Je me suis enregistrée sur ce forum le 30 avril 2018. Il y a donc 2 ans.
Chaque bacloroute est unique. Voici la mienne
++Bilan Global : Très Positif Le baclofène, ce forum, Sylvie, le Dr RdB sont mes plus belles rencontres depuis 2 ans. Le baclofène m’a empêché d’aller vers la catastrophe. Il m’entraîne même vers le meilleur de moi-même.
++Récap de le situation avant Baclo. Je quitte un homme parfois violent verbalement il y a 5 ans. J’ai deux enfants. Je suis chef d’une petite entreprise que j’ai créée et qui commence à peine à fonctionner. Je bois tous les soirs mais les pensées arrivent tôt dans la journée. Je pense – à l’époque- qu’une fois installée seule avec mes enfants, ça ira mieux. Les choses empirent. Plus besoin de me cacher. Pendant 3 ans, je tente différentes techniques hypnose, EMDR, psychothérapie … Rien ne fonctionne. Et de plus en plus régulièrement je démarre la journée avec un mal de crâne. Je n’en peux plus. Je veux un médicament.
Je me renseigne. J’entends parler du baclofène.
++Mes phases baclo
+1ere phase : je vois assez rapidement de l’effet. C’est-à -dire que j’ai moins envie de boire. Je me dis que le pb va vite être réglé. Et je vais pouvoir retrouver une « vie normale ». Boire comme mes amis. Mi juillet 2018 – 1ere indifférence. C’est magique. Je suis convaincue d’y être. Ca ne tiens pas. Me voila repartie.
+2eme phase : Indifférence début février 2019 (26 cp). Très heureuse bien sur. Mais j’ai du mal à éviter les habitudes apréo. L’indifférence s’évapore petit à petit.
+3eme phase : Je décide que je n’en peux plus. C’est le mois d’aout. Il n’y a personne en ville. Je remonte d’un cp (24). Je décide et déclare ne plus boire une goutte d’alcool pendant 4 mois. Au début je réalise à quel point l’habitude est presqu’aussi difficile à éradiquer que le craving. Et surtout je réalise à quel point mon entourage pro et perso est accro à la picole !
+ 4eme phase : L’indifférence s’installe. Je me sens bien. Je me sens forte. Je commence à en avoir assez des EI. Je commence à baisser en novembre 2019. Au début tout se passe bien. Puis ca dérape .. C’était trop tôt. Et c’était une période toujours émotionnellement difficile pour moi.
+ 5ème phase : Je reprends la remontée du baclo. D’un côté c’est difficile. J’ai moins confiance en moi. De l’autre mon cerveau s’habitue à ces phases non alcoolisées et moins alcoolisées. Car malgré tout, ma consommation n’a rien à voir avec celle d’avant baclo. Et les cravings se font rares.
+ 6eme phase : Confinement. Je suis à 25cp. Je ne bois pas. J’ai des pensées puis elles partent. J’achète un jour une demie bouteille. J’oublie au début de l’ouvrir. Puis c’est comme si j’ai cet irrésistible besoin de tester. Je finis par la boire mais il faut longtemps et pas de craving
Je vais au bureau pour signer des papiers. J’y retrouve deux collègues. Nous déjeunons (avec les mesures de sécurité). Une bouteille est ouverte vers 13.00. Un craving, le vrai.
+7eme phase. Je passe à 26 et je change la répartition. C’est vrai qu’à l’origine mes 1ere pensées étaient assez tôt en fin de matinée. Je sens que ça me fait du bien. J’ai des pensées vers 19.00 mais elles passent.
++Période hors du temps ce confinement. Je pense être à la bonne dose. Je compte y rester longtemps. Car le confinement (pour moi) n’est pas à compter comme les jours d’indifférence.
++Quelques remarques :
Pour moi avec l’alcool il y a le craving, les habitudes, la gestion des émotions. Le baclo aide à combattre le craving. A moi de régler le reste.
Chaque bacloroute est unique. Voici la mienne
++Bilan Global : Très Positif Le baclofène, ce forum, Sylvie, le Dr RdB sont mes plus belles rencontres depuis 2 ans. Le baclofène m’a empêché d’aller vers la catastrophe. Il m’entraîne même vers le meilleur de moi-même.
++Récap de le situation avant Baclo. Je quitte un homme parfois violent verbalement il y a 5 ans. J’ai deux enfants. Je suis chef d’une petite entreprise que j’ai créée et qui commence à peine à fonctionner. Je bois tous les soirs mais les pensées arrivent tôt dans la journée. Je pense – à l’époque- qu’une fois installée seule avec mes enfants, ça ira mieux. Les choses empirent. Plus besoin de me cacher. Pendant 3 ans, je tente différentes techniques hypnose, EMDR, psychothérapie … Rien ne fonctionne. Et de plus en plus régulièrement je démarre la journée avec un mal de crâne. Je n’en peux plus. Je veux un médicament.
Je me renseigne. J’entends parler du baclofène.
++Mes phases baclo
+1ere phase : je vois assez rapidement de l’effet. C’est-à -dire que j’ai moins envie de boire. Je me dis que le pb va vite être réglé. Et je vais pouvoir retrouver une « vie normale ». Boire comme mes amis. Mi juillet 2018 – 1ere indifférence. C’est magique. Je suis convaincue d’y être. Ca ne tiens pas. Me voila repartie.
+2eme phase : Indifférence début février 2019 (26 cp). Très heureuse bien sur. Mais j’ai du mal à éviter les habitudes apréo. L’indifférence s’évapore petit à petit.
+3eme phase : Je décide que je n’en peux plus. C’est le mois d’aout. Il n’y a personne en ville. Je remonte d’un cp (24). Je décide et déclare ne plus boire une goutte d’alcool pendant 4 mois. Au début je réalise à quel point l’habitude est presqu’aussi difficile à éradiquer que le craving. Et surtout je réalise à quel point mon entourage pro et perso est accro à la picole !
+ 4eme phase : L’indifférence s’installe. Je me sens bien. Je me sens forte. Je commence à en avoir assez des EI. Je commence à baisser en novembre 2019. Au début tout se passe bien. Puis ca dérape .. C’était trop tôt. Et c’était une période toujours émotionnellement difficile pour moi.
+ 5ème phase : Je reprends la remontée du baclo. D’un côté c’est difficile. J’ai moins confiance en moi. De l’autre mon cerveau s’habitue à ces phases non alcoolisées et moins alcoolisées. Car malgré tout, ma consommation n’a rien à voir avec celle d’avant baclo. Et les cravings se font rares.
+ 6eme phase : Confinement. Je suis à 25cp. Je ne bois pas. J’ai des pensées puis elles partent. J’achète un jour une demie bouteille. J’oublie au début de l’ouvrir. Puis c’est comme si j’ai cet irrésistible besoin de tester. Je finis par la boire mais il faut longtemps et pas de craving
Je vais au bureau pour signer des papiers. J’y retrouve deux collègues. Nous déjeunons (avec les mesures de sécurité). Une bouteille est ouverte vers 13.00. Un craving, le vrai.
+7eme phase. Je passe à 26 et je change la répartition. C’est vrai qu’à l’origine mes 1ere pensées étaient assez tôt en fin de matinée. Je sens que ça me fait du bien. J’ai des pensées vers 19.00 mais elles passent.
++Période hors du temps ce confinement. Je pense être à la bonne dose. Je compte y rester longtemps. Car le confinement (pour moi) n’est pas à compter comme les jours d’indifférence.
++Quelques remarques :
Pour moi avec l’alcool il y a le craving, les habitudes, la gestion des émotions. Le baclo aide à combattre le craving. A moi de régler le reste.
26 cp, 8cp 9.30, 10cp 11.00, 8cp 15.00 Indifférence à conserver et cultiver