
mamanou, je peux entrer ?
Ce serait la première fois, je crois. Je t' ai toujours lue (aussi rarement que tu apparaisses) et j' aime la douceur de ta photo et de ton pseudo.
La question de l' environnement médical; son absence, plutôt . . .
Il y a près de quatre ans, j' ai eu l' alternative d' aller vivre (et finir mes jours) en rase Corrèze, seule, au milieu des bois, dans la maison de ma famille paternelle (" à peu de frais " dans un premier temps, mais en sachant que de gros travaux deviendraient vite indispensables),
ou bien de rester (de revenir) habiter dans une grande agglomération (Lyon), où j' avais passé 26 ans, avec mes deux fils et leur père.
J' ai choisi la seconde option, en très grande partie pour y bénéficier des soins qui me seraient nécessaires.
Pour une autre raison: il y aura toujours des trains et des avions pour Lyon, qui permettraient que mes fils viennent me voir parfois. Alors que, pour me rendre visite en Corrèze, cela réclamerait pour eux, de gros efforts, qu' ils ne pourraient peut-être pas faire. Je n' ai pas été très bien conseillée et peu clairvoyante, sur le plan financier. Mais bref, j' ai fait ça ... acheter un petit appartement neuf à Lyon, avec la vente de notre logement familial, le père de mes enfants ayant refusé de "couler avec moi" - sic.
Là où je veux en venir: je comprends très, très bien, combien peuvent te peser l' absence et l' indisponibilité du "corps médical".
Aussi: je partage avec toi et Yann, par exemple, la dépression dite "majeure" et de longue durée, perso depuis 10 ans principalement.
J' ai aussi détecté récemment mon hypertension artérielle et l' essoufflement. Côté poumons, inquiétude en raison du tabac; j' avais arrêté la cigarette depuis début 1993; j' ai repris en août 2016. Depuis, c' est un carnage.
Enfin, je m' autorise, après avoir forcé la porte de ton fil, à t' écrire que l'entente, l' harmonie, avec ton mari, est la pierre la plus précieuse.
Bien à toi,
solidaire,
Marie-Pierre.