 1km de chez moi !),
et que je n' annule pas le(s) rendez-vous, sous de quelconques prétextes, juste parce que je "veux" rester "terrée" chez moi.
Et puis, les EI ont été tellement durs (chutes graves et black-out terrifiants, à cause de l' alcool combiné au baclo), les attaques de sommeil, notamment sur la route; et, tu le sais, j' ai 350 km à faire régulièrement; il fallait que je m' arrête toutes les heures pour dormir.
Pour finir, je m' envoie un AD, un anxiolytique, un médoc pour une œsophagite chronique, un traitement aromathérapique pour le Candida Albicans (pourtant ces deux dernières pathologies seraient guéries en rien de temps avec l' arrêt de l' alcool, je le sais) . . .
Enfin, j' écoute mes fils et leur père, qui m' engagent à en terminer avec les psychotropes de toute sorte.
Tu vois, j' ai plein de (mauvaises ?) raisons; je sais.
J' ai pourtant plein d' aides possibles, alors que tant d' autres cherchent des prescripteurs et des thérapeutes. Ça me fait honte.
Thérapeutes; j' ai même un "vrai" chinois - 80 ans (acupuncture et massages énergétiques, conseils de nutrition) , et un médecin tibétain (entretiens, méditation, herbes de l' Himalaya) qui vient, du Népal, tous les deux mois.
Je suis aussi allée à Paris consulter Renaud de Beaurepaire, même ne buvant plus, pour réguler ma posologie baclo.
J' en sais, des choses . . . il vaudrait mieux que j' en sache moins et que j' agisse. Inhibition de l' action. Tellement facile de rester dans le noir avec un ordi, un lit, des clopes et du sky. En plus je ne mange rien car le budget alcool-cigarettes est démeusuré.
Voilà . donc "c' est pour quand le baclo ?", bein . . .
quand Mie fera des efforts pour se traiter comme une a-Mie au lieu de tout faire pour la démolir et de continuer à handicaper sa famille,
quand elle fera des efforts pour cesser de "penser, penser, penser", et pour se mettre à "faire", à "bouger".
Déjà tant d'années que je parle comme ça. Même pendant les périodes d' arrêt de l' alcool (cf ma signature, et souvenir de la Gare le Lyon; rencontre avec "la" personne la plus soutenante possible et la plus qualifiée quant au Baclo). Ma TS d' août 2015, je ne buvais plus depuis longtemps, et pourtant . . .
Bon dimanche, ma chère BB.
Marie-Pierre.
Et hospitalisation pas possible actuellement, trop de "gestion" à faire, pour ma mère, pour moi. Je ne raconte pas les détails; j' ai, en plus, pas de pot, sur des sujets type "maison et terrains à vendre", entraves notariales et légales, appartement acheté à Lyon au-dessus de mes moyens pensant que je pourrais vendre la maison de Corrèze, etc. ...
Et puis je ne vais pas "leur" faire ça encore une fois. Mes garçons, leur père. Je les pollue déjà suffisamment depuis si longtemps.
Dsl, je suis partie loin dans les détails, comme d' hab.; tu (vous) me connais (sez);
Baclofun s' étend, s' étend . . . logorhée, brassage de paroles, ça, c' est mon truc. Lamentations . . .
Pfff.
Merci, my BB !
Baclo depuis 02/12 - 3 séquences de guérison: 4 mois, 8 mois, et depuis le 20/01/15,
à l' issue d' une remontée jusqu'à 310 mg, à partir de 150 mg début 09/14.
Au 30/06/15: 240 mg en 5 prises, de 09h00 Ã 17h00 - Descente (EI) Ã 190 mg en 7 prises de 06h00 Ã 18h00 depuis le 20/07/15.
Echecs 2012 et 2014 dûs à descentes trop rapides et/ou importantes.