De ce que j'ai appris, de mon expérience, l'alcoolisme est génétique dans mon cas, quelles que soient les raisons pour lesquelles l'alcool m'a fait du bien à un moment donné, j'étais destinée à cela
Je suis d'abord passée chez les aa avec 9 ans d'abstinence tranquille, ils me disaient qu'il ne fallait pas forcément chercher les raisons, c'est une maladie, tout comme le diabète ou le cancer
Arrivée en 2013, je rechute, je démarre le baclofène, et je me rends compte encore une fois qu'il ne s'agit que d'une déficience neurobiologique, à une certaine dose, on se désintéresse de l'alcool
Pour moi, la partie psy arrive après
Pour apprendre à vivre sans
Rechute depuis 2013, début du baclo, dose maximum atteinte 330 mg, dose de déclenchement 290 mg, de longs paliers à 190 mg, puis 120, bref, aujourd'hui à 50 mg, dose de confort depuis plus d'un an, plus d'excès d'alcool, 0 consommation en solo, quelques verres en famille une fois par an, sur deux ou trois jours, et encore... objectif atteint, en 7 ans... alors patience ;-)