[...]Tes batavia m'ont fait rire.[...]
C'était fait pour ça Morgane.
Enfin, je n'avais pas prémédité le truc mais c'est parce que ça m'a fait rire quand j'ai découvert que mes salades ressemblaient à des sapins de Noël que j'ai partagé le truc en espérant que ça vous fasse rire aussi.
Un grand cru

ce post et toute l'humaine qui va avec.
Je ne suis pas convaincue pour le "grand cru".
"L'humaine", j'essaie de l'être ("mes 5 H" : Humanité, Humilité, Honnêteté, Humour et
Humidité 
... Merdalors ! J'en ai perdu un en route

Mais rien que ça, c'est déjà un programme très ambitieux).
[...]j aimerai bien repasser un peu de temps avec toi et ta maman devant un petit repas a la maison[...]
Ou plutôt chez moi Janine, si Gégé veut bien te suivre.
Je suis un tout petit peu plus "présentable" en ce moment alors si ça continue comme ça, ça devrait pouvoir se faire.
[...]Comment as-tu vécu ce voyage, en plus de ce que tu as décrit sur l'apéro ?
Ah Manue... Ca, c'est une autre paire de manches.
J'en avais parlé dans un premier temps quand j'ai écrit mon post et j'ai effacé avant de valider.
J'ai préféré ne pas mélanger le bon et le pas bon.
Parce que bien sûr j'étais super contente de revoir Vincent et de le voir dans le décor qu'il s'est choisi et que j'ai beaucoup apprécié (une vieille bâtisse splendide dans les montagnes de l'Ariège).
Parce que bien sûr j'aime beaucoup ma mère et Marie avec lesquelles je suis partie.
Mais malgré tout ça, ça a été très éprouvant.
Le trajet d'abord, à cause du stress que j'éprouve lors des parcours en voiture lorsque je ne conduis pas.
Et là , il n'était pas question que je conduise pendant 900 km.
Le baclo a guéri cela pendant un bon moment mais je n'en prends plus assez pour qu'il me fasse cet effet.
Bref, j'ai été tendue pendant une bonne partie des trajets (2 jours) : mâchoire crispée, spasmophilie etc.
En fait, ne pas conduire me fatigue plus que conduire.
Et puis mis à part ces trajets, j'ai trouvé très éprouvant d'être en compagnie si longtemps, même si j'étais en bonne compagnie.
Dès le soir du premier jour là -bas, j'avais l'impression d'étouffer.
Pourtant, j'étais libre de faire ce que je veux et de m'isoler.
Mais m'isoler dans de telles circonstances, ça équivaut pour moi à rejeter les autres.
Si j'allais là -bas, ce n'était pas pour leur tourner le dos.
Alors j'ai tenu mais ça n'a pas été simple car si mon corps était bien là -bas, dans ma tête, je ne pouvais pas m'empêcher de m'évader.
Du coup, j'ai souvent fait mine de suivre les discussions et souvent répondu des choses bidon, passe-partout, pour faire acte de présence.
Et ça, ça ne colle pas du tout avec cette fameuse honnêteté à laquelle je tiens tant.
Et puis le dernier point difficile, c'est que pour ma mère qui a 86 ans, ce voyage comportait quand même pas mal d'inconfort (fatigue, changement dans ses habitudes etc).
Or, je la connais tellement que j'entends ce qu'elle pense.
Donc je me tracassais Ă la moindre source d'inconfort.
Elle me semble devenue si fragile...
D'un côté, je crois que mes enfants n'ont pas conscience de cette fragilité, et d'un autre côté, je pense que de j'ai tendance à trop la ménager et à la surprotéger.
Pas facile de trouver un juste milieu.
Du coup, j'étais sans cesse aux aguets et vraiment pas sereine.
Bref, je suis contente d'être allée là -bas, mais contente aussi d'en être revenue.
Mais ça, ça tient surtout à ma nature solitairosauvage, mi-ours, mi-sanglier...