Emma,
Florence, comme
Catherine,
Corinne, mon cœur reçoit votre soutien. Mon esprit . . . pas vraiment.
Non seulement je n' ai plus de mots, mais je n' ai plus de pensée. Probablement parce que j' en ai trop, des pensées. Bon, je suis mortifiée, quoi.
Encore une fois, merci à vous, et Ã
Yann (presque quotidiennement), Ã
Lucie, Ã
Lee, Ã
Nicolas (! j' ai oublié son pseudo !

), Ã
Tony, Ã
Séverine.
J' ai arrêté le dernier AD essayé (Brintellix) et le Xanax; je ne sais même pas dire si je vais mieux ou moins bien.
L'
EMDR n' opère pas. Enfin, je ne perçois pas encore d' effets.
Est-ce la thérapeute ? Pourtant il y a une fluidité remarquable, dans nos échanges et, elle, elle "mesure" ce qui m' a perturbée, de longue date. Bon, elle "cale", si je comprends bien; au point qu' elle m' a suggéré un accompagnement surprenant.
Je ne suis pas tombée de la chaise, parce qu' elle m' avait traversée, cette idée de "piste" de soutien. Que je n' emprunterai pas, tout bien considéré, au temps T.
Des avis sur le
Séresta ? Ma psychiatre me fait tenter ça. Je ne comprends pas bien, car il me semble que ce n' est pas compatible avec la consommation d' alcool.
Emma: je comprends que tu "flippes" devant l' éventualité de reprendre un AD. Tu sembles "équilibrée", "stabilisé", actuellement: quand
tu écris que tu aimes ta vie actuelle, cela m' apparaît comme un signal net et fort. D' autant plus que tu es dans un contexte nouveau qui réclame des capacités d' adaptation; qui sont présentes, manifestement.
"Type 3", Emma: tu pourrais développer un peu ? Ça doit être une piste pour moi. Et si j' étais plus peureuse, que dépressive ?
Je peux, facilement, reprendre avec le Baclofène (j' ai le prescripteur qui va bien, très, très bien, qui se fout des 80 mg).
Je suis franche: j' en ai tellement bavé (
Sylvie le sait, elle m' a soutenue, ô combien, à partir de début 2012, ça fait un bail) et je vois tant de complexité rencontrée par les uns et les autres, pour le dosage, pour les horaires . . . je n' ai pas le courage de me relancer dans ce labyrinthe.
Voilà , c' est dit; pour les ami(e)s qui se demandent pourquoi je ne m' y remets pas.
J' avoue aussi que je suis influencée par une personne de mon entourage.
Résumé: je me noie dans un maelstrom de confusion mentale. Je comprends que je suis dépendante, également, sur le plan affectif, et matériel. Je ne suis pas pragmatique; enfin, pour d' autres oui, pour moi non.
Pour le projet d' Hospitalisation à Domicile; encore "à l' étude".
Catherine: ce n' est pas que je me suis appropriée mon logement; c' est que je ne veux pas me rendre dans une structure de cure, je l' ai compris. Et il y a encore beaucoup de points à régler, administratifs et économiques, suite au décès de ma mère, à la vente de sa maison, à mon achat et à la gestion de là ou je vis. Il faut que j' y sois présente.
Je tiens très mal la barre (
Jean-Marie), mais je ne veux pas la lâcher, sinon c' est dessalage sévère. Tant pis pour le coups de baume dans la figure. Je godille . . .
Puis, il faut le reconnaître, je crains que mon plus jeune fils ne fasse une sorte de "Project X" à répétition, durant mon absence. Je le connais comme si je l' avais fait !
Bon, j' ai tout dit, sauf une chose que je vais poster chez Emma.
Florence: c' est difficile pour moi, de m' adapter ce que tu as écrit. Je ne trouve que cette manière d' y faire suite: est-ce qu' on ne peut pas être "fou" - "folle" de lucidité ?
Je ne pensais pas pouvoir écrire tout ça. Je crois que j' ai tout posé sur la table commune. Coup de chapeau à celles-ceux, qui sont allé(e)s au bout du post.
Je les embrasse, et les autres également,

Marie-Pierre.