L'ANSM, toujours aussi pathétique mais dramatique !
et Buzyn qui veut faire peur aux gens (attention, attention, on n'aura plus de plasma). comme ils le font actuellement avec les arrêtés d'interdiction des pesticides à - 100m. M. l'empafé de ministre de l'agri qui a annoncé que l'on serait en pénurie alimentaire si on le faisait !
oui, vaut mieux "tuer" à petit feu, pourvu que Monsanto et Cie continuent à gagner leurs vies sur celles de
quelques autres.
Extrait : Article relatif aux machines utilisées pour le don de plasma - article complet
Comment réagissent l’établissement français du sang et les autorités sanitaires ?
Les courriers des lanceurs d’alerte restent lettre morte pendant plusieurs mois. Du moins officiellement. En interne, le 29 décembre 2015, Stéphane Noël, alors directeur général délégué production et opérations à l’EFS s’en alarme :
L’ANSM est également informée. Mais il faut attendre début 2017 pour que de premières études soient diligentées sur ces particules noires. Les signalements d’incidents sont fouillés. Une étude réalisée par un laboratoire de Lyon (IBCP) indique la présence de débris du joint tournant dans les poches à plasma. Un comité d’experts (CSST), mandaté par l’ANSM, obtient la composition précise des joints des machines Haemonetics :
il alerte l’ANSM sur les risques représentés par le matériel d’Haemonetics, par comparaison avec les autres machines mises sur le marché.
Pour aller plus loin dans son analyse, les experts du CSST demandent un accès à d’autres documents de l’entreprise. Mais l’ANSM interrompt sa mission[/b]. « Je n’avais pas conscience que la réunion d’octobre serait la dernière, au moins jusqu’à la parution du rapport bénéfices-risques, en décembre », nous explique un membre de ce comité d’experts.
Plutôt que de poursuivre les investigations, l’ANSM produit un rapport bénéfices-risques favorable à la poursuite de l’utilisation des machines. « Il n’existe pas d’élément objectif qui remette en cause le bénéfice/risque y compris pour ce qui concerne les donneurs », conclut l’agence.
En résumé,
les bénéfices de l’aphérèse sont pour l’ANSM supérieurs aux risques, minimes, que courent les donneurs. L’agence ajoute que la toxicité potentielle des particules n’est pas démontrée. Cela alors même que des particules d’aluminium, de chrome, de silice, ont été retrouvées dans des poches à plasma. « Une aberration médicale »[/b] selon Alexandre Berthelot, ancien dirigeant d’Haemonetics France :
« C’est une imposture intellectuelle », estime également Guylain Cabantous, syndicaliste CGT à l’EFS, qui découvre la problématique en février 2017.
Un donneur peut-il prendre un risque en donnant son sang, ses plaquettes et son plasma ? Si ce risque est identifié, peut-on ne pas s’en soucier ? L’ANSM décide tout de même de mener des études complémentaires. En attendant, les machines restent sur le marché, et les informations délivrées aux donneurs, avant leur prélèvement, sont modifiées en janvier 2018. Le risque particulaire est évoqué, mais rien n’est dit sur la nature de ces particules.
Les trois lanceurs d’alerte portent plainte en mai 2018 pour « mise en danger de la vie d’autrui », « tromperie aggravée » et « inexécution d’une procédure de retrait ou de rappel d’un produit préjudiciable à la santé » [2]. Début septembre, la ministre de la Santé et des solidarités
Agnès Buzyn reprend les arguments développés par l’ANSM [3]. Un arrêt des machines PCS+, celles qui prélèvent le plasma, « conduirait à une grave pénurie de plasma (pour lequel il n’existe qu’une alternative industrielle en matière d’aphérèse) pour le fractionnement », avance-t-elle. L’approvisionnement du marché en médicaments dérivés du sang est tendu, affirme le ministère.
Quelques jours plus tôt, un incident se produit à Tarbes : un bol fuit et projette des particules. Il sera suivi de trois autres incidents dans lesquels des particules noires sont signalées. L’EFS et l’ANSM décident finalement de suspendre les machines à plasma. Elles sont remplacées par celles d’un autre fournisseur, Fresenius, qui n’utilise pas le même procédé d’aphérèse qu’Haemonetics. En quelques jours, les autorités sanitaires ont viré de bord. Sans provoquer de grave pénurie de plasma