Avant tout, quel sentiment de honte.... Certains de vous se souviendront de moi.... C'est mon 3ème retour ici, je suis bretonne, une vraie tête dure
Ma relation avec mon ami Balco: 1ère essai en octobre, je me suis arrêtée à 20mg à cause des ES (incohérence, fatigue énorme, bouffée de chaleur, estomac en vrac....). 2ème essai en décembre: 60mg. J'ai arrêté car prise d'une violente envie de me foutre en l'air un soir, j'ai pris peur. Je me suis dit que je pouvais m'en sortir seule, m'inscrire dans une salle et faire du sport le soir pour éviter la situation "retour du travail, seule, et la bouteille pour compagne" qui est mon rituel depuis 12 ans.
Je n'y arrive pas, pire, je sombre un peu plus chaque jour. Bref, je comprends enfin que je n'ai pas le choix, qu'il va falloir que je supporte les ES à tout prix, quitte à me faire aider et m'arrêter (alors que mon boulot est toute ma vie). Mais quelle vie m'attend si je ne me débarrasse pas de cette m...., qui m'enfonce chaque jour un peu plus.
J'ai laissé un message au Doc qui me suivait, j'espère un rdv rapide. Nous étions d'accord qui si je me décidais à retenter l'aventure, on partirait sur la molécule d'origine, Lioresal, vu les ES très forts à faible dose avec le Baclo. Il semblerait que parfois, un des composants étant différent, on peut mieux supporter l'original. Je vais croiser les doigts. Je fais malheureusement partie de ces gens qui se prennent les ES en pleine tête, pas simple mais je sais que c'est ma vie que je joue (j'ai 38 ans).
Je vais avoir besoin de vous......Ã nouveau......
Merci d'exister