Salut Kobouser, le coup de fatigue de fin d'après-midi à disparu, reste l'état de fatigue général. J'avoue que j'attendais un peu naïvement un espèce de coup de boost directement après l'arrêt de ma consommation d'alcool, un espèce d'état de grâce qui m'aurait donné le courage de reprendre sérieusement le sport, de m'occuper de mon environnement direct, bref d'embellir mon quotidien. Mais cette fatigue m'empêche de faire quoi que ce soit d'autre que de vivre au jour le jour. Vendredi prochain cela fera 2 mois que je suis indifférent, je compte attendre encore un mois avant de commencer à diminuer les doses. Wait and see...

2 mois, c'est déjà pas mal, rien n'indique qu'il faut attendre 3 mois
Je pense que tu peux commencer à diminuer un peu ...

Je commence par diminuer quelle prise ? La dernière (20H00) ?

Salut Nono73,

La dose seuil atteinte, à priori, on peut gérer la posologie un peu comme on le souhaite...
Tu pourrais tout répartir différemment notamment 12h et 14h pour les mettre sur 16h pour le moment pour viser à terme la prise unique en dehors des heures d'activité.

C'est toi qui le sens en fonction de l'absence de craving ou pas, notamment le week-end. Je n'avais pas du tout géré de la même façon que toi.
Tu prends du baclofène toute la journée, il n'est pas impossible que ta fatigue y soit liée.

Pour finir, l'apéro ne t'appelant plus:
1. Tu as plus de temps libre (sans contrat de travail à temps partiel)
2. Ton pouvoir d'achat a augmenté (sans aide du gouvernement)
==> Cours t'acheter une paire de basket (sport), un aspirateur, une plante verte (environnement direct) pour continuer à changer de vie

Paraît que le sport donne de l'énergie...

Je vais essayer de décaler mes prises en fin de journée et commencer à diminuer. Merci pour tes conseils Kobouser et c'est clair qu'au niveau budget, se passer de picole c'est pas négligeable...

Perso, j'ajouterais une prise à 18h pour diminuer celles de 12h et 14h
Et je diminuerais de 15mg

Si ta signature est à jour
10H00-25 mg / 12H00-50 mg / 14H00-50 mg / 16H00-50 mg / 18h-25mg

Je vais donc suivre (encore !) tes conseils Sylvie, merci !

Quel beau parcours ! La forme va finir venir avec l’ installation du moral.

Merci Karolyn

Bonjour à tous, 2 mois aujourd'hui que je tiens ma précieuse indifférence. Je commence ma descente à 200 mg, on verra comment ça se passe. Je viendrai donner des nouvelles de temps en temps. Courage à tous, ne lâchez rien !!

Yeah! voilà un message qui fait plaisir!
Félicitations!!

Salut,

2 mois c'est bien
Je te souhaite d'y ajouter de nombreux!

À+

Merci Cuillère !
Ca à l'air bien parti en tout cas Kobouser
A mon tour de faire l'expérience de la bêtise et/ou l'ignorance concernant le baclofène. J'ai pris RDV avec le service psychiatrie d'un hôpital de ma région pour être pris en charge par un nouveau psy, le mien étant indisponible pour une durée indéterminée. La procédure veut que je sois vu en premier par une AS qui va déterminer quels sont mes besoins pour me diriger vers le bon service/médecin. OK, allons-y pour suivre la procédure et je suis donc reçu par l'AS vendredi dernier. Je m'attendais aux félicitations pour ma démarche et mon succès face à l'alcool mais j'ai juste eu droit au catalogue des ES induits par le baclofène et à un exposé sur la vie merveilleuse que serait la mienne si j'arrêtais ce médicament pour me tourner vers l'abstinence...
Hallucinant.

Bon courage, ça va le faire...

Salut Nono73,

quel parcours intéressant et merci pour ton commentaire-conseil sur mon Baclobook.
Je crois qu' effectivement il faut que je sois patient, je n'en suis qu'au début. Mister Baclo fait son boulot, mais Toxipote résiste car il ne veut pas se faire évincer. Et moi, je jongle entre les deux : je privilégie Baclopote maintenant (oui ! ça y' est c'est officiel, c'est comme cela que je vais l'appeler dès à présent ! inutile de te dire que Toxipote tire la gueule) mais je sais bien que rien n'est rien gagné. Je mets tout en œuvre (j'accepte les EI, je me suis remis à la marche mais pas en mode promenade du chien genre marche militaire tous les deux jours pendant 50 min, avant de me remettre au sport comme toi tu le souhaitais, je surveille mon alimentation....).
Si ce n'est pas indiscret, quel était ta conso avant ton Baclodyssée ? as-tu pu te remettre au sport comme tu le souhaitais.

Ton expérience devient uns source pour moi !!!

D-Day

La patience, oui bien entendu c'est indispensable. Je buvais 2 ou 3 canettes de pils et une bouteille de vin par jour, toujours après 18h00 et cela jusqu'au jour de mon indifférence. J'ai fait (au moins) 2 erreurs dans mon parcours : (1) mal cibler mon craving et donc mal adapter mes prises (2) ne pas faire l'effort de diminuer ma consommation pendant l'augmentation des prises. Je suis certain que j'aurais pu monter moins haut si je l'avais fait. A partir de 120 mg le plaisir de boire, l'ivresse et la l'effet anxyolitique de l'alcool ont définitivement disparu et je pense avoir continué à consommer uniquement par habitude, et certainement aussi par peur de l'après, le fameux "que vais-je faire sans l'alcool quand je serai indifférent"...et bien crois-moi, l'alcool ne manque pas une seconde. Parfois un souvenir fugitif du "bon vieux temps" (cette première bière bien froide après le boulot en été qui faisait tellement de bien, cette bonne bouteille sur une pièce de viande autour du BBQ, etc..) mais ce souvenir est suivi par tous les autres bien plus nombreux des problèmes qui viennent avec les inévitables verres suivants et de la dépendance à l'alcool qui en découle. Franchement y a pas photo, bye bye la picole et sans regrets
Pour le sport, non pas encore mais je suis dans un état de fatigue générale dû au baclofène qui m'empêche de m'y remettre. J'ai commencé à diminuer les doses et suis actuellement à 175 mg et tout va bien pour l'instant. Je fais des paliers de 12,5 mg/15 jours (12,5 = demi cp en Belgique, plus facile à gérer pour moi).
J'ajoute que mon parcours à été relativement "facile" en ce sens que je n'avais pas de problème de santé autre avant le traitement, les EI ont été supportables et gérables point de vue boulot et famille. C'est loin d'être le cas pour tout le monde quand je lis les différents témoignages sur le forum...donc courage, patience et surtout ne rien lâcher...
Voilààààà, en espérant t'être utile...

Coucou un petit message pour me réjouir avec toi de toutes ces bonnes nouvelles!

Comment se passe la descente?

Salut Nono73,

Peut-être apprendront-il ce qu'est l'addiction à ton contact...?

Je partage cette absence de regret alors qu'au départ, je pensais simplement vouloir continuer à boire une bière de temps en temps, comme tout le monde...

As-tu eu besoin de changer tes habitudes en sortant du travail? Tes fréquentations, etc...?
On sait maintenant à minima que tu ne t'es pas remis au sport



À+

Hello Nono,
Je viens de relire ton fil. beau parcours. Je suis admirative. Ton indifférence est elle toujours présente? Comment gères tu ta fatigue ?

Bonjour !

L'indifférence est toujours bel et bien présente ainsi que la fatigue. Je suis aujourd'hui à 175 mg et je pense descendre d'ici quelques jours de 12,5 mg (un demi cp belge). Je ne vais pas trop vite, je préfère prendre mon temps. Je n'ai toujours aucune envie et je pense de plus en plus à l'abstinence complète, n'ayant vraiment plus aucun plaisir à boire une bière ou un verre de vin comme c'était le cas avant. Je n'ai en rien changé mes habitudes ni mes fréquentations, à savoir que je vis dans un milieu franchement festif et "bon vivant" et que les tentations sont présentes au quotidien. Je dois avoir bu 10 UA ces 3 derniers mois, pour me tester ou faire comme les autres, peut-être une fois ou l'autre par envie/nostalgie. Mais jamais plus de deux à la suite et jamais de mal pour stopper. Le baclofène est vraiment très efficace !! J'ai juste gardé un petit rituel : ma première bière (N.A) après le boulot, la seule de la journée. D'ailleurs si je peux vous donner un conseil en bière Belge N.A., la Maes 0° est ce qui se rapproche le plus d'une pils et est nettement moins chargée en sucre que tout le reste. J'ai lu dernièrement pas mal de post sur l'hypomanie dont sont victimes plusieurs d'entre nous et j'ai l'impression d'en avoir fait aussi pendant quelques épisodes de quelques heures ces dernières semaines. Mais pas en permanence, vraiment des épisodes pendant lesquels j'étais survolté, je n'arrivais pas à maîtriser ma conversation, tournis comme si j'avais bu pendant 2 ou 3 heures et puis retour à la normale. Ça vous paraît possible ça ?
Pour te répondre Karolyn, ma fatigue ne m'handicape pas au quotidien pour travailler c'est juste que je suis trop crevé après le boulot pour reprendre le sport et que je misais pas mal là dessus pour me refaire une santé, perdre du poids, etc...donc rien de très grave. Vivre sans alcool est juste formidable, c'est déjà énorme !

Bonjour Nono.

Ce que tu décris ne me semble pas du tout ressembler à de l'hypomanie, en tout cas pas telle que je l'ai vécue.
"des épisodes pendant lesquels j'étais survolté, je n'arrivais pas à maîtriser ma conversation, tournis comme si j'avais bu"
En période hypomaniaque, j'avais au contraire l'impression de tout maîtriser parfaitement et ça n'avait rien à voir avec l'euphorie de l'ivresse.
C'était aussi accompagné d'un sentiment de très grande lucidité et d'efficacité.
Et j'étais réellement efficace dans les tâches auxquelles je m'attelais.
Par ailleurs, je ne pense pas que ça puisse se produire sur quelques heures heures seulement et pendant ces périodes, je n'étais absolument pas fatiguée alors qu'active comme jamais.
Donc voilà, pour moi, tu n'as rien à craindre de ce côté-là.

Hello Nono,

Ton parcours me laisse admirative.
J'aimerais bien que le mien soit aussi lisse et fulgurant.
Tu as tâtonné mais tu as vaincu et tu tiens.
La fatigue va s'estomper. Mais l'alcool te fatiguait sans doute aussi. Quitte à choisir ..... mieux vaut être fatigué de liberté, d'autant que ça passe.
Merci de ton expérience.

Merci Polluxion, toutes les expériences sont bonnes à prendre et si mon parcours peut encourager certains, tant mieux !
Florence, ce que tu me dis me rassure merci ! Un EI du baclo de plus mais très rare et pas trop dérangeant pour moi...

Bonjour Nono,

merci pour ton intervention sur mon fil. J'espère que tu as raison quant à une probable "indifférence" proche (mais je ne te cache pas le concept pour l'instant ne me parle pas). Tu as raison sur deux choses (voire plusieurs, mais celles-là trouvent une résonance à cet instant T de mon parcours) :

- cette terrible "angoisse" de gérer l'après ! Cette sensation qu'il va y avoir un grand vide et qui me fait peur.
- cette difficulté à diminuer ma consommation alors que les effets s'évaporent et que je sais que consommer encore trop représente un obstacle supplémentaire pour parvenir à mes fins.

En écrivant cela, je prends conscience que les deux sont plus que liés.

Merci de partager ton vécu, il est riche d'enseignement.

D-Day

Hello D-Day, les deux sont liés effectivement. J'ai bu sans plaisir et sans réel besoin jusqu'au jour de mon indifférence. Je n'avais plus que les effets négatifs de l'alcool mais j'y était tellement habitué que c'en était devenu normal et je continuais à picoler uniquement par habitude et aussi par peur de l'après je pense. Et pourtant, cet après est d'une facilité déconcertante. L'alcool ne parasite plus ton cerveau, plus du tout. Ça devient un aliment comme un autre. J'ai des journées assez chargées point de vue boulot et familial mais aussi des week-end d'oisiveté totale avec toutes les conditions réunies pour être tenté par la boisson, ce genre de journée qu'avant je faisait passer à coup de bouteilles de vin à partir de 10H00 du matin...aujourd'hui je n'y pense même plus. Et tout ce je faisais sous l'emprise de l'alcool qui était censé rendre tout plus beau et plus facile, et bien je le fais sans alcool et avec plus de plaisir qu'avant. En fait je profite plus de tout, avant j'étais anesthésié par l'alcool, bloqué dans mes déplacements en voiture et combien de fois je n'ai pas annulé une sortie ou simplement une course pour ne pas qu'on me voie "dans cet état-là". Sincèrement tu ne dois pas craindre l'après, juste l'attendre avec patience. Et ce que tu décris sur ton fil me fait vraiment penser à mon propre parcours avant d'atteindre l'indifférence, ce qui me fait dire que tu dois vraiment en être tout près. Tu vas voir, ça en vaut le coup. Tiens bon !

C'est très curieux mais à un moment donné, bien que souhaitant plus que tout nous libérer de l'alcool et que boire soit devenu une corvée plus qu'autre chose , il arrive même que l'on se force à boire.
On s'accroche à notre "doudou alcool" alors qu'il ne nous procure même plus ce qu'on y recherchait auparavant (effet anxiolytique etc).
C'est, je pense, parce que l'on ne parvient pas encore à se penser sans alcool.
L'alcool fait tellement partie de nous, de notre personnalité, qu'on a l'impression qu'en quittant l'alcool, on va perdre une partie de nous-mêmes.
Mais c'est un leurre, une ultime ruse de notre faux ami pour nous garder dans ses relations.

Voilà Florence, les mots exacts comme d'habitude

Voilà 1 an que j'ai entamé ma bacloroute et 4 mois que suis indifférent. En descente à 150 mg actuellement et tout se passe bien. Je ne l'aurais pas fait sans les drôles de pensionnaires de ce forum et sans Sylvie. Vous êtes formidables.

Merci Nono pour l'instant je tiens le coup

Merci merci ! Que c’est agréable de lire ton témoignage. Et surtout Respect et Bravo ! Bonne continuation. J’espere Que ta fatigue s’estompe petit à petit. Les beaux jours reviennent (peut être?) - je te souhaite de pouvoir te remettre au sport. Quoi qu il en soit tu as de toutes les façons gagne une très très belle bataille !

Salut Nono73,

Je partage également ton point de vue

À+

5 mois d'indifférence, en descente à 125 Mg et tout va bien. J'en profite pour remonter mon fil qui a au moins le mérite d'être court et facile à parcourir pour les nouveaux arrivants. Bon courage à tous !

Bonjour, petit (?) incident de parcours pour moi ces derniers jours. Fixé à 125 Mg depuis 1 mois je me suis laissé aller à boire 3 jours de suite 1 bouteille de vin par soirée. Je recommence à apprécier le vin dont la seule pensée me dégoûtait lorsque j'ai trouvé l'indifférence il y a 6 mois. Je me rends compte que l'alcool est toujours en embuscade dans un coin de mon cerveau. Je suis remonté d'un demi cp (12,5 Mg) depuis 2 jours et ça va mieux (rien bu hier sans trop d'efforts) mais l'indifférence complète est belle et bien partie.

Salut Nono 73,

mon intervention ne t'apportera pas grand chose car moi je suis encore "en progression" dans ce combat.
Par contre je me demandais si ce retour de consommation était intervenu dans un contexte festif ou si c'était toi tout seul qui avait eu besoin de renouer avec le produit. Il me semble que ce n'est pas la même configuration

En tous cas j'espère que ce n'est qu'un accident.

Bon courage...et merci pour ta réponse

Bonjour Nono

Remonte jusqu'à retrouver l'indifférence et reste à cette dose quelques mois
Tu pourras ensuite tenter à nouveau la descente

Je pense que tu es descendu trop vite, d'où cet incident
En toute logique, on descend au plus de 20-25mg par mois
En relisant ton parcours, je vois que tu es allé bien plus vite

Merci Sylvie, je vais bien entendu remonter progressivement. J'espère juste ne pas devoir retourner au dessus des 200 Mg, les EI étaient vraiment pénibles. Je n'avais pourtant pas l'impression de descendre si rapidement, j'ai quand même maintenu mon dernier palier pendant 1 mois et tout allait bien. On dirait que l'indifférence m'a lâché tout d'un coup, sans vraiment donner d'avertissement...
D-Day, pas vraiment. En fait j'ai craqué pendant la canicule sur une bière bien fraîche et le reste à suivi. Je n'y ai pas vu de mal puisque je consommais régulièrement un verre à l'occasion sans envie particulière mais apparemment c'était le verre de trop - un de plus
Jusque-là j'ai été confronté au "festif" très souvent sans aucun problème ou difficulté à rester sur du soft pendant que tout le monde s'alcoolisait autour de moi.

Salut Nono,

voilà ce que je pense (mais je peux me tromper) ! De la même façon que tu dis : "Je me rends compte que l'alcool est toujours en embuscade dans un coin de mon cerveau", il est également tout à fait probable que "l'indifférence à laquelle tu as goûtée est aussi en embuscade"...elle n'attend que d'être réactivée.

Sans aucun recul, je suis plutôt confiant. J'espère que l'avenir plaidera en ma faveur.
Tiens nous au courant de la suite des évènements.

D-Day

Un commentaire positif et constructif, comme à ton habitude D-Day
Je donnerai bien entendu des nouvelles.

Bonjour Nono 73,

comment s'est passé cette dernière semaine ? es-tu plus serein par rapport à ta consommation ?

Tiens-nous informés.

Bon courage.
D-Day

Salut Nono,

Je passe par ici et je constate que tu viens d'essuyer un revers, j'en suis désolée.
Je m'étais dit que tu descendais peut être un peu vite, mais j'avais du mal à me rendre compte.

Quoi qu'il en soit c'est une sonnette d'alerte c'est sûr mais tout devrait rentrer dans l'ordre en ré augmentant un peu.

Viens nous dire ce que ça donne,
Bises!

Pas terrible, je consomme peu mais quotidiennement. J'ai augmenté jusqu'à 160 Mg et je vais continuer jusqu'à l'indifférence. Je retrouve la joie des EI habituels, youpie...
Une leçon pour moi

Salut Nono,

alors ? toujours en phase d'augmentation ?
Quelle incidence sur ta consommation et tes EI?

Au plaisir de te lire.

D-Day

C'est sympa de prendre des nouvelles D-Day. Je remonte tranquillement (200 mg) maintenant. Ma consommation est en dents de scie, des jours à 0 UA et des jours à 3 ou 4 UA. Toujours pas d'indifférence totale. En plus un gros challenge commence pour moi au niveau boulot dans quelques jours et je dois être au top de ma forme donc j'y vais molo sur les EI...Mais j'ai l'impression que je vais devoir monter plus haut que la première fois.

Bonjour, indifférence retrouvée depuis quelques jours à 215 mg, exactement comme la première fois. Cette fois je vais faire gaffe à la descente...

Salut Nono73,

quel plaisir de lire cela !!! je t'avais dit que dans ton cerveau il y avait cet espace qui avait déjà connu cet état d'indifférence...tu as retrouvé le chemin.
Bravo ! bravo ! bravo!

D-Day

Félicitations pour ma part je ne sais toujours pas ce que c'est l'indifférence

Félicitations Nono,je viens de lire ton fil,tu me donne l'espoir !!!
J'aimerais bien connaître un jour l'indifférence.

Yes, je viens de voir ton dernier message, c'est top!!!
Bravo
Je t'embrasse

Salut Nono73,

comment va-tu ? es-tu toujours en couple avec Mme Indifférence ?

Au plaisir de te lire.

D-day

Bonjour, je reviens donner quelques nouvelles. De nouveau indifférent mais pas comme la première fois où l'indifférence était totale, à la limite du dégoût de l'alcool. Ici j'ai trouvé un rythme qui me convient, je peux rester sobre toute la semaine même confronté à des apéros ou sorties mais j'apprécie de boire les week-end une bouteille de vin ou quelques bières. Sans avoir de problème pour redevenir sobre le lundi. Je continue à descendre très lentement (215 mg en août et 140 aujourd'hui). J'espère trouver ma dose seuil sans repasser par la case craving car je ne pense pas avoir le courage de remonter au dessus de 200 mg une troisième fois. Voilà, bon courage à tous sur votre propre bacloroute, ne lâchez rien !

Bonjour

Tout va bien alors !
Je ne sais pas à quel rythme tu descends, mais n'hésite pas à ralentir encore la cadence ...
A 140mg/j, tu ne dois plus avoir d'EI
Rien ne t'empêche de faire des paliers de quelques mois dans ta descente

Bonjour,

Effectivement Sylvie je n'ai plus beaucoup d'EI mais je veux descendre ma dose de baclofène le plus possible. Je suis actuellement à 130 mg et tout va bien. J'ai eu peur cependant, pendant le confinement j'ai eu une période un peu difficile au niveau de ma vie privée et j'ai recommencé à boire 2 bouteilles de vin par jour et cela pendant plus d'un mois. J'ai vraiment cru que tout était foutu et que je pouvais tout recommencer, chose que je ne pense pas avoir le courage de faire. Et puis du jour au lendemain, avec juste un petit effort de volonté j'ai de nouveau cessé de boire plusieurs jours par semaine, juste du vin pendant le week-end. Aujourd'hui j'en suis là, capable d'être sobre pendant des jours et capable de re-boire par à-coups quand l'envie devient trop pressante. Je n'éprouve aucun plaisir à boire, aucune sensation d'ivresse, aucun des effets anxyolitiques de l'alcool mais c'est plus fort que moi, le goût et l'envie du vin reste ancré. Par contre, la bière dont j'étais gros consommateur aussi ne m'attire plus du tout, à limite du dégoût. Bref, si je n'ai plus ce merveilleux sentiment d'indifférence totale par rapport à l'alcool j'ai au moins le contrôle de ma consommation. C'est déjà une victoire. Je ne fréquente plus vraiment le forum mais je passe de temps en temps suivre vos propres combats et jeter un coup d' œil aux nouveaux et anciens fils, courage à tous !

Bonsoir Nono

J'ai eu peur cependant, pendant le confinement j'ai eu une période un peu difficile au niveau de ma vie privée et j'ai recommencé à boire 2 bouteilles de vin par jour et cela pendant plus d'un mois.

Fais bien attention, à trop vouloir descendre ou trop vite, on peut se rétamer grave ...
Quel intérêt de diminuer dans ces conditions ?

Salut Nono,
ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, même si tu as connu qq mois difficiles. Mais je sais que t'as une capacité à rebondir.
Une expression a retenu mon attention : Je n'éprouve aucun plaisir à boire, aucune sensation d'ivresse, aucun des effets anxiolytiques de l'alcool mais c'est plus fort que moi, le goût et l'envie du vin reste ancré. Je partage totalement cette impression !!! surtout l'absence d'ivresse ! et je ne l'avais jamais lu, sur aucun autre fil cette absence de sensation.

En tous cas bon courage pour la suite. Et j'ai la même interrogation que celle de Sylvie.
A bientôt

Oui D-Day c'est vraiment très surprenant cette obsession à boire même sans plaisir. Ce qui est certain dans mon cas c'est que le rythme de vie y est pour beaucoup. J'ai respecté le confinement à la lettre et je me suis surpris à céder plus facilement à la boisson que lorsque je travaille avec des journées bien remplies.
Sylvie, je suis très prudent dans la descente mais j'aimerais descendre le plus bas possible car même si les EI sont beaucoup moins dérengeants à 130 Mg, ils sont encore présents. Je sais que combattre cette maladie est un compromis et que le baclofène y a sa place mais j'ai l'espoir de pouvoir m'en passer à la longue. J'ai fait le calcul je suis descendu de 215 à 130 en 10 mois soit 8,5 Mg/mois, c'est pas trop rapide je pense non ? Ici je compte faire un palier le temps de reprendre mon travail (septembre) et retrouver le rythme de vie auquel je suis habitué. Wait and see...

Bonsoir

Oui bien sur, je comprends. Et non, tu n'es pas descendu trop vite
Ta stratégie est bonne. Une pause et tu verras après

Bonjour Nono,

où en es-tu de ta descente et de ta consommation ?
Je te souhaite bon courage, quel combat cette maladie !!!

Bonjour à tous, je passe par là pour donner un retour d'expérience. Bientôt 4 ans depuis que j'ai entamé mon combat contre l'alcool. Je suis monté 3 fois à 220 mg, ce qui est manifestement mon seuil pour atteindre l'indifférence, et redescendu à chaque fois aux environs des 100 mg où l'indifférence disparaît sauf...cette fois-ci (3ème et dernière fois). C'est mon premier jour sans baclo depuis 4 ans et ça tient, ma consommation est maîtrisée. Pas une goutte en semaine, et je ne m'interdis rien en week-end. Je suis conscient d'être sur le fil, mais tant que ça tient comme ça, moi ça me va. Je ne connais plus l'ivresse, l'alcool à très peu d'effet sur moi même après 1 bouteille vidée et donc je peux en consommer sans retomber dans la dépendance. Je n'en pouvais plus des ES du baclofène et je ne me sens plus prêt du tout à recommencer une montée à plus de 200 mg et tous les effets qui vont avec. Je verrai avec le temps comment cela évoluera...Bon courage à tous dans vos propres combats, tout est possible avec le baclofène !

Salut Nono,

merci d'avoir donné de tes nouvelles, ça faisait un bail dis-donc ...tu n'as pas voulu garder une dose "confort" quand même ? car même avec qq mg tu continuais à avoir des EI ?
Par contre super ta non-conso la semaine et cette sensation de ne pas retomber dans la dépendance...j'espère que cela va perdurer dans le temps.

Salut D-Day, j'ai l'espoir de pouvoir vivre avec un rapport "normalisé" avec l'alcool et cela sans baclofène. Le beurre et l'argent du beurre...j'en suis conscient mais pour l'instant ça marche. Je pense que chacun à son rapport très personnel au baclofène. Pourquoi par deux fois je suis monté jusqu'à l'indifférence et replongé dans l'alcool lors de la diminution des doses et puis maintenant ressentir ce détachement vis-à-vis de l'alcool à la troisième tentative ? Aucune idée mais dans mon cas c'est comme ça et je ne vais pas m'en plaindre. A voir si ça tient dans le temps. J'y crois.