Coucou Julie,

C'est vrai que nous nous occupons plus de ton fil que toi du notre ...

Que veux tu, il y a des gens égocentriques dans la vie, et ceux qui pensent plus aux autre qu'a eux même ...

Bien à toi

Gégé.

Gégé, je commence, quand j'ai le temps à aller sur les autres fils, s'il y a bien un défaut que je n'ai pas c'est celui d'être comme tu sembles le penser "égocentrique".

Je comprends que tu ne sois pas content, mais je n'y peux rien.

Je t'embrasse


Julie

290 aujourd'hui. Toujours les petites cuillères à café.

Bises

Julie

Bonjour,

Je crois qu'on peut y voir comme un réflexe pavlovien : c'est que quand même, on ne se débarrasse pas d'années entières d'habitude comme ça la hop. C'est un autre travail il me semble.

Tu as peut être raison Celestin. Le livre? Toujours pas?

280 aujourd'hui, tout va bien. Sauf que montée sur la balance perdu encore 3 kg. 12, j'étais contente, mais 15 ça craint

Bises à tous et à toutes

Et à toi Julie, comme ça, pour tout et rien

J'en avais perdu 30 et j'étais très contente.
J'en ai repris 5 en baissant la dose de baclofène alors ne t'inquiète pas trop pour ça

Ben Ma Sylvie... 30? C'est énorme!

Si j'en perds encore 5, on ne me retrouve plus.. 1,74 m pour 62 kilos, ça craint.
Je rentre en Europe au mois d'aout, je me demande ce que va dire ma bonne famille villageoise et si ronde. ;-)

Ceci dit, vive l'indifférence et merci le bac. Faudrait pas les oublier ces deux là!

Purée les " voyeurs" ça craint pour Geronimo dont le fil est je pense : "300 et toujours rien à l'horizon". Quelques uns sont déjà allés le voir, les autres allez y et donnez lui tout votre soutien.

Bises à tous et à toutes

Et à toi Julie, bouleversée par Geronimo qui a 300 n'a pas encore une cuillère à café en moins

Hello ! Bon ben je viens de finir la lecture de ton fil... Pfffff tu as du mérite d'avoir tenu le coup et puis quelle pêche tu as ! Je suis admirative !!!! Gros gros bisous

Merci Andrée.
Et qu'est ce qu'elle a fait l'andouille de Julie aujourd'hui? Zappé 70 à midi, difficile de rattraper le retard. Il me manquera 50 mg sur 280. Demain je corrige la trajectoire puis descend à 270 samedi ou dimanche probablement.

Bises à tous et à toutes

Et à toi Julie qu'a un petit coup de cafard ce soir.

Et une tonne de bisous pour le coup de cafard, une !

Qu'est-ce qu'il t'arrive Julie ?

Tu nous racontes ?

Ou c'est d'avoir loupé ta prise ?

Coucou Julie une petite bise pour te remonter le moral
Reviens vite discuter
Daniel

Bisou ma Julie des Îles, continue à nous donner des nouvelles, et ne te bile pas: c'est pas un tort de n'avoir pas le temps ou pas la force d'aller sur le fil des autres. On est là si t'as besoin.
A bientôt
Julie des Alpes

Bac, suis descendue à 260 hier. Tout va bien et surtout moins explosée le soir. Pas d'es de descente. Toujours et pour toujours indifférente à l'alcool, je l'espère, et retrouvé la sensibilité que j'avais perdue à 320. D'où ma reprise de conscience avec mon couple qui n'est plus viable

Bises à tous et à toutes

Et à toi Julie

Julie,

Si tu as trop le cafard, je prend le premier avion et je viens te réconforter.

Tristan

Vraiment dommage..que tu n'ailles pas sur le fil des autres...
Je rejoins Gérard...


Tes histoires de couple...
Mais qui n'en a pas ??
Ce n'est pas du ressort du forum.
Quant à aller te voire : c'est sûr, ça se bouscule au portillon..
Ah l'Ile Maurice fait fantasmer un tas de gens .. pas moi ..

Ils ont besoin d'aide, tout comme toi.
Tu ne fais que demander de l'aide, de la compassion, alors que tu es guérie ..

Que veux tu de plus ?
On se le demande..

Mimi

Chère Gertrude,

Pas du tout, mais alors PAS DU TOUT d'accord avec ton post.

Julie est un exemple de persévérance couronnée par un succès quasi inespéré. J'applaudis à sa réussite. Toi aussi sans doute ?

Ceci dit,

Toi même n'as tu pas eu des "états d'âme", et n'en as tu pas fait part ici même ?

Après la guérison, vient le temps de la reconstruction, n'est ce pas ?

Julie est comme elle est, et je persiste et signe en disant qu'elle est un exemple.

Tiens Gertrude, nous n'étions pas "proches" mais je m'inquiétais de ne plus te voir sur le forum, toi qui aidais plein de gens. j'ai eu de vagues réponses dont je ne me suis pas vraiment contentée.
Et te voilà de retour. Hargneuse et agressive. Belle levée de rideau rouge!

L'ile Maurice, c'est là que je vis. Forcement j'en parle. Malin. Que tu n'aies pas envie d'y venir, c'est ton droit et je ne vois pas pourquoi tu en parles, à tout te dire, je trouve cette réflexion nulle et je m'en fous.

Ta perception de demande d'aide et de compassion est la tienne et t'appartient. La différence entre la perception et la réalité est bien le talon d'Achille de toute correspondance ou de tout dialogue, en voilà une belle démonstration.

Je vois que ça va bon train les palabres entre toi et Gégé. Comme je n'aime pas les palabres. Comme je n'aime pas.

Ne te demandes rien, évites de venir sur ce fil. Aides comme tu sais si bien le faire les autres et évites de juger.

Bon vent Gertrude et pas sur ce fil. Merci

Et bien très chère Mimi ....

Julie est venue sur mon fil ..et j'en étais très heureuse

Je t'avoue ne pas avoir compris le rapport avec l'égocentrisme ?

Nous sommes tous la ...pour parler de notre problème L'ALCOOL ... et ce qui en découle

Et il y a des gens qui ont ... le jugement un peu facile sur le forum

Et ...dernier point ...je suis allée 2 fois a Maurice ..et c'est un paradis sur terre, et tu sais ce qui m'a le plus plu et bien dans cette ile , les gens sont doux et accueillants .....

Julie,

Je me permet de faire une ingérence sur ton fil et d'être totalement hors sujet.
Je me dois de répondre à mimi.


Gertrude

Tu as,en quelques lignes, lacérer la belle image que j'avais de toi.

Peu m'importe les raisons qui te " malconduise " à autant d'agressivité et de haine.

Tu as bafoué les règles de déontologie.

Tu aurais pu avoir, au moins, la décence de cracher ton venin en MP.

Ce sont de tels propos qui discréditent la respectabilité de ce forum.

Je te demande de ne faire aucune immixtion sur mon fil.


Tristan ( soigné )

Houlà Mimi, t'as tes ragnagnas ou quoi ? c'est le gang Gégé/Mimi ou quoi ? faut calmer vos ardeurs tous les deux, et vos crises, moi perso j'admire Zoulie, point, si celà ne vous plait pas, ne venez pas sur ce fil, on a pas besoin d'agressivité, mais de l'entraide, avant, pendant et aprés le baclofène.
Alors basta de vos p'tites humeurs, respirez par le ventre, et reprenez vous.
Gros bisous Zoulie je t'aime

Bonjour Maurice,

J'ai envie de dire, concernant ton homme, que de toute façon tu sors la tête de l'alcool et qu'il va te falloir un moment pour juger sereinement la situation, y compris ta part de responsabilité dans ses façons de réagir.

Car peut-être qu'à présent ta présence sans alcool et l'esprit certainement plus dispos, va-t-elle amener une tournure différente dans vos relations ?

@ Julie Maurice

Il y a de ça presque un an, Vénus avait posté un début d'explications... Problèmes mis sur le compte de l’alcool

Bises,
Yves

Pour Gertrude, laissons tomber. Milles merci pour ton intervention Pascalou. Te casses pas la tête, ça vaut pas le coup.

Ceci dit Yves, si tu peux retirer les post de Gertrude sur mon fil, ce serait bien.

@ Celestin et Yves, je me suis souvent posée cette question. Nous avons parlé de mon comportement lorsque j'étais nerveuse en soirée. Bien sur que j'ai admis.

Son comportement ne vient pas - je crois de là - c'est autre chose et je le répète, j'ai tout, tout, tout et tout fait. Je ne digère plus.

De la même manière qu'il avait difficile avec mon alcoolisme quoiqu'il n'a jamais su la quantité que je buvais chaque jour, j'ai très difficile avec son comportement. Je m'en suis sortie grâce au bac et à vous tous et toutes, je m'en suis sortie aussi parceque j'ai accepté mon problème d'alcoolisme.

Lui ne comprend pas, ne voit pas où il y a un problème même si je lui ai dit des milliers de fois de toutes les manières.

Disons qu'il est dans le déni de son irascibilité. J'irai voir le fil de Vénus.

A plus tard

Julie

Vu le message de Venus, pas pu le citer - y'avait pas la bulle. Le voici en copié - collé . Je le relirai plus attentivement demain. Peut être peut il en éclairer d'autres que moi

Thymos et certains autres peut-être…

Quand on vit avec un alcoolique, bien souvent, on met tous les problèmes sur le compte de l’alcool. « Si il ne buvait pas, tout irait si bien ».

Et puis, le baclofène arrive… on y croit, ensemble. L’espoir renait, enfin !

On accompagne dans le traitement, on apprend nous aussi, à vivre cette « nouvelle vie ». Les premiers signes positifs se manifestent : une vie « normale » sans alcool, des repas et des soirées plaisants… l’espoir est bien là. Ces moments sont très agréables à vivre, on en profite pleinement.

A partir de là, plusieurs problèmes peuvent se présenter. Je ne veux pas généraliser puisqu’on lit régulièrement des témoignages où tout se passe bien mais ils peuvent exister :

1. Quand cela fait des années que dans un couple il y en a un qui boit, l’autre a tendance à prendre une grande place, à s’occuper de tout ou presque. En résumé, à prendre les choses en main.
Il faut savoir que dans certains cas, lors de la guérison, l’ancien malade reprend naturellement plus de place, je dirais même SA place, il s’affirme… et cela n’est pas toujours facile, ni pour l’un, ni pour l’autre.

2. Quand il est guéri, le malade change et pas toujours comme son conjoint l’aurait imaginé. Cela peut aussi être un facteur de tension et de déception. L'inverse est vrai, le malade guéri peut voir son conjoint d'un autre œil et être déçu lui aussi.

3. Le jour où arrive la guérison ou une baisse significative de la consommation, on se rend compte que l’alcool n’était peut-être pas le seul problème dans le couple… il masquait tous les autres, peut-être certains d’entre eux étaient même bien plus importants mais occultés. Et les voilà, qui arrivent au premier plan.

4. Si il y a « rechutes » ou fortes réalcoolisations, le conjoint supporte bien plus mal qu’avant. Il est très dur de tolérer, de revenir en arrière, de revivre ces périodes d’alcoolisation… Les mauvais souvenirs réapparaissent, on perd espoir et la merde remonte à la surface, en quelque sorte, tout s’écroule.

Thymos, ton « retour à la vie » comme tu le dis, devait sans doute en passer par là, puisque vous l’avez décidé en commun. Toutes mes pensées t’accompagnent dans cette épreuve qui est souvent difficile à vivre mais qui te mènera certainement vers une cette nouvelle vie, plus saine, plus sereine, plus en accord avec toi-même et donc plus heureuse.

Amicalement
Vénus

260 depuis 3 jours et légers cravings aujourd'hui... j'y pense et beaucoup trop. Je remonte à 280 aujourd'hui. Aie! Pourquoi?

Je veux dire pourquoi moi alors que d'autres descendent tranquillement et rapidement sans avoir plus de craving?

Là, je ne comprends pas.

Il ne faut pas aller trop vite dans le descente Julie. Ne mets pas la charrue avant les bœufs !

Je sais, je comprends, que tu sois impatiente, mais doucement quand même. Sinon tu vois bien que tes craving reviennent !

Perso, je suis toujours à ma dose seuil, et je flippe trop de redescendre. J'ai essayé de 30, comme toi l'envie est revenue. Du coup je suis remontée et je n'en bouge pas pendant un moment, crois-moi !

Des bises.

Totalement d'accord avec toi Méliane, j'ai attendu plusieurs mois avant d'oser descendre... J'étais à 190mg je suis depuis Vendredi à 150mg, 190mg depuis le 04 Octobre, je me presse pas, je prends mon temps.

Fais de même Zoulie, tu as le temps...

Bisouilles

Bisous ma Julie des ÃŽles,
Et bravo pour tes réponses aux décalés...Merci d'avoir recopié la réponse de Vénus, c'est tellement vrai ! Penses à toi tout fort.
Julie des Alpes

Yes les filles, vous avez raison. Mais je me suis dit : "Comme y'en a plein qui descendent vite, allons y " et puis j'étais si contente de ne plus être indifférente à tout.

Bé voilà, La Julie doit refaire un petit examen. Pourtant je l'avais le bac! merde! Ca m'apprendra à l'avoir montré à tout le monde, il a plu et il s'est délavé. Un petit examen à refaire et je l'aurai à nouveau.

Julie des Alpes, je pense à toi itou.

Bises les filles

Et à toi Julie qui remonte.

230 reste 50 à prendre dans 2H30, j'ai bien l'impression que je suis descendue plus bas que 260 hier et avant hier... que j'ai du rater un 50 ou .. quelque part

Zéro craving. tout va très bien.

Sorry pour alerte

Julie l'andouille

Mais non Julie, tu n'es pas une andouille

L'essentiel est que en fait, zéro crav
Bises

J'aime les andouilles miam... mais préfère les magrets... redescends pas trop vite Zoulie, t'as le temps non ? tu fais pas un challenge de celle qui descendra au plus vite son Baclofène ? T'as le temps ma belle, sois patiente non de diole...

Bisouilles

Merci Bidi et Pascalou.

Hier en voiture et toujours à l'écoute de RFI , qu'est ce que j'entends à la radio vers 13h ile maurice TU + 4. Une émission avec OA dans laquelle la journaliste dit qu'on peut tél. Freins à fond, je note le n° de tél. Bien sur, j'essaierai de tél 100 fois. impossible ligne surchargée.
Et qui j'entends qui intervient et que OA ne connait pas? Cécile alias Florette qui se présente ( elle ne connait pas OA pour la radio alors qu'ils sont super potes) Elle raconte son parcours, ect... la journaliste parles des es, elle dit qu'elle en a eu très peu. Lui comme d'hab, dit que s'il y en a c'est parceque c'est mal administré. Mon sang ne fait qu'un tour, je pars en vrille. Puis, puis il en dit d'autres sur les recherches, toutes plus grosses les aunes que les autres avec un surmoi sur dimensionné.

Je le redis pour la centième fois,chapeau bas pour sa découverte à qui on lui doit nos guérisons et parfois nos vies.
Oa est un imbu de lui même comme j'en ai jamais entendu de ma vie. Avec une telle prétention et un tel égocentrisme, ça ne m'étonne pas que si peu de pontes se tournent vers lui. Et cette interview faussée avec un : Madame, je suis ravie que vous soyez guérie.

280 Tout va bien

Julie

Salut Julie
ça doit sentir la gomme sur l'île !
Et puisqu'on est sur les odeurs...
Elle sent la presse d'imprimerie, cette interview.

T'es remontée à ton seuil, donc ?
Bon courage, Julie, j'imagine que c'est bien d'y rester un peu. Enfin, bien...disons plus raisonnable.
Cheers

Ha l'ensorceleuse ne connait pas Ameisen ? HA HA HA remarques on s'en fout...

Comme je l'ai dis sur le site de 20mn, je ne prends pas du Olivier Ameisen 5 fois par jour mais du Baclofène... Qu'il soit ce qu'il est m'importe peu, bien que je pense qu'au fond, il n'est pas très à l'aise en médias générals, un peu comme moi, mal à l'aise, agressivité qui ressort pour se protéger....

Par contre chapeau bas pour sa découverte, là rien à redire, son caraphon tu sais, je vis pas avec mdr... alors laissons lui le bénéfice du doute...

Bisouilles ma p'tite saucisse, à bientôt

T'as raison Pascalou. mille fois raison.

Frankolo, c'est étrange que tu signe cheers. Expression très courante à Maurice.

Toujours à 280. j'y reste.

Bises a tous et à toutes

Et à toi Julie qui va t'essayer à la peinture ( dessin ) ce week end... Jamais fait. Le baclofène me ferait aussi croire que j'ai du talent? On verra. A mon avis c'est pas gagné

Hello tout le monde,

Sais pas encore si je suis le futur Dali, même pas déballé la toile.

280. Tout va bien. Toujours ces petites - toutes petites cuillères à café qui m'emm... Ce serait pas un truc psycho?

Bises

Julie

Salut Julie,

Je me posais la question,

Dis moi, ces petites cuillères tu les met dans un verre avant de les boire ... J'espère.

Bisous

Bonjour Julie, je voudrais juste apporter une petite précision
J'ai eu la chance d'avoir le professeur AMEISEN au téléphone
Je peux te dire que ce n'est pas du tout un égocentrique ni une personne imbue de lui même
Accepter de discuter avec moi pendant plus d'une demi-heure à écouter mon histoire, mon parcours et ma guérison, je trouves celà chouette
C'est quelqu'un qui me parait très ouvert et très conciencieux
Voilà bon week-end sur ton ile Julie
Daniel

Daniel, tant que tu abondes dans son sens, OA est très agréable, mais dès que tu parles d'es , etc... Là c'est autre chose. J'ai eu aussi des échanges mail avec lui.
Black out complet dès que la conversation es est arrivée.

Bé oui, Bidi! ;-). Les cuillères à café c'est pour dire!

Bises

Julie

Tu me rassures, rien n'est perdu alors ...

De mon côté j'ai quelques cuillères à soupe quotidiennes ... Rien de bien méchant,ni d'inquiétant, mais du coup pas l'impression d'avoir tourné la page.

Faut-peut-être aussi arrêter de se focaliser dessus ...

Bisous

C'est ce que je me tue à dire ! pas spécialement à toi... plusieurs dans le même cas...

Le Baclo n'est pas fait pour supprimer les envies légitimes.
Tu as envie d'un fruit, tu manges un fruit, tu ne vas pas finir la corbeille ! c'est pareil, tu as envie d'un verre, tu bois un verre, tu ne finis pas la bouteille ! cela s'appelle l'indifférence, arriver à satiété.

La maladie alcoolique c'est ne pas arriver à satiété après le premier verre et finir la bouteille, la boulimie c'est ne pas arriver à satiété après le premier fruit et finir la corbeille. Même maladie, même combat, même médicament.

Une fois guéri, l'ex-alcoolique peut boire un verre, l'ex-boulimique peut manger ( heureusement ! )... le tout, normalement !

Je reconnais que la peur peut exister, je l'ai vécue.
Pendant l'année qui a suivi ma guérison, lorsque je sortais ou lorsque je recevais, je prenais toujours 60 mg de Baclo en plus vers 17/18h, au cas où...
Un jour j'ai oublié. C'est là que je me suis aperçu que cela ne servait à rien.
J'ai raconté cette anecdote à Olivier, il a bien rit : "si tu es guéri, tu es guéri !".

Oui, bien sur, 3 petites cuillers, cela peut sembler rien.
Pour moi, c'est encore quelques verres.
Moi aussi, je voudrais croire à un truc psy.
Mais tout de même, ces verres là, me pèsent.
Je voudrais me croire guérie, mais guérie de quoi ?
Mon premier verre, j'y pense toute la journée, comme une récompense.
Les psy, il y a 35 ans que je les fréquente.
Ils m'ont permis d'aller de l'avant, de vivre malgré l'insupportable.
La découverte du baclofène et le livre d'Olivier Ameisen m'ont donné une immense espoir.
Julie, je pense à toi.

Peut-être n'étais-tu pas alcoolique ?

Pour un véritable alcoolique comme moi, lorsque tu es guéri de 30 années d'alcoolisme, il n'y a pas photo !
Demande à mes parents, mes enfants, mes amis, mes voisins, même aux toubibs de la Préfecture pour la visite médicale du permis de conduire...

Bien sûr, il peut avoir une période de doute, de déni... la guérison semble tellement magique... depuis 1935 (je vous rassure je n'étais pas né, ça s'appelle la mémoire collective) on nous répète que l'alcoolisme ne se guérit pas... point de salut hors l'abstinence à vie ! sauf que... depuis 2004, merci Olivier, merci le Baclo.

Désolée Julie, sur ton fil, mais je ne peux pas ne pas répondre.

Parce que maintenant on ouvre un concours !
A qui est le plus alcoolique ?
C'est quoi être alcoolique ?

"Peut-être n'étais-tu pas alcoolique ?"

Ah bon ? et qu'est-ce que je fais là alors ?
Je m'amuse ? je me distrais ? Je m'occupe ?
Parce qu'il n'y a qu'un seul alcoolisme, le tien ?

Je ne pense pas que l'on squatte le fil de Julie, si Julie pense que c'est le cas, j'arrête et j'efface mes posts.

Le problème est assez général et concerne aussi Julie.

Je ne fais que poser une question à toutes les deux, donnez moi votre définition de la différence entre "envie" et "craving" ?

Merci,
Yves

Julie,

Comme conjoint d'une ex-malade, j'ai toujours les yeux partout. Aucunement manque de confiance. Aucunement.

Suis parti avec les enfants pendant une semaine en Février. Je ne me suis pas posé de question. Eux non plus d'ailleurs.

Juste de l'appréhension. Sans aucune raison. Mais ce sera encore comme ça qqs temps. Normal, malgré le fait que Pascale soit guérie depuis 6 mois dans qqs jours.

J'ai bu mon petit sky à midi et ce soir. Pascale m'a accompagné d'un fond de verre de Viognier. Et alors. Ben, pour elle, il n'y a pas de question à se poser. Plus d'enchaînement. Le cycle est rompu.

La réussite n'a jamais impliqué d'abstinence. C'est un choix. Revivre avec un rapport normal à l'alcool, cette molécule l'autorise.

Suis parfaitement d'accord avec Yves : "bien sur, il peut y avoir une période de doute, de déni...la guérison semble tellement magique..."

Lorsqu'elle est retouvée, la liberté, l'indépendance peut faire peur.

Retrouver la confiance en soi, et pour l'autre, voir dans les yeux qu'il n'y a plus rien à redouter.

Je ne mets pas de mot sur ce qui me pousse à boire, ni envie, ni craving.

J'ai besoin du premier verre, qui en appelle un deuxième et un troisième.

Et quelquefois un de plus. Si je m'arrête, il y a un mot, ma volonté.

Je buvais toujours un verre ou deux lorsque j'étais shooté au baclofène à 290 mg
donc je n'étais pas guérie.
Et ma descente urgente et rapide m'a fait replonger.

Si ce n'est pas de l'alcoolisme, qu'est-ce que c'est ?

Suis ravie de voir cet échange sur mon fil, sauf que pas le temps ce week end.

Des grappes d'enfants chez moi. Chacune va rentrer chez elle dans pas longtemps. Ouf.

Je reviens vers vous demain. Continuez.

Bises

Jule

Suis ok avec Yves, le doute, la peur, et le sentiment de ne pas y croire tellement c'est incroyable, j'ai encore quelques craintes, mais sans plus, mais quand je bois (j'aime mieux déguster) un verre de temps en temps et que je vois qu'il n'y aura pas de suites... Donc .me voilou rassurée et donc appaisée.

Bisouilles les filles, Bisouilles baveuses pour les garçons...

Junon, si tu ne penses qu'au verre de vin qui t'attend en fin de journée, comme une récompense, c'est soit une idée fixe (sic), genre habitude, ou tout simplement le fameux craving

Je jardine, je ne pense plus à mon verre de vin en guise de récompense
Je dîne, j'apprécie de boire du bon vin et l'apéro d'avant aussi ! Mais, je ne finirai pas la bouteille, j'ai bu par envie, non par besoin

Courage à toi

@Julie, les grappes d'enfants, c'est si meilleur de s'en occuper sous baclo (c'est ce que j'avais ressenti lors d'un anniversaire, faire des choses toutes simples avec les enfants, comme dessiner, courir, chanter, jouer)

Bonjour tout le monde,

Pour répondre à ta question Yves : envie ou craving.
Il y a plus ou moins une semaine, descendue depuis quelques jours à 260, suis au bureau à 100 mètres de la maison et tout d'un coup ( le matin) me revient cette envie obsessionnelle de boire un coup, the craving auquel je ne peux pas résister. Je suis allée à la maison, vite pris un petit coup genre 2 grosses cuillères à potage, pareil vers 14h.
Etrange de retrouver cette sensation de craving, ce manque réel, ce désir intense d'aller boire.
J'avais déjà oublié cette sensation alors que je suis indifférente depuis le 21 février.

Les cuillères à café? Je ne sais pas ce que ça veut dire vraiment pas.
Je ne peux pas dire que je déguste car j'ai toujours un gout épouvantable dans la bouche et comme avant quand je m'envoyais 3 litres de rosé par jour, je me servais toujours le rosé dans des petits verres à eau que je buvais d'un trait. Un verre à eau, ça ne laisse pas de traces.

Aujourd'hui, je me sers des mini fonds de verres 2 ou 3 fois par jour que je bois toujours d'un trait sans plaisir, sans que ça ne change rien à mon état.

Je ne pense pas au vin ni à la maison ni au boulot. Simplement c'est là. Et j'y vais comme ça, par bêtise, par? Je n'en sais rien. Depuis début mars, il doit en manquer 1/4 dans le bib. Avant c'était un bib par jour.

Alors pourquoi en mettre encore dans le frigo? Et pourquoi prendre encore les cuillères à café?

Je n'imagine pas ne pas en avoir dans le frigo... Ca me rassure? De quoi et pourquoi? Je n'en sais rien de rien.

Avant, je n'aurais jamais été dans une maison où l'on ne boit pas sans amener une ou deux bouteilles de vin. Aujourd'hui aucun problème. Je vais au restaurant, je ne prends pas de vin, aucun problème.

C'est uniquement à la maison que ça se passe comme ça.

Je vous attends

Bises

Julie

Bonjour Julie,

Dis moi, au fond ça serait-y pas une forme de déni de la guérison ?

Tu l'écris à l'instant, goût épouvantable, et alors ?

D'après moi, tu es guérie. Bel et bien.

Mais bel et bien aussi dans un certain déni de ta guérison.

Bises

Une petite thérapie comportementale? je dis ça sans suffisament connaitre la maladie alcool. Sais pas si ça pourrait aider

@ Patrick. Non non Patrick, je me considère bien comme indifférente - guérie. Mon ami Alain qui n'écrit plus du tout sur le forum me dit que je ne suis pas indifférente....A chacun son opinion.
En tous cas, j'ai vu la différence entre craving et conneries de cuillères à café et bien vu encore!
Ceci dit en développant tout haut, peut être bien que je suis comme le sale gosse qui dit en faisant son coup en cachette: "hey, hey, je ne suis pas encore tout à fait obéissant...", mais dans ce cas, je n'en parlerais pas non plus.
Vas savoir!

@ Sirène, peut être oui, peut être.

Junon, Pascalou, Soleil... Vous dites quoi de plus?

Bises

Julie

Je suis un peu lourd, non diplomate, gros sabots, etc... je sais, 40 ans qu'on me le répète... Et là, j'ai bien peur cela soit un peu foutu pour me bonifier...

Donc, je repose la question : définition de la différence entre "envie" et "craving" ?

Personne n'a pensé à me retourner la question, donc je le fais moi-même

Réponse : à l'instant "t", je ne sais pas , j'avais imaginé répondre "l'envie c'est à une heure normale et le craving c'est à une heure pas normale"
Mais que veut dire une heure "normale" ? si j'ai envie de manger un fruit à 10 h, à 16 h au lieu d'attendre la fin du repas ( ou le début pour certains qui commencent le repas par les fruits), suis-je anormal ?
Donc ma réponse est nulle.

Je pense que le mot "craving" est parfois utilisé de manière abusive pour parler simplement d'une envie légitime. C'est normal, nous avons tous peur de replonger !

A mon sens, c'est uniquement lorsque cette envie est satisfaite, que l'on peut éventuellement parler de "craving" et, restons français, de dépendance à l'alcool.
Si l'envie satisfaite (comme pour le fruit), nous entraine de manière non maîtrisée à en boire d'autres, c'est certain que nous sommes restons dans de la dépendance.

Cas particulier pour Junon (mais chacun(e) est particulier), elle s'arrête par sa volonté : d'un côté cela signifie qu'elle n'a pas atteint l'indifférence, d'un autre côté cela signifie qu'elle n'est pas dépendante puis sa volonté lui permet d'arrêter (par définition, c'est justement cette volonté qui échappe aux véritables alcoolo-dépendant). Je ne me défile pas, je laisse la réponse aux personnes compétentes.

Yves

Puisque je suis citée, je réponds.

"Je suis un peu lourd, non diplomate, gros sabots, etc... je sais, 40 ans qu'on me le répète"
Je pourrais dire la même chose, on n'atteint pas 60 ans d'une vie chaotique sans être un peu... butée.

"elle s'arrête par sa volonté : d'un côté cela signifie qu'elle n'a pas atteint l'indifférence, d'un autre côté cela signifie qu'elle n'est pas dépendante puis sa volonté lui permet d'arrêter (par définition, c'est justement cette volonté qui échappe aux véritables alcoolo-dépendant)"
Et là, j'y reviens, à mon tempérament... buté.
Yves le sait, il n'en tient pas compte, mais pour survivre à l'inimaginable, j'ai beaucoup
fréquenté les psy, et j'ai appris à développer un autre moi.
Cet autre moi me mets des coups de pieds, me pousse à me battre.
Cet autre moi m'a permis de vivre malgré.
Cet autre moi m'a permis d'arrêter les alcools forts.
J'ai trouvé des forces dans d'autres sujets que mon histoire.
Des sujets créés pour continuer à lutter.
C'est mon pince-fesse à moi, me lancer des défis tellement énormes que je ne peux pas
les laisser aux autres.
A chacun ses défis, sa façon de ne pas tomber plus bas.
Et je peux vous dire que mes défis feraient frémir plus d'un.
Mais trêve de plaisanterie. Tout le monde n'a pas une Win ou une zounette à côté de soi.
Win, promis, je te dirai ce que je dois te dire.
A 20 ans, j'avais ma bouteille de gin dans ma voiture. (j'en ai 60)
Qu'est ce qui m'a empêché d'aller plus loin ?
Peut-être ce qui me faisait boire. Mon refus de ma vie.
Mais, je me reconnais dans la famille des alcoolo-dépendants, des alcoolos tout court.
Il y a maintenant 8 mois que je prends le baclofène. Avec les ES. J'ai tout pris.
Et je n'ai pas trouvé l'indifférence.

Alors peut-être qu'il me faut un psy de plus.
Peut-être que je n'ai pas encore assez perdu.
Mais le baclofène n'est pas ma réponse.
Et pourtant, je continue à y croire.
D'ailleurs j'ai remonté mes doses. Et mes ES.

Yves, il y plusieurs dépendances à l'alcool. Nous ne sommes pas tous au fond du trou
même si nous sommes de tout cœur avec eux.
Il ne faut pas laisser au bord du chemin ceux qui se battent, autrement.

Je ne laisse personne sur le bord de la route, mais si je suis incompétent, je tire la sonnette pour passer le relai aux personnes compétentes.

Incompétent ? Non, tu veux trop bien faire.
Boulon, boulet, têtu, gros sabots, et tout ce que tu veux !
Bon, on encombre le fil de Julie.
Bonsoir.

Alors que dire, quoi penser, pour moi Zoulie, la petite cuillère, peut devenir une cuillère à soupe, ensuite une louche etc etc, maintenant moi je ne suis pas toi, personnellement il m'arrive d'avoir des flashs alcool, mais vraiment rapides et rares, et surement pas à prendre des petites rasades, qui au fond sont pour là pour te satisfaire, pire, satisfaire ton envie.
Si tu y pense tous les jours,et en prends tous les jours, moi perso je pense que c'est pas ça, que t'es pas totale indifférente, attention je te parle comme je le ressent.

Envies je ne veux plus en avoir, des pensées furtives, ça je pense en avoir, de moins en moins, c'est déjà que du presque zéro....Être indifférent, c'est pour moi me sentir bien, ne plus ployer devant cette saloperie d'alcool, d'en prendre que lorsque je le veux, et non pas qu'il me prenne, alors je ne l'ai pas choisi.

Je veux mener la danse, pas qu'il mène le tempo.


Je veux rester maître, je veux rester libre.