Citation
Finalement, j' entends "démerde-toi", tu en as les moyens. " Allez ! un peu de courage ! ! !"
Tellement pas Marie pierre.
Pour avoir subit cette idée de manque de volonté avec la dépression et l'alcoolisme, je ne tiendrai jamais un discours poussant quelqu'un à se secouer et à se démerder en lui disant qu'il est capable de le faire.
Quand je parlais des couteaux que tu te plantais c'est ce que j'ai ressenti en lisant
"Je bavasse", "Je n'aide en rien", "Désolée de ramener ma gueule" "Je ne souffre
que de dépression et d'alcoolisme et surtout de manque de caractère"...
Pas de masochiste, pas de plaisir de se faire mal mais plutôt une impossibilité de ne pas le faire dans laquelle je me suis reconnue aussi.
C'est bien ce que tu disais
Citation
" sache tout de même que nous sommes plusieurs à faire partie du même club"
.
Il n’empêche que ses règles ne sont pas les plus cool:
Les bons points et les cartons rouges récompensent ou sanctionnent mais qui est celui qui les donne et en fonction de quels critères?
Comment être objectivement son propre arbitre?
Comment être à la fois celui qui existe comme il peut, et celui qui juge, sans être systématiquement perdant et du coup encore plus fautif?
Je n'y arrive plus, ou plutôt, je ne veux plus y arriver, c'est tuant et je me rend compte que je suis en vie.
Pour autant, je n'ai pas la solution, pas de Yakafaukon.
Juste envie de suivre la piste que l'onco psychologue m'a permit d'envisager, apaiser l'arbitrage.
Pour l'instant ça marche bien sur les troupeaux de moutons qui vont croissant et multipliant en toute tranquillité (tu avais parfaitement raison Martha) et sur "l'élan de faire" qui était enseveli sous les "devoirs" à faire avant, que l'arbitre

m'avait collés.
Théo, je m'en doute bien que nous sommes fait du même bois d'arbre

une essence qui pousse dans un terreau tyrannique lui conférant à l'age adulte une belle fragilité et porosité aux éléments
Hontanette, c'est formidable si tu sais appliquer sur toi ce que tu m'écris, je commence à peine à accepter que ce n'est pas "mal" d'être seulement ce que je suis et que les autres n'ont pas ces exigences que je que leur invente.
Penser à soi, j'arrive à sentir que ce n'est pas le "tourner sur soi", que ce n'est pas égoïste, seulement apaisant.
Veux tu être ma marraine sur le chemin de l'abstinence aux auto-coups de fouet?
