Bien le bonjour Ă toutes et tous.
Je m'appelle Anne, j'ai 54 ans et je suis belge. L'alcoolisme est "génétique" du côté paternel. Mon père, mon grand-père et aussi mon arrière-grand-père étaient tous alcooliques. Papa est abstinent depuis presque 30 ans maintenant mais, à l'inverse de mon grand-père n'a jamais été violent physiquement par contre, en paroles, j'en ai eu plus que mon compte. Je n'ai jamais vraiment su communiquer avec mon père. Néanmoins, l'eau ayant couler sous les ponts, je lui ai pardonné tout ce que j'avais "encaissé" de sa part.
Vers 16 ans, j'ai fais une anorexie mentale et perdu plus de 30 kilos en quelques semaines. J'ai mis les pieds dans l'engrenage alcool et drogues. Un déclic s'est fait en voyant un junkie en plein délire. Je ne savais pas qu'il serait mort le lendemain mais, je ne voulais pas devenir comme lui. Je suis revenue vaille que vaille à une vie normale et j'ai perdu toutes envies de quoi que ce soit. Je pouvais passer des soirées entre amis sans pour autant être ivre pour me sentir bien.
J'ai rencontré mon mari en 1989. Pour fêter nos 25 ans ensemble, nous nous sommes mariés. La vie n'a pas toujours été facile mais, nous faisions face. Il est tombé en grande dépression et il y a 6 ans maintenant j'ai fais un burn out. Mon mari a commencé à boire de temps en temps et j'ai suivi le mouvement. Malheureusement, cela devenait de plus en plus souvent. L'un entraînant l'autre.
J'ai été en discuter avec mon médecin traitant et entamer une première cure de Baclofen Mylan 25mg. Génial, plus envie de boire. Toutes les personnes autour de moi pouvaient boire sans que cela me perturbe. J'ai cru être débarrassée de cette addiction et ai cessé le traitement.
En août 2019, nous avons fait une fête pour nos 5 ans de mariage et nos 30 ans ensemble. Le 3 septembre, mon mari m'annonçait qu'il me quittait pour une fille qu'il avait connu à l'école. Et là , j'ai replongé.
Mon médecin m'a à nouveau prescrit du Baclofen Mylan. J'ai suivi une thérapie EFT, repris la méditation et fait un gros travail sur moi-même pour me sortir de cet anéantissement de toute une vie. J'ai retrouvé un ami que j'avais quelque peu perdu de vue à cause de la jalousie de mon mari. Depuis mi-février, nous sortions, faisions la fête sans excès. Le confinement est arrivé avec son lot de désagréments.
Je me retrouve seule dans une grande maison avec 2 Terre-Neuve et 2 chats. Plus aucune possibilité d'avoir ne fusse qu'un baiser de mes parents ou de qui que soit d'autre. C'est cela qui m'a fait craquer. J'ai recommencé à boire malgré le traitement. Hier soir, j'ai vidé ce qu'il me restait de gin dans l'évier et ce matin, j'ai décidé de prendre 1 1/2 Baclofen Mylan 25mg. Je n'ai pas la possibilité de contacter mon médecin traitant, elle est sur le point d'accoucher si ce n'est déjà fait.
J'ai rejoint ce forum parce que je ne sais pas faire face seule Ă cette addiction et, je ne sais comment en parler Ă mon entourage.
Je vous remercie de m'avoir lu et vous souhaite un excellent dimanche.
Prenez soin de vous et de vos familles.
Bien Ă vous,
Anne
Je m'appelle Anne, j'ai 54 ans et je suis belge. L'alcoolisme est "génétique" du côté paternel. Mon père, mon grand-père et aussi mon arrière-grand-père étaient tous alcooliques. Papa est abstinent depuis presque 30 ans maintenant mais, à l'inverse de mon grand-père n'a jamais été violent physiquement par contre, en paroles, j'en ai eu plus que mon compte. Je n'ai jamais vraiment su communiquer avec mon père. Néanmoins, l'eau ayant couler sous les ponts, je lui ai pardonné tout ce que j'avais "encaissé" de sa part.
Vers 16 ans, j'ai fais une anorexie mentale et perdu plus de 30 kilos en quelques semaines. J'ai mis les pieds dans l'engrenage alcool et drogues. Un déclic s'est fait en voyant un junkie en plein délire. Je ne savais pas qu'il serait mort le lendemain mais, je ne voulais pas devenir comme lui. Je suis revenue vaille que vaille à une vie normale et j'ai perdu toutes envies de quoi que ce soit. Je pouvais passer des soirées entre amis sans pour autant être ivre pour me sentir bien.
J'ai rencontré mon mari en 1989. Pour fêter nos 25 ans ensemble, nous nous sommes mariés. La vie n'a pas toujours été facile mais, nous faisions face. Il est tombé en grande dépression et il y a 6 ans maintenant j'ai fais un burn out. Mon mari a commencé à boire de temps en temps et j'ai suivi le mouvement. Malheureusement, cela devenait de plus en plus souvent. L'un entraînant l'autre.
J'ai été en discuter avec mon médecin traitant et entamer une première cure de Baclofen Mylan 25mg. Génial, plus envie de boire. Toutes les personnes autour de moi pouvaient boire sans que cela me perturbe. J'ai cru être débarrassée de cette addiction et ai cessé le traitement.
En août 2019, nous avons fait une fête pour nos 5 ans de mariage et nos 30 ans ensemble. Le 3 septembre, mon mari m'annonçait qu'il me quittait pour une fille qu'il avait connu à l'école. Et là , j'ai replongé.
Mon médecin m'a à nouveau prescrit du Baclofen Mylan. J'ai suivi une thérapie EFT, repris la méditation et fait un gros travail sur moi-même pour me sortir de cet anéantissement de toute une vie. J'ai retrouvé un ami que j'avais quelque peu perdu de vue à cause de la jalousie de mon mari. Depuis mi-février, nous sortions, faisions la fête sans excès. Le confinement est arrivé avec son lot de désagréments.
Je me retrouve seule dans une grande maison avec 2 Terre-Neuve et 2 chats. Plus aucune possibilité d'avoir ne fusse qu'un baiser de mes parents ou de qui que soit d'autre. C'est cela qui m'a fait craquer. J'ai recommencé à boire malgré le traitement. Hier soir, j'ai vidé ce qu'il me restait de gin dans l'évier et ce matin, j'ai décidé de prendre 1 1/2 Baclofen Mylan 25mg. Je n'ai pas la possibilité de contacter mon médecin traitant, elle est sur le point d'accoucher si ce n'est déjà fait.
J'ai rejoint ce forum parce que je ne sais pas faire face seule Ă cette addiction et, je ne sais comment en parler Ă mon entourage.
Je vous remercie de m'avoir lu et vous souhaite un excellent dimanche.
Prenez soin de vous et de vos familles.
Bien Ă vous,
Anne