Bonjour Ă tous,
Nouvelle inscrite sur le forum, j'avoue que c'est une grande première pour moi que de parler sur un forum...
Je suis mariée à un homme merveilleux depuis 15 ans mais alcoolodépendant depuis 4ans au moins. Je dis 4 ans au moins car il m'a fallu du temps pour m'en rendre compte et aussi l'admettre.
Il a déjà eu des épisodes dépressifs liés à une histoire familliale compliquée: il a perdu son père jeune, sa mère est alcoolique et il a doucement glissé de l'alcool festif entre copains à l'alcool seul caché dans le garage... je suis passée par différentes étapes que les proches connaissent bien: j'ai cherché les bouteilles, les ai vidées, puis voyant que cela ne servait à rien sinon jeter l'argent dans l'évier, je les rangeais simplement dans le bar pour sortir de cette pratique honteuse qui l'obligeait à se cacher.
J'ai la "chance" qu'il n'ait pas l'alcool mauvais, cela le fait dormir mais c'est compliqué d'expliquer à mon plus jeune fils pourquoi papa dort dans les toilettes oubien pourquoi il est étendu sur le sol...Mon ainé essaie de m'aider dans ces cas là mais cela me fait encore plus mal car ce n'est pas son rôle: j'essaie de le rassurer alors que moi, je m'enfonce doucement un peu plus...je crois qu'aujourd'hui je ne suis pas loin du point de rupture et c'est pourquoi je me suis inscrite sur le forum.
Durant ces 4 ans , sa maladie a d'abord été prise en charge par le CSAPA proche de chez moi: cela a été clairement inefficace.
il est actuellement suivi par un psychiatre addictologue: lorsque mon conjoint lui a parlé du baclofène, il lui a dit qu'il fallait d'abord traiter la dépression. Cela m'a mis hors de moi, d'autant que le mélange benzodiazépine qu'il lui prescrit (séresta) et alcool est détonnant!!!(blackout garenti, chute en tout genre…). J'ai lu le livre d'olivier Ameisen qui a été une vraie bouffée d'oxygène et une lueur d'espoir pour moi. Et là avec ce refus, j'ai touché le fond: aurait-il dit à un cancereux qu'il allait traiter sa dépression avant de lui faire une chimio???
Même si le baclofène n'est pas à considérer comme un remède miracle, pourquoi lui refuse-t-il alors que les sevrages, les antidépresseurs ou autre ont tous échoué. C'est pas comme si on n'avait rien tenter avant!
J'ai retourné tous mes espoirs vers ma généraliste qui est très à l'écoute et nouveau refus car elle n'en n'a jamais prescrit...(on n'avait quand même pris l'adresse du site et la décharge) On ne va jamais s'en sortir et maintenant notre couple est clairement en danger car malgré tout l'amour que j'ai pour lui, je ne supporte plus de le voir tituber.
Pourriez-vous m'indiquer un praticien qui prescrive le baclofène sur Saint-Etienne (42) ça serait mon plus beau cadeau de Noël!
Je vous remercie de m'avoir lue et vous souhaite à tous de très belles fêtes