Bonjour,
je suis BV depuis plus de 30 ans, j’en ai 50.
La nourriture m’a permis de noyer mon chagrin. Je vomissais ensuite pour vider celui ci et mieux oublier que je me sentais mal. Cercle vicieux infernal. J’étais obnubilée par la nourriture. Je n’ai jamais voulu devenir maigre. Mais j’ai été grosse ado parce que très malheureuse. Je mangeais pour me calmer. Et puis j’ai fait une regime. J’ai perdu du poids et j’avais tout le temps envie de manger. Alors pour ne pas regrossir j’ai plongé et j’ai vomi. De mangeais des quantités astronomiques. Et je recrachais tout derrière.
J’ai fait de longs chemins.
La nourriture ne m’obsède plus autant. Je suis capable de passer devant une boulangerie, regarder son étal et repartir sans entrer et sans que ce soit une souffrance. Je peux dîner avec des amis sans lorgner leur assiette. J’ai plaisir à manger. Même si j’ai plutôt tendance à avaler que mâcher et avaler.
Par contre quand je suis triste, fatiguée,, inquiète, que je m’ennuie, j’ai tendance à manger. Grignoter. Faire un 2e repas. Cela ne m’obsède plus mais je ne sais pas lutter contre. Par contre je n’ai jamais arrêté de vomir. Comble de bonheur cela m’est très facile. Automatique.
J’ai un IMC normal. Pas de problèmes, mes analyses sont bonnes. J’ai peur de grossir. Je ne sais pas me contenter des mini quantités qu’il faudrait que j’ingère pour ne pas avoir à vomir.
Je ne sais pas gérer mes émotions sans manger.
Last but not least, je suis capable de ne pas vomir après un repas à peu près standard et garder les aliments plusieurs heures maintenant. Mais fatalement je vais le faire soit avant le dîner soit après. Je ne peux pas passer un jour sans vomir.
Je vais divorcer cette année. Mon mari savait et m’a aidée sans aucun jugement. J’ai rencontré un homme, j’ai pu lui parler de ce problème. Première fois qu’un autre homme le sait. Jai vraiment honte.
Pas de bol, ll ne se sent pas capable de me soutenir et pis encore ll m’a engueulée. J’ai compris qu’il est inquiet pour moi et lui me dit que je suis dans une attitude ronronnante et qu’il faut le secouer. Il n’a sans doute pas tort au fond.
J’avais déjà prêté attention au baclofene il y a qq années. Sans donner suite. Peur des effets secondaires et c’était moins connu.
Aujourd’hui je me dis que c’est peut être le bon moment.
J’ai suffisamment progressé mentalement pour que ce soit peut être le coup de pouce qui me manquait.
Je ne veux plus avoir honte. Je ne veux pas crever la tête dans les WC. je veux que cet homme soit fier de moi et qu’il n’ait pas de de gêne, qu’on puisse aller au restaurant sans qu’il doute de moi.
Mon MG est super et connaît mon problème. Il ne me prescrira rien. Il ne connaît pas le sujet. Il me dira d’aller faire une thérapie.
Pas de problème. Mais j’en ai déjà fait. Avec un psy formidable qui est parti en province il y a un an. Je n’ai pas retrouvé de psy avec qui je me sentais aussi bien.
J’espère que vous pourrez me conseiller quelqu’un qui puisse me prescrire du baclofene. Essayer autre chose. J’ai l’impression que j’ai besoin d’un coup de pouce mais que j’ai déjà fait le gros du chemin.
J’espère avoir la force d’aller plus loin.
Merci pour votre lecture !
je suis BV depuis plus de 30 ans, j’en ai 50.
La nourriture m’a permis de noyer mon chagrin. Je vomissais ensuite pour vider celui ci et mieux oublier que je me sentais mal. Cercle vicieux infernal. J’étais obnubilée par la nourriture. Je n’ai jamais voulu devenir maigre. Mais j’ai été grosse ado parce que très malheureuse. Je mangeais pour me calmer. Et puis j’ai fait une regime. J’ai perdu du poids et j’avais tout le temps envie de manger. Alors pour ne pas regrossir j’ai plongé et j’ai vomi. De mangeais des quantités astronomiques. Et je recrachais tout derrière.
J’ai fait de longs chemins.
La nourriture ne m’obsède plus autant. Je suis capable de passer devant une boulangerie, regarder son étal et repartir sans entrer et sans que ce soit une souffrance. Je peux dîner avec des amis sans lorgner leur assiette. J’ai plaisir à manger. Même si j’ai plutôt tendance à avaler que mâcher et avaler.
Par contre quand je suis triste, fatiguée,, inquiète, que je m’ennuie, j’ai tendance à manger. Grignoter. Faire un 2e repas. Cela ne m’obsède plus mais je ne sais pas lutter contre. Par contre je n’ai jamais arrêté de vomir. Comble de bonheur cela m’est très facile. Automatique.
J’ai un IMC normal. Pas de problèmes, mes analyses sont bonnes. J’ai peur de grossir. Je ne sais pas me contenter des mini quantités qu’il faudrait que j’ingère pour ne pas avoir à vomir.
Je ne sais pas gérer mes émotions sans manger.
Last but not least, je suis capable de ne pas vomir après un repas à peu près standard et garder les aliments plusieurs heures maintenant. Mais fatalement je vais le faire soit avant le dîner soit après. Je ne peux pas passer un jour sans vomir.
Je vais divorcer cette année. Mon mari savait et m’a aidée sans aucun jugement. J’ai rencontré un homme, j’ai pu lui parler de ce problème. Première fois qu’un autre homme le sait. Jai vraiment honte.
Pas de bol, ll ne se sent pas capable de me soutenir et pis encore ll m’a engueulée. J’ai compris qu’il est inquiet pour moi et lui me dit que je suis dans une attitude ronronnante et qu’il faut le secouer. Il n’a sans doute pas tort au fond.
J’avais déjà prêté attention au baclofene il y a qq années. Sans donner suite. Peur des effets secondaires et c’était moins connu.
Aujourd’hui je me dis que c’est peut être le bon moment.
J’ai suffisamment progressé mentalement pour que ce soit peut être le coup de pouce qui me manquait.
Je ne veux plus avoir honte. Je ne veux pas crever la tête dans les WC. je veux que cet homme soit fier de moi et qu’il n’ait pas de de gêne, qu’on puisse aller au restaurant sans qu’il doute de moi.
Mon MG est super et connaît mon problème. Il ne me prescrira rien. Il ne connaît pas le sujet. Il me dira d’aller faire une thérapie.
Pas de problème. Mais j’en ai déjà fait. Avec un psy formidable qui est parti en province il y a un an. Je n’ai pas retrouvé de psy avec qui je me sentais aussi bien.
J’espère que vous pourrez me conseiller quelqu’un qui puisse me prescrire du baclofene. Essayer autre chose. J’ai l’impression que j’ai besoin d’un coup de pouce mais que j’ai déjà fait le gros du chemin.
J’espère avoir la force d’aller plus loin.
Merci pour votre lecture !