Probablement que ma polynévrite est plus accrochée à moi que n'était la tienne
Néness.
Je suis toujours connectée
Martha.
J'ai passé toute ma semaine dernière à préméditer un post qui me tenait à coeur depuis un bon moment déjà et je n'ai pas cessé de pester contre ma panne d'Internet.
Tout fonctionne à nouveau depuis lundi et je n'ai encore rien écrit.
A part dans ma tĂŞte.
J'ai un sacré cahier de brouillon dans ma tête. Et c'est écrit n'importe comment. C'est même illisible parfois. Y a des ratures et des rajouts partout.
Est-ce qu'un jour je parviendrai à mettre tout ça au propre ?
Ca m'étonnerait.
A moins de vivre 200 ans.
Et mĂŞme si ! Puisque tous les jours ou presque il s'en rajoute encore et encore.
Il me faudrait pourtant évacuer pour me sentir un peu plus légère.
Mais c'est pas si simple.
Essayons quand mĂŞme...
La semaine dernière, je voulais vous parler d'alcool, de baclo et d'indifférence.
J'écris parfois tellement n'importe quoi sur "mon" fil que c'est presque hors sujet lorsque je parle d'alcool ici.
Alors voilĂ !
Je buvais une bouteille de pastis tous les deux jours, plus du cidre Ă chaque repas, mais raisonnablement, et maintenant je bois une bouteille de pastis tous les 5 mois et pis c'est tout.
Ah non, c'est pas tout !
Je bois aussi du pastis, du vin et de la bière ou n'importe quoi que j'aime et qui est alcoolisé ou pas, sans modération et cependant sans excès, lors de moments conviviaux.
Pas grave puisque ces moments conviviaux sont rares du fait de mon amour de la solitude.
Pourtant, je ne me sens pas indifférente, au sens ou Olivier Ameisen
l'entendait l'entend (il mérite bien ce présent car il est toujours un peu parmi nous, non ?).
Lui disait que la vue d'une bouteille lui faisait désormais le même effet que la vue d'un pot de fleurs.
Alors déjà , moi, la vue d'un pot de fleurs, pour peu qu'il y ait des fleurs dedans, ne me laisse pas du tout indifférente.
Mais y a pas que ça.
Par ailleurs, le midi, je n'y pense plus du tout à l'apéro (je n'étais alcoolique que de l'apéro, mais il pouvait durer des heures).
Mais le soir, c'est rare quand je n'ai pas une petite envie, mais très gérable.
Autrement, si j'étais invitée chez quelqu'un, ou que j'invitais moi-même, et qu'il n'y ait pas d'apéro, je considère encore que ce ne serait pas un repas vraiment réussi. Il me manquerait quelque chose.
Alors compte tenu de ça, je ne pense pas être indifférente.
Mais j'aurais eu beau augmenter le baclo (je suis allée jusqu'à 300 mg), je ne pense pas que ça ait pu m'apporter quelque chose de plus.
Ce que je voulais, c'était ne plus boire seule.
Même si je bois encore avec plaisir un apéro seule par semaine, j'estime avoir atteint mon objectif.
De plus, ces soirs-là , un verre n'enchaîne pas l'autre.
En revanche, ça s'étale bien souvent encore sur plus d'une heure sans que je consomme à l'excès.
Ce que je voulais aussi, c'était sortir de ma dépendance.
Lorsque je buvais un jus de pamplemousse à la place de mon pastis, ça ne me convenait pas.
J'étais toujours esclave de mon rituel.
Ce n'est désormais plus d'actualité.
Donc voilĂ !
Je m'estime guérie et pas plus en position dangereuse que quelqu'un qui n'a jamais picolé.
Peut-être même que, comme je le disais ce matin chez Kitou, je suis plus en sécurité que quiconque.
Après avoir connu l'enfer, qui a envie d'y retourner ?
Il m'aura quand mĂŞme fallu presque 4 ans pour m'en sortir.
Mais j'attribue cette lenteur dans ma progression à un déchaînement d'évènements très perturbateurs.
Dans des conditions favorables, je pense que j'aurais pu plier l'affaire en un peu plus d'un an.
C'est ainsi, je n'ai pas de regrets pour autant.
Sinon, je suis actuellement à 110 et la pharmacie m'a encore gratifié de 4 boîtes supplémentaires pour ce mois-ci.
Je ne sais pas comment ils comptent mais je ne cherche pas Ă comprendre, je fais du stock au cas oĂą.
Et pour finir, voilà ce que j'ai trouvé à vapoter :

Je sais pas si c'est bon, j'ai pas encore goûté.