Je suis au désespoir, en pleine rechute après tant d'années. Mon neveu et filleul est récemment décédé à l'âge de 34 ans... Il était joyeux, heureux, c'était un être solaire, je lui aurai volontiers donné ma place. Mais je ne suis ni Dieu, ni le Destin. J'ai appris sa mort d'une manière violente. Très violente. Il n'y a sans doute aucune bonne façon d'annoncer un décès mais là... m'entendre dire, après avoir décroché le téléphone "Marc est mort"... alors que j'ignorais la maladie qui le rongeait depuis plus d'un an, je n'ai pas supporté.
Je me sens mal, j'ai bien sûr fait appel à la bouteille... et j'ai peur...

Bonsoir Grand Bonheur

C'est terrible ce que se passe pour toi en ce moment,

La bouteille peut e^tre le moyen le plus efficace pour soulager ces émotions mais...

Tu sais quand la rechute a commencé..?

Bonjour, Grand Malheur pour toi est plus de circonstance...

Juste un soutiens et une pensée solidaire bien sûr et quelques mots pour te rassurer.

Une annonce violente comme tu l'as vécu provoque un état de stupeur. Cette étape est connue de beaucoup dans les phases de deuil. Elle peut durer plusieurs jours voire quelques semaines selon l'émotivité des gens. Si tu es une "éponge à émotion", ce n'est pas surprenant que tu te retourne vers l'antidépresseur le plus efficace et le plus puissant que l'on connaisse: l'alcool.

Pas de panique, tu ne parles pas de baclo mais puisque tu écris ici... Où en es tu? Il te faut monter

Si c'est trop dur à vivre, une prescription d'un anti dépresseur léger pour quelques semaines peut être prescrit. Si ton médecin le propose, accepte cette béquille.

Pas de panique donc, le réel danger est quand on n'a pas conscience de rechuterou que l'on pense à tord que ce n'est pas grave et que tu gères.

Bon courage

Merci à tous les deux de votre soutien.
JM84 tu es tombé juste : je suis une éponge à émotions...
Le baclo j'en ai pris pendant quatre ans, je me suis arrêtée progressivement en 2016. Et depuis, tout allait bien. Je suis également sous anti-dépresseur depuis des années... et à vie selon mon médecin.

Je lui à la recherche d'un médecin prescripteur de baclofène, j'avais un alcoologue qui me suivait mais, malheureusement pour moi, il est parti à la retraite.

Pour répondre à Kor je pense que la rechute a commencée il y a trois semaines un mois. C'est vrai que mon premier réflexe a été de me dire "je vais gérer"... mais je ne gère rien du tout !

Merci encore à vous deux.

D'accord...

L'important c'est de procéder par étape(s) et Tu vas y arrivé...

jE SAIS QUE JE VAIS Y ARRIVER... CONTACT PRIS AVEC UN PRESCRIpTEUR : merci karine...

Voilà une bonne nouvelle! Aucune raison de ne pas y arriver bien sûr, puisque cela a marché une première fois. Espérons que ton prescripteur ira au delà de ces punaise de 80 mg/jour...

Tu écrivais plus haut que tu serais sous AD à vie. Perso, je reste sous baclo à vie. Penses à garder une dose confort quand tu sera soigné et stabilisé.

Tiens nous au courant et à bientôt

Bonjour, me revoilà.
Aujourd'hui, je suis contente car j'avais fait un courrier à mon médecin généraliste pour lui dire que, comme elle ne voulait pas me prescrire du baclofène, je souhaitais en changer... Il y a plus de quinze ans qu'elle me suit et nous sommes vraiment en symbiose. Mais là... Rechute oblige... Elle m'a téléphoné pour me dire qu'elle me prescrirait du baclofène. Je suis super-heureuse !
Si non ces jours-ci ma consommation est à zéro, sans difficulté majeure. Des pensées à l'heure de mon craving d'antan... C'est fou quand même !

Pour répondre à jm84, je pense que cette fois, oui, je conserverai une dose de confort. En principe je tire toujours une leçon de mes expériences : surtout les mauvaises.

A bientôt

C'est une très bonne nouvelle
Etre suivi par son médecin est bien mieux que si c'est un inconnu
Bravo pour ta lettre !

Yes!! Bonne route à toi