BB,
je n' ai pas "loupé" ton post de jeudi, et ce n' est pas par négligence que je ne lui ai pas donné de suite immédiatement. Mon planning surchargé (LoL) n' en n' est pas, non plus, la cause.
C' est par perplexité, et par désappointement, que j' ai attendu quelques jours et quelques nuits.
J' avais gardé en mémoire de bonnes nouvelles de toi, toniques. Mais c' était il y a déjà de longs mois, et il est vrai que ton post du 14 février dernier à l' intention de Corinne D. n' était pas exactement "joyeux".
Cependant j' interprétais ton silence, depuis, à moitié avec inquiétude; et à moitié avec quiétude, imaginant que tu t' étais évadée du bagne "boulot anxiogène + dépression + addiction"; et j' avais lu que tu étais dans un nouveau lieu de vie que tu avais désiré.
Ton message de jeudi, je ne parviens pas à "sentir" s' il est à comprendre au premier degré.
D' où, que dire ?
Si ce n' est que pour mon cas, le recours à l' alcoolisation a été, dès sa très lointaine origine, occasionné par un profond mal-être. Qu' on n' appelait pas "dépression" quand j' avais 18 ans. Et maintenant, on n' emploie jamais l' expression "être malheureux", très malheureux; ce serait trop simple ? ça équivaudrait à "négligeable" ? "passager" ? On dit dépressif, anxieux, en souffrance psychique . . .
Après être montée sur tous les manèges de la grande fête foraine des anti-dépresseurs, sans résultat, j' ai arrêté ça. Je suis malheureuse, peureuse, aboulique, pis voilà. Je me tolère.
Je passe sur le sujet des anxiolytiques, des thérapies conventionnelles et alternatives, un vaste mickeys-land, aussi; on n' est pas sur ton fil pour parler de moi, que tu connais très bien, après tellement d' années (2011) et de "conversations", des marrantes, des "artistiques", des "porteuses" d' initiatives et de réussites . . .
J' espère que ton récent passage ici ne sera pas fugace, et que tu trouveras une envie, d' avoir envie, de donner des nouvelles,
pour peu que tu attendes quelque chose de nous,
et que tu puisses envisager de donner un petit coup de main, comme tu l' as fait si longtemps. Les déraillements de pédalier, ce qu' on croit être des illusions perdues, les livrer un peu aux autres, en préservant l' intimité, cela peut être d' une grande aide.
Je t' embrasse, Patale,
Mie.
* tu sais (encore ?) où me trouver, si utilité, même sans faire le voyage à Lyon ! comme évoqué avec malice dans ton dernier post qui m' était destiné; et, de toute façon, pas de danger que je te "traîne" dans les musées entre Rhône et Saône . . .