Bonjour Gaday.
Sablon on en reparle dans six ans donc.
C'est clairement mon objectif en tout état de cause. Et bien au-delà de 6 années si dieu me prête vie.
Quoiqu'il en soit, je m'en donne les moyens.
J aimerais beaucoup un message de quelqu’un qui était à plus d’une demie bouteille de whisky par soir et qui ne lest plus depuis sa prise de baclo sur plus de huit ans. Et sans les effets indésirables du baclo bien sûr.
En tout cas, je peux déjà te dire que j'étais bien au-delà de cette consommation de l'équivalent d'une demi-bouteille de whisky quand la justice m'a intimé l'ordre de cesser toute consommation.
À défaut, me menaça-t-elle, c'était la case prison.
Deux ans sont passés depuis.
J'ai déjà raconté la suite
sur mon fil:
À écouter ton interview de 2014, celui que mentionne Karine, - et si je comprends bien -, on voit que nos expériences et nos attentes sont très différentes:
- ton objectif avec le baclofène était de sortir de ton alcoolisme tout en pouvant continuer à consommer avec modération;
- l'objectif du médecin (qui m'est imposé par le juge) en me le prescrivant était de m'aider à prévenir au maximum tout risque de rechute, qui pour moi aurait signifié illico --> prison.
Citation
Mon alcoolisme allant grandissant je retrouve des effets indésirables que je n avais connus que sous baclo.
Du coup, je comprends mieux aussi l'insistance qu'on trouve sur ce forum sur les EI du traitement, insistance qui m'étonne au vu de mon expérience propre du produit sur cet aspect, expérience proche d'ailleurs de celle d'Ameisen dans son livre.
C'est que moi comme lui avons suivi le traitement loin de toute consommation d'alcool.
C'est donc probablement la conjonction des deux qui entraine tous ces EI, non ?
Bref, pour conclure, je paraphraserais volontiers une sentence qu'on trouve dans la gestion des conflits : "
la meilleure manière de triompher dans un conflit, c'est encore de l'éviter".
Je pourrais dire :
la meilleure façon de triompher de l'alcool, c'est encore de l'éviter.
Le baclofène rend cela réellement aisé. Très aisé.
Du moins pour moi et sur plus de 2 ans maintenant.
PS
Pour info, d'ici un peu plus d'un, an le sursis qui me guette et qui se concrétise par un suivi judiciaire prendra fin.
Je pourrai donc retrouver ma liberté entière et me remettre à consommer à modération. Vais-je le faire ? Jamais de la vie. Je ne veux pas prendre le moindre risque qui me ferait revivre l'enfer que j'ai connu toutes ces années... Que la justice m'y contraigne ou pas, d'ailleurs.
Peut-être que je m'illusionne, mais je préfère ne pas partager ton pessimisme sur le long terme.
Bon courage à toi.