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Baclofène et emprunt bancaire

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Avatar de cocotte1204
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  Lien vers ce message 24 Octobre 2018, 19:57
Bonsoir, je me suis inscrite sur le forum en 2011. Depuis beaucoup de choses se sont passées dans ma vie, des bonnes et des moins bonnes comme tout un chacun.
Cela fait donc maintenant près de 7 ans que je prends du Baclofène et que je ne parviens pas à descendre au dessous de 9 comprimés par jour.
Je souhaite faire un emprunt bancaire relativement modeste et me rends compte que le questionnaire simplifié de ma banque demande beaucoup de détails, notamment sur les traitements prescrits depuis plus d'un mois :fsb2_red:
Je ne parviens pas à trouver de discussions active sur le sujet.
Quelqu’un peut il m'éclairer? Je suis assez tentée par le fait de ne pas faire état de ce traitement...
D'avance je vous remercie
 
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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 24 Octobre 2018, 22:21
Bonjour

Oui on en a déjà parlé
La dernière fois sur le fil de Volvic Volvic - Indifférente depuis le 4 juillet 2018 (120mg)

J'avais demandé à P. Jaury son avis, il a répondu cela : "Pour tout patient ayant une pathologie pouvant entrainer des arrêts de travail, voire la perte du travail, voire le décès, l'assureur peut demander une expertise puis une surprime voire un refus."

En gros, ce n'est pas le baclofène qui pose pb, mais ce pourquoi tu le prends

Cacher ce trt, c'est prendre le risque de voir l'assurance ne pas marcher, même en cas de pb qui n'a rien à voir avec le baclofène

Bref, je ne sais que te dire de plus


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
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  Lien vers ce message 24 Octobre 2018, 22:23
Difficile de répondre à cette question.

Perso j'aurai tendance à en mettre le moins possible et de ne pas le mentionner.

Je crois que dans ce cas, moins on en dit mieux ça vaut.

Surtout que 9 cps de baclo, c'est sans danger.


50 8h, 37,5 11h, 50 13h, 50 15h
Indifférence depuis le 3 aout 2017 à 237,5mg - aucun EI si ce n'est que quelques problèmes de mémoire court terme. EI étant survenu au début de la descente
 
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  Lien vers ce message 24 Octobre 2018, 22:27
Sauf qu'en cas de pb, l'assurance fera (probablement) tout pour ne pas payer ...

Tu peux peut être demander son avis à ton médecin
Il pourrait faire une lettre disant que tu te portes bien, que ta maladie est stabilisée


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Avatar de Athelstan
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  Lien vers ce message 24 Octobre 2018, 22:45
Moi je ne dirais rien...


commencé le baclo en 2015 des victoires et des défaites... arrêt baclo en 2021 et maintenant abstinent.
 
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  Lien vers ce message 24 Octobre 2018, 23:03
Pardon je prends en court de route oui mais non,
faut pas dire tu prends du baclo
point barre
tu prends ce conseil comme tu le veux
bonne continuation


Ni tout a fait la même
Ni tout a fait une autre
 
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  Lien vers ce message 25 Octobre 2018, 22:22
Merci beaucoup pour votre réactivité!
Le seul bémol que je n'ai pas précisé dans mon message est que je suis passée de périodes d’abstinence à des périodes de consommation limitée depuis ma stabilisation à 9 comprimés. Il m'est néanmoins arrivé un gros "pépin" le 15 août dernier : de retour de vacance, mon mari à acheté à l'aéroport quelques bouteilles d'alcool.
J'ai abusé (3 gin tonic dans la soirée ce qui pour moi est très excessif et exceptionnel) et suis allée me coucher vers minuit sans être dans un état d'ébriété mais consciente d'avoir trop bu.
Je me suis levée à deux heures du matin pour aller chercher une bouteille d'eau sans allumer la lumière des escaliers car il ne faisait pas nuit noire et je connais bien les lieux.
Ce que je n'avais pas vu est que mon chat était allongé sur une marche...
Résultat : chute violente et arrivée en bas HS avec l'arcade sourcilière ouverte.
Mon mari a appelé les urgences qui m'ont emmenée pour me recoudre sachant qu'en plus j'étais sonnée sous l'effet du choc.
Comme je souffrais de l'épaule, il m'ont fait une rapide radio mais n'ont rien détecté de particulier. Je suis repartie deux ordonnance: Doliprane et consultation d'une infirmière afin que je me fasse enlever les fils de 5 points de suture + un compte rendu à remette à mon médecin traitant.
Jusque là rien d'alarmant sauf que souffrant de plus en plus de l'épaule, j'ai 2 jours après consulté un médecin disponible à la maison médicale (mon médecin traitant était en congé).
Je lui ai donné le courrier, il l'a lu et l'a scanné afin que mon médecin le consulter à son retour de vacance.
Il ne m'a rien dit de particulier en lisant le compte rendu qui pourtant indiquait :
- Chute avec TC compliqué d'une plaie d'arcade
- Pas de signe de localisation neurologique
- contusion épaule gauche, pas de fracture radiologique
- plaie suture (5 points)
- rad accompagnée de son époux
Le médecin m'a dit "a priori rien de grave pour votre épaule, je vous donne une ordonnance pour réaliser une échographie d'ici 10 jours si cela ne s'améliore pas".
Je suis donc reparti en vacance en Bretagne, j'arrivais à conduire mais difficilement et ai beaucoup souffert durant mon séjour, ne sachant quelle position adopter, surtout la nuit.
De retour chez moi je me suis précipitée chez le radiologue, résultat : fracture du trochiter (grand tubercule gauche) et arrêt de travail d'1 moi avec coude au corps.
La où se compliquent les choses me concernant, c'est que je n'avais pas vu que sur le compte rendu il était indiqué : "Chute avec TC compliqué d'une plaie d'arcade contexte OH"
je ne savais pas ce que cela signifiait mais me suis renseignée... = alcoolisée!
Il est vrai que j'avais probablement plus que la norme mais certainement pas le double et ce n'est pas ce qui a causé ma chute :fsb2_no:
Je m'en veux terriblement mais c'est fait et là, même si je ne parle pas de Baclofène ou que je demande à mon médecin un courrier bienveillant, la banque souhaitera certainement en savoir plus sur les circonstance de cet accident qui a conduit à une découverte tardive du réel diagnostic assorti d'un arrêt de travail d'un mois (ou pas?), mon dernier bilan lipidique/transaminases était bon et pas de Gama)...
Qu'en pensez vous? c'est réellement fichu non?
Je peux essayer d'expliquer à mon médecin qu'il s'agit d'un accident, je pense qu'il comprendra, qu'il me croira mais je ne peux lui demander de mentir...
Message édité 1 fois, dernière édition par cocotte1204, 25 Octobre 2018, 22:24  
 
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  Lien vers ce message 25 Octobre 2018, 22:43
Tu l as dis toi même ce n est pas un prêt extraordinaire... ne te complique pas la vie. Ne mets rien sur ces documents et signe, tu rembourse s tranquillement et voilà!


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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 0:09
Tout dépend de ce que l'on appelle relativement modeste...
S'agissant d'un complément pour l'acquisition d'une résidence principale c'est tout de même autour de 30 000€.
Donc, c'est relativement modeste par rapport au prix du bien et de mon apport perso...
 
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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 1:50
En fait, une lecture rapide sur internet montre qu'il y a deux choses distinctes : le prêt et l'assurance du prêt
Si la somme est minime par rapport à tes moyens, la banque n'exigera pas forcément une assurance

Quant à l'assurance, je ne pense pas qu'elle te sera refusée, tu risques par contre d'avoir à payer une surprime
A priori, tu n'es pas obligée de passer par l'assurance de ta banque de façon à négocier au mieux le prix

Donc en gros, si la banque accepte (de ne pas avoir d'assurance), soit tu te passes de l'assurance, soit tu remplis le questionnaire pour qu'elle te serve à quelque chose
Parce qu'en cas de pépin, si tu n'as pas rempli correctement le questionnaire, ton assurance ne te servira à rien ...

Un lien parmi d'autres https://www.linternaute.com/ar...-sur-le-credit/
J'ai tapé prêts bancaires et alcoolisme


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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 3:42
Je pense pas non plus que les assurances des banques passent des lustres sur son dossier en cas de problème... on parle de 30000 eur autant dire rien pour une banque. Un prêt de 300000 sur 25 ans peu être mais là je suis prêt à parier qu ils ne feront rien en cas de soucis. Par contre si elle déclare quoi que ce soit alors le dossier risque de se compliquer...


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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 7:41
Bonjour cocotte 1224

Je suis bien curieuse de savoir la suite de l’histoire. Merci d’avo Entame le sujet.

Pour répondre à Catherine oui un diabétique doit le déclarer et je ne te raconte pas la surprime ! C’edt Du vécu, j’etais Mariée à un diabétique insulino dépendant. Une fortune en assurance tous les mois.

Quant à moi...je ne peux pas acheter de maison avant plusieurs années malheureusement car la surprime d’ass Est absolument dissuasive. Obésité morbide, même avec une super santé et des prises de sang nickel c’est fini pour moi 😕

C’est tellement injuste !

Même pour une assurance prévoyance j’ai été refusée 😕

Si je compte le temps de me guérir avec le baclo, de maigrir ensuite et laisser plusieurs années pour ne plus avoir à déclarer...je pourrais faire un prêt quand je serais dans la tombe 😄


Démarrage baclo le 4 septembre 2018. 30 ans de TCA. Indifférence à 75MG le 13 novembre 2018
Consciente que c'est ensemble que le combat se mène, j'adhère et vous? Adhérez !
 
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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 10:15
Bonjour,

Je viens de tomber sur ce topic un peu par hasard. Il apparait que ce sujet est récurrent :

- Le problème de l'assurance emprunteur est effectivement quelque chose qui m'avait freinée quand j'ai commencé le baclofène. Je me suis finalement lancée quand même. Sachant que je n'ai pas encore concrétisé d'achat donc de mon coté les choses sont encore à venir.
- Je sais que lulus avait aussi posé la question, nous en avions discuté par MP.
- Goodlife avait aussi évoqué le sujet
- Enfin, il me semble qu'Haddock en avait parlé, mais je ne retrouve pas son message. Mais de mémoire, il disait qu'il n'avait rien déclaré à l'assurance.

Ce qui est dommage c'est que nous n'avons pas eu de nouvelles de lulus et Goodlife pour nous dire ce que ça avait donné de leur coté.


Si on ment à l'assurance, il faut bien garder à l'esprit que si jamais il doit y avoir un sinistre en rapport avec le baclofène (ou que eux décident de relier au baclofène...), l'assurance fera le maximum pour se défausser. Et on ne peut pas leur en vouloir : si on ment au moment de la souscription, alors l'assurance ne connait pas vraiment les risques et ne peut pas tarifer correctement l'assurance, donc il est normal qu'elle se retourne contre l'assuré.

Therena dit : "Je ne compte pas me suicider et si j'ai un accident personne ne pourra prouver que je prenais un traitement depuis longtemps."
Tout ceci est bien optimiste. Si vous êtes remboursés par la sécurité sociale pour vos boites, alors il y en a la trace. Et même si on prend des gens comme moi qui payent tout de leur poche, une "fuite" est très vite arrivée.


Exemple dont j'espère qu'il ne se réalisera jamais : admettons que je mente à mon assurance sans déclarer le baclofène. Si un automobiliste ivre/drogué me rentre dedans alors que je marche au bord de la route parce qu'il plane complètement et que nous avons un accident grave, il ne serait pas surprenant que samu et police se déplacent sur les lieux. Quand bien même je ne serais pas en tort, ils feront des prises de sang pour l'alcool et les stupéfiants à tout le monde, c'est certain, mais surtout ils pourraient avoir envie de jeter un oeil dans mes affaires personnelles ne serait-ce que pour contacter mes proches et connaitre mon identité.

Mes affaires dans lesquelles se trouve un pilulier... tiens tiens, pourquoi donc un pilulier ? Et hop, le baclofène arrive dans l'histoire et l'assurance s'en servira pour ne pas me couvrir ou ne me couvrir que partiellement, même si je suis un légume et que je n'étais pas en tort. Qui sait, j'ai peut-être eu un trouble de l'équilibre qui m'a fait tomber devant la voiture de l'automobiliste en fait. Les assurances couvrent les gens qui respectent les contrats. Quand il y a "triche", elles vont tout faire pour ne pas les couvrir, ce qui se comprend.


Cet exemple n'en est qu'un parmi d'autres. Quand un sinistre coute cher, l'assureur n'hésite pas à s'offrir une petite enquête qui peut vite rapporter gros.

Par rapport à un emprunt de 30k€, donc un montant relativement modeste, il est possible qu'il n'y ait pas d'enquête en cas de sinistre effectivement, cependant contrairement à Sylvie je pense que l'assurance emprunteur sera quand même requise. Elle sécurise la banque et c'est l'emprunteur qui la paie, donc en générale elle est demandée systématiquement. Il me semble que c'est plutôt pour les crédits à la consommation qu'on peut y échapper (et encore, elle est souvent très fortement suggérée par la banque).


A titre personnel, je suis célibataire, donc que l'assurance refuse de me couvrir en cas de décès, honnêtement ça m'indiffère : ils n'ont qu'à se servir sur le bien immobilier et je m'en fiche de ne rien laisser à ma famille. Mais là où ça fait beaucoup plus peur, c'est pour tout ce qui est incapacité / invalidité. Il suffit d'un accident de voiture pour être parfois lourdement touché physiquement. Or, si l'assurance peut aller chercher le baclofène pour dire que le traitement peut être en lien avec le sinistre et pour se défausser, ça peut faire vraiment très mal en termes d'indemnisation... Pareil pour un accident de la vie privé, s'ils découvrent le baclofène, ils peuvent tout à fait attaquer en disant que l'accident a eu lieu à cause de l'aspect myorelaxant du baclofène. Bref, je suis peut être parano, mais ça me semble très risqué de mentir à l'assurance.


Bon, ceci étant dit, moi même je ne sais pas comment je ferai. Au début, je voulais attendre d'acheter pour me lancer dans le baclofène après. Mais comme ça n'allait pas du tout de mon coté pour les TCA, j'ai quand même décidé de tenter le baclo. Je suis partie du principe que si ça ne fonctionnait pas, j'arrêterais et je n'en parlerai pas à ma future assurance (car l'assurance demande parfois quels traitements on a eu pendant plus de 21 jours dans les années précédant le crédit). Et je me suis dit que si jamais ça fonctionnait, je le déclarerais à l'assurance, et tant pis pour moi si jamais ça doit me couter plus cher en termes d'assurance. Je préfère payer plus et avoir la sécurité d'esprit d'être bien couverte. J'espère que ça n'empêchera pas de trouver une assurance... comme pour ma part je n'ai jamais fumé, jamais bu et que je n'ai aucun autre facteur de risque, d'ailleurs malgré les TCA, j'ai un IMC dans les normes, bref, je croise les doigts pour que ça ne m'empêche pas totalement de trouver une assurance. Il faut dire que l'usage du baclofène pour les TCA est encore très confidentiel.

Mais il est vrai que ces derniers temps, je m'interroge énormément à ce sujet. J'hésite de plus en plus à ne pas le déclarer à l'assurance. Je réfléchis aussi à une option qui serait de chercher de mon coté une assurance (sans rien déclarer, pour que ça me fasse une solution de repli en quelque sorte), et demander à un courtier de m'en trouver une de son coté en déclarant le baclofène (mais j'ai alors peur qu'en donnant mon nom, je me fasse blacklister des assurances).


Bref, voilà quelques éléments de réflexion si cela peut vous aider. En tout cas, si jamais nous pouvions avoir d'autres retours d'expérience, ce serait très intéressant.
Message édité 1 fois, dernière édition par Volvic, 26 Octobre 2018, 10:16  

12 mai 2018 : Début de traitement
=> 4 juillet 2018 : Fin des crises d'hyperphagie à 120mg (40mg à 7h30 + 40mg à 11h + 40mg à 15h30)

Mars 2019 : Rechute lors de la baisse et remontée à 130mg (indifférence retrouvée)
Avril 2019 : Problème de santé, descente rapide à 90mg (fin avril) puis à 60mg (fin mai)
Mise à jour octobre 2019 : malgré cette baisse très rapide, l'indifférence tient toujours
 
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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 13:54
Merci beaucoup pour cette réflexion éclairante Volvic !


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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 26 Octobre 2018, 16:14
Une solution pourrait être de passer par un courtier

C'est une personne qui cherche la meilleure offre de prêt
Avantage, comme elle est payée pour cela, elle se débrouille pour trouver une solution
Inconvénient, ça a un coup ...


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  Lien vers ce message 28 Octobre 2018, 19:34
Merci Volvic pour cette analyse complète! un ta de choses auxquelles je n'aurais jamais pensé...
Néanmoins, tout ceci n'est pas très moral... mieux vaut ne pas prendre de Baclofène et continuer de boire au risque de tuer des personnes avec xmg dans le sang que de se soigner, vous comprendrez que j'ai une dent contre les assureurs...
Je suis tentée par la solution proposée par Sylvie avec néanmoins la crainte comme le dit Volvic de me retrouver "blacklistée" par tous les assureurs en cas de rejet.
Pour en revenir au courrier du prescripteur, il pose également problème car il ne s'agit pas de mon médecin traitant. Ce dernier a toujours refusé de prescrire le Baclofène.
Je suis devenue des vôtres en 2011 en passant par la porte d'un CMP (centre médico-psychologique)suite à un passage aux urgences pour avoir, pour le coup, beaucouuuuup trop bu! apparenté TS mais sans que cela n'ai été stipulé nulle part.
je suis rentrée chez moi 12 heures après avec une orientation CMP car le médecin responsable du centre est un addictologue et que l'approche est pluridisciplinaire (je n'avais pas obligation de m'y rendre).
Je trouvais qu'il s'agissait d'une bonne solution, de plus, à l'époque, peu de médecins prescrivaient de Baclofène par ignorance ou par crainte. Personnellement, j'ai signé la décharge le concernant, déjà disponible sur le site.
Il m'a fait confiance et ne l'a pas regretté, au bout de deux mois j'étais physiquement et psychologiquement métamorphosée.
Les années ont passé, mon médecin traitant est resté arque bouté sur sa position qui, somme toute ne me dérageait pas jusqu'à aujourd'hui.
Il y a encore quelques mois, je ne m'imaginais pas devoir faire un emprunt assorti d'une assurance (accident de la vie, dirons nous).
Le problème est que les ordonnances viennent du CMP : antenne du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie (il en existe 6 sur le département).
Il y a donc une forte consonance psychiatrique alors que ces derniers ne m'ont jamais délivrés d'anti dépresseurs contrairement à mon médecin traitant (cherchez l'erreur...).
Ils ne m'ont jamais considéré comme dépressive alors que mon médecin traitant n'hésite pas à afficher sur ses courriers lorsqu'il m'adresse, pour une raison ou une autre, vers un spécialise, syndrome dépressif en antériorité :fsb2_shocked:
Je veux bien admettre avoir des troubles anxieux, d'ailleurs, il me prescrit du Pranzépam et depuis quelques temps 1 Miansérine à prendre le soir des fins sédatives et non anti dépressive (posologie trop basse, d'ailleurs, bien que le comprimé ne soit pas sécable, je le coupe en 2 avec un coupe ongle).
Le pire est que le CMP estime que je n'ai rien à faire chez eux. En gros, je prends la place d'une personne qui a besoin d'un accompagnement alors que me concernant, je viens juste chercher mon ordonnance... c'est même moi qui demande ce que je veux...; bon, je ne reste que 10 minutes tous les 3 mois car l'ordonnance est renouvelable 2 fois donc je ne culpabilise pas trop.
Néanmoins pour en revenir à mon emprunt, ça me mets un eu dans une impasse à moins de changer de généralise...au sein de la même maison médicale certains le prescrivent! un truc de "ouf"!
D'un autre coté, ils ne demandent peut être pas les ordonnances mais juste une "attestation de bonne conduite concernant l'alcool haha"
Perso, je suis prête à payer plus pour le Baclo. De toute façon je paierai plus car j'ai également du cholestérol stabilisé sous statines (héréditaire).
qu'en pensez vous?
 
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  Lien vers ce message 28 Octobre 2018, 19:55
Ce n'est pas le baclofène qui pose pb, c'est la maladie alcoolique
Le CMP ou ton MG devrait pouvoir te faire une lettre disant que ton état est stabilisé

Concernant le courtier, si tu lui expliques le pb, il va se débrouiller pour trouver une solution puisque sinon, il ne sera pas payé
De toute façon, il connait forcément les assurances et saura te dire très vite si c'est possible ou pas et à quelles conditions
Il faut juste tomber sur un bon professionnel


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  Lien vers ce message 28 Octobre 2018, 20:42
Sylvie est malinx comme un lynx mdr1


Hahaha !!! Mais trop :loll: :loll:


"Il s’agit de viser la complétude, ce qui est à l’exact opposé de la compulsion" ;)
 
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  Lien vers ce message 28 Octobre 2018, 22:02
:fsb2_smile: Bonsoir, et dsl,

pas pour faire faire du souci à qui que ce soit;

je donne juste ma simple et personnelle expérience; pour un emprunt immobilier, j' ai du renoncer à contracter une assurance; pas à cause du Baclofène, comme le stipule très bien Sylvie, ni de n' importe quel autre traitement (AD, Anxiolytique).

Ah, pardon, je vais trop vite: j' aurais pu contracter une assurance, mais à un taux hallucinant.
Pas en raison des médicaments, mais en raison du rapport médical: dépression majeure et alcoolose sévère. C' est la pathologie qui compte.

Ce rapport a été rédigé par ma psychiatre, qui me suit depuis 6 ans avec une extrême bienveillance; mais comment aurait-elle pu écrire autre chose ou "biaiser" ? Sa responsabilité professionnelle était impliquée. Et je trouve ça normal.

J' ai donc souscrit un emprunt sans assurance.
A mes risques et périls.

A ceux de mes deux fils, surtout. S' il m' arrivait "quelque chose", c' est eux qui devraient rembourser le prêt immobilier (ils ont 25 et 22 ans; le second n' a pas d' emploi stable; le premier doit rembourser son emprunt étudiant- je ne dis pas combien - Sup de Co - ça fait peur).

Désolée, trop d' information nuit, insuffisamment aussi.

A moins de trouver un médecin qui fasse une déclaration parfaitement fausse . . . je ne vois pas. Je n' en connais pas qui feraient ça. Et dans ce cas, il serait probable qu' il "tombe", un jour ou l' autre, et toi avec.

Réfléchir, encore . . . toujours réfléchir . . . et collecter les bonnes informations.
Bonne pèche et prudence,
Baclofun.


* Ce qui précède ne remet pas en question les conseils de Sylvie (courtier). Elle a bien plus de recul et de témoignages que moi.


Baclo depuis 02/12 - 3 séquences de guérison: 4 mois, 8 mois, et depuis le 20/01/15,
à l' issue d' une remontée jusqu'à 310 mg, à partir de 150 mg début 09/14.
Au 30/06/15: 240 mg en 5 prises, de 09h00 à 17h00 - Descente (EI) à 190 mg en 7 prises de 06h00 à 18h00 depuis le 20/07/15.
Echecs 2012 et 2014 dûs à descentes trop rapides et/ou importantes.
 
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  Lien vers ce message 28 Octobre 2018, 23:51
Merci encore à tous pour vos précieux conceils!
Sylvie, oui, je comprends "il faut juste tomber sur le bon professionnel" mais quand on n'en connait pas; qu'on a pas de réseau dans le domaine, comment le dénicher?
Baclofun, je vois ce que tu veux dire au vu de ton rapport médical.
Me concernant, la dernière fois que mon médecin traitant m'a orienté vers un spécialise (février 2018), il a indiqué comme antécédents médicaux:
- Ulcère de l'estomac (AINS)/sachant que ça fait 30 ans et qu'à l'époque il n'y avait ni carte vitale ni médecins traitant, c'est moi qui lui en ai fait par car certains médicaments sont dorénavant à éviter. J'ai eu l'occasion de faire un contrôle il y a 4 ans qui s'est avéré négatif tant au niveau de l'examen de la paroi de l'estomac que des prélèvements réalisés à l'occasion de l'examen.
- Sd dépressif et anxiété généralisée
- Éthylisme sevré sous Baclofène
- Tabagisme sevré en 2015
Voila le dernier tableau dressé, avant la fracture de l'épaule qui a eu lieu en aout et qui m'a malheureusement valu un passage aux urgences précisant que j'avais consommé de l'alcool ce soir là (pas de bol, mais il s'agit d'un accident et d'un incident) et un AT de 30 jours.
Après tout, ce n'est peut être pas si grave?
Je devrais peut être refaire le point avec mon médecin traitant afin de savoir s'il serait prêt à écrire la même chose dans le cadre d'un emprunt nécessitant une assurance. Je n'en suis pas certaine car l'enjeu n'est pas le même, ni pour lui ni pour moi...
Message édité 1 fois, dernière édition par cocotte1204, 29 Octobre 2018, 0:04  
 
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  Lien vers ce message 29 Octobre 2018, 10:58
Ma fille a fait appel à un courtier cet été, je viens de lui demander son avis
Je te le donne avec les coordonnées du professionnel en MP


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
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