Bonjour à tous !
3 ans sans messages ni nouvelle, ce n est pas très poli, désolé pour ceux qui me suivaient. Je tenais à venir de nouveau partager mon expérience.
Dans l épisode précédent j ai fini par trouver l abstinence en fin 2016 jusque mars 2017, un bon 6 mois sans une seule goutte, le pied, le retour des bonnes sensations et du bien être.
Ce n était pas de l indifférence, je me sentais mieux sans alcool, à 1,5 CP de baclo, 1 demi à 8h, 12h et 20h.
Avec mes soucis d angoisse j ai fini par arrêter le baclofene et je me sentais nettement mieux également. 3 ans de traitement avec des doses allant jusqu a 570mg/j ça laisse des traces
Et puis est venu le jour où j ai repris plaisir à boire une bière en rentrant du taf, juste une. Puis du vin à table, une consommation raisonnable comme toute personne normale. Mais je ne suis pas normal.
Après 6 gros mois dans cet état la, mon démon est revenu, et j avais besoin d une bière en plus, voir 2 ou 3. J ai recommencer à mettre un cubis de rouge dans le garage, voir même à y boire à même le robinet pour vider moins vite la bouteille.
Arrivé à 5l de rouge en 2 jour je me suis dit que ça ne marchait plus et suis repassé à l alcool fort, le retour de mon meilleur ennemis, le pierrier bourbon. Les premiers m ont envoyés dans le cosmos, le pied ! A peine 20cl pour être bien, puis au bout de 6 mois, soit mi 2019, presque 6 bouteilles de 75cl y passaient par semaine, sans compter la bière et le vin qui sont restés fidèles au poste.
Je ne voyait plus rien à partir de 21h30, je ne supportaient plus mes enfants ni moi même. Je voulais stopper sans savoir comment ni quand.
J ai contacter une dizaine de fois alcool info service ou les psy m ont fait flipper avec les risques de delirium tremens ce qui m à poussé à reboire plus.
Jusqu au soir ou ma compagne s est posé trop de questions car mon comportement était vraiment trop suspect. (soirée don't je n ai plus de souvenir) le 7 août dernier.
Le lendemain, elle m à annoncé qu elle voulait me quitter, que ma 3eme rechute était de trop, en particulier le fait de boire en cachette. J étais au pied du mur, dans la merde jusqu au épaules.
Mais une partie de moi s est dit que j y étais, soit on se remet sur pied quand on touche le fond, soit quand on est face à un choix particulièrement difficile. Et pour moi hors de question de ne plus voir mes enfants à cause de l alcool.
J ai arrêté du jour au lendemain, après une visite chez mon médecin traitant qui connaît ma maladie et qui m à suivi dans ma précédente tentative.
1 seresta 25 mg et au lit pour transpirer 5l d eau.
Le lendemain je me suis réveillé très bien dans mon corps, sensation que j avais perdu depuis 2017.
Et depuis 1 mois maintenant je n ai rien bu, et le plus étonnant c est que je n en ai plus envie, j ai fat le deuil de l alcool et à la différence de la dernière fois je ne ressent aucune nostalgie à me dire que je ne boirai plus jamais.
J ai tout de même une béquille médicale, et à ma grande surprise l Aotal fonctionne très bien sur moi. Je ne dit pas que C est simple, ni que C est gagné, loin de là, mais je me préfère sans alcool, pour ne pas grossir je ne mangeais plus que de la salade, et bien je me refais de bon petits plats, je bois du jus de citron frais, du jus de tomate, de L'EAU !
et j adore la fierté que je ressent chaque matin en me disant que je vais en ajouter une de plus à mon record sans boire et ce jusqu'à la fin.
Je sais que certains pensent que l aotal C est de la merde, mon premier sevrage il y a 8 ans avait échoué sous ce traitement, mais aujourd'hui c est différent dans mon esprit.
Je ne sais pas si ma pensée est correctement retranscrite, mais aucune personne non alcoolique ne me comprend réellement ?
Toujours est il que je pense que comme dans toute addiction le déclic mental est fondamental, C est ce qui me manquait la dernière fois, j était en quête de l I différence, aujourd'hui je suis en quête du maintien de l abstinence et pour moi ça change tout !
Il 'y a pas de solution miracle, C est à chacun de tracer sa propre voie, la mienne sera sans baclofene, mais nous menons tous le même combat !
Amicalement
Douds
Message édité 1 fois, dernière édition par Douds1, 09 Septembre 2019, 20:18
Prise Maximale : 570 mg, indifférence trouvée lors de la descente aux alentours de 300mg - 0 alcool depuis le mois d'avril 2016 sans aucun effort ni envie.
Prise du moment : 180mg, en quête de la répartition idéale.