
Therena,
"
Tout ça pour te dire que parfois il vaut mieux positiver ". Bien sûr, Catherine, et pas seulement "parfois" ! Le plus souvent possible.
Possible.
Au sujet des miroirs, il y a des personnes qui disent qu' il ne faut jamais avoir un miroir "orienté" vers le lit. Genre miroirs d' armoires ou autres. C' est néfaste au sommeil. J' en ai fait l' expérience, dans une petite maison que mes parents avaient achetée pour nous, une bouchée de pain, à côté de la leur. On a tout bougé, et/ou recouvert de tentures. Ensuite cela est allé bien mieux. Placebo ? Croyances "suspectes" ?
J' ai bien lu que la situation qui t' a angoissée, était certainement différente.
Ce que tu décris, comme attitude et comme propos à avoir, vis-à -vis des thérapeutes, c' est ce que j' ai fait lors de ma psychanalyse (je dirais que la psy était "1/4 Freud, 1/4 Dolto, 1/ 4 Lacan, 1/4 Jung"). Je n' ai rien suggéré, au départ, de mon récit de vie. Ensuite, bien entendu, avec les associations d' idées, ça se tricote et les choses se disent, de séance en séance. Evidemment . . . il y a les interprétations . . . peut-être pas les bonnes.
Avec ma psychothérapeute "EMDR" actuelle, j' ai procédé de la même façon. Limite si je ne suis pas seulement arrivée avec ma tronche défaite et une simple phrase du style "je suis malheureuse, anxieuse, alcoolique et tabagique, parfois suicidaire". Et: "j' ai pensé à l' EMDR parce que des événements m' ont marquée et que je n' arrive toujours pas à faire avec".
Mais
je vais réfléchir à tes recommandations.
En effet, j' en dis peut-être trop aux thérapeutes, malgré ce qu' il me semble. Je ne pense pas biaiser l' effet thérapeutique. Peut-être que si.
Je vais bien penser à cette éventualité.
Tout de même, depuis l' âge de 36 ans (j' en ai 59), étant donné le nombre et la nature des thérapeutes rencontrés (sans parler de mes lectures), et étant donné ce qu' ils m' ont
proposé de comprendre, il m' est difficile de me présenter comme un perdreau de l' année . . .
Oh ! Le verre, il est bien plein, pas à moitié !
L' une des explications de mon sentiment d' insécurité (ça vaut ce que vaut, comme interprétation), c' est que Maman m' a déclaré, à 15 ans, que mon père ne l' était pas. Détails à l' appui. Elle s' est rétractée, plus tard; elle "m' avait dit ça pour me faire plaisir, car je n' avais jamais aimé mon père"; selon ses termes; donc d' après elle, c' était bien pour moi de me dire que "j' étais de quelqu' un d' autre".
Le "hasard" fait que dans sa propre fratrie (de ma mère), au moins 4 enfants sur 8 n' étaient pas (au vu et au su de tout le canton) du père qui les a élevés et reconnus; les deux derniers nés (jumeaux, comme les deux précédents) reconnus par lui un an avant son décès, il avait 84 ans. Elle (ma grand-mère), avait 27 ans de moins.
Bah, des histoires comme il y en a tant, et de bien plus douloureuses.
Je ne parlerai plus de ça ici, je l' ai déjà (beaucoup trop) fait.
En tout Cas-therine, merci de prêter attention à moi et de m' encourager. Ça le fait.
Toi, continue bien, comme tu le fais, Ã observer, Ã doser, Ã optimiser,
ton Baclo. Dire que tu étais sur le point de tout lâcher.
Bien qu' ayant plutôt un travers "analytique" (comme toi, à ce que tu dis), je suis incapable de te donner la moindre indication.
Je t' embrasse, fort, encore,
Marie-Pierre.