Bonjour Ă tous
Je me permets de solliciter votre aide et vos conseils. Mon meilleur ami est alcoolodépendant depuis une vingtaine d'années. Je le connais vraiment depuis 4 ans et connais ses difficultés avec l’alcool depuis moins de 2 ans.
Il a fait de cures de sevrage : la première avait semble-t-il pas mal fonctionné avec de l'abstinence pendant plusieurs années.
Il vit seul.
Atteint d'un cancer découvert l'été dernier, qui lui a remonté pas mal de mauvaises expériences du passé, il a enchaîné avec une dépression ces derniers mois. Pendant sa chimio il semblait avoir arrêté sa consommation (ou limité ? je ne sais pas dire, il ne se confiait pas assez à ce sujet auprès de moi).
Depuis avril/mai, sa consommation a fortement augmenté, avec des moments de très forte alcoolisation. Avec même un coma éthylique il y a 1 mois. Suite à cela, il est retourné en cure de sevrage dans le service hospitalier de l'alcoologue qui le suit depuis 20 ans. La cure (2 semaines) lui a permis de se sevrer. Juste avant qu'il ne rentre en cure, je lui ai offert "le dernier verre" que j'avais commencé à lire, ayant entendu parlé de ce livre il y a quelques années par une amie. Je l'avais acheté pour moi, venais de commencer de le lire, mais il cherchait une lecture à emmener avec lui.
Il s'est reconnu dans le descriptif d'O.Ameisen et a décidé de tenter sa chance avec le baclofène. Son alcoologue est contre depuis plusieurs années, il ne peut pas partager avec lui et être accompagné par lui. Comme il en a marre d'être dans cet état, pendant sa cure, il a pris contact pour trouver un médecin le prescrivant, il a eu son premier RV lundi dernier : 10mg par jour puis augmentation de 10mg tous les 3 jours, prises à 8h et à 20h.
Il a commencé apparemment son traitement, il n'en peut plus d'être sans cet état et trouve n'avoir jamais été dans cet état-là .
Cependant, en une semaine, il continue fortement à boire. Il fait des chutes chez lui, se blesse (luxation de l'épaule, douleurs au genou, etc.).
Je ne sais pas comment l'aider et l'accompagner. Même si je passe du temps chez lui, il boit en cachette (même s'il sait que je ne suis pas dupe et que je sais où trouver ses bouteilles (ou une partie ?)), et se retrouve malgré tout ivre. Ma présence ne suffit pas. Je ne sais pas si dans cet état il arrive à suivre son traitement.
Selon vous, devrait-il être à nouveau hospitalisé le temps que le baclofène commence à faire effet ? Mais il ne peut pas retourner où il est allé jusqu'à présent vu qu'ils sont contre le baclofène. Où aller ?
Dois-je essayer de "durcir" mon discours quand je le vois aller se cacher pour boire, histoire de l'empêcher, pour lui permettre de réduire par la volonté (si c'est possible ? je ne pense pas que la volonté puisse grand chose) ?
Comment l'aider ? J'ai l'impression qu'il s'enfonce de plus en plus. Il n'arrive plus à gérer son boulot (il est auto entrepreneur et bosse depuis chez lui, seul), même la logistique de son appart n'est plus du tout au RV, il ne s'alimente plus s'il est seul...
Je suis démunie, je ne sais plus comment l'aider. Mais je me dis qu'il ne peut pas rester comme ça. Je lui dis aussi : mais il me répond qu'il ne sait pas quoi faire. Comme moi quoi.
Avez-vous des idées ? D'autres se sont-ils déjà retrouvés dans cette situation ? Comment ont-ils dépassé cette phase pour réussir à atteindre l'étape suivante ?
Merci d'avance pour votre aide
Je me permets de solliciter votre aide et vos conseils. Mon meilleur ami est alcoolodépendant depuis une vingtaine d'années. Je le connais vraiment depuis 4 ans et connais ses difficultés avec l’alcool depuis moins de 2 ans.
Il a fait de cures de sevrage : la première avait semble-t-il pas mal fonctionné avec de l'abstinence pendant plusieurs années.
Il vit seul.
Atteint d'un cancer découvert l'été dernier, qui lui a remonté pas mal de mauvaises expériences du passé, il a enchaîné avec une dépression ces derniers mois. Pendant sa chimio il semblait avoir arrêté sa consommation (ou limité ? je ne sais pas dire, il ne se confiait pas assez à ce sujet auprès de moi).
Depuis avril/mai, sa consommation a fortement augmenté, avec des moments de très forte alcoolisation. Avec même un coma éthylique il y a 1 mois. Suite à cela, il est retourné en cure de sevrage dans le service hospitalier de l'alcoologue qui le suit depuis 20 ans. La cure (2 semaines) lui a permis de se sevrer. Juste avant qu'il ne rentre en cure, je lui ai offert "le dernier verre" que j'avais commencé à lire, ayant entendu parlé de ce livre il y a quelques années par une amie. Je l'avais acheté pour moi, venais de commencer de le lire, mais il cherchait une lecture à emmener avec lui.
Il s'est reconnu dans le descriptif d'O.Ameisen et a décidé de tenter sa chance avec le baclofène. Son alcoologue est contre depuis plusieurs années, il ne peut pas partager avec lui et être accompagné par lui. Comme il en a marre d'être dans cet état, pendant sa cure, il a pris contact pour trouver un médecin le prescrivant, il a eu son premier RV lundi dernier : 10mg par jour puis augmentation de 10mg tous les 3 jours, prises à 8h et à 20h.
Il a commencé apparemment son traitement, il n'en peut plus d'être sans cet état et trouve n'avoir jamais été dans cet état-là .
Cependant, en une semaine, il continue fortement à boire. Il fait des chutes chez lui, se blesse (luxation de l'épaule, douleurs au genou, etc.).
Je ne sais pas comment l'aider et l'accompagner. Même si je passe du temps chez lui, il boit en cachette (même s'il sait que je ne suis pas dupe et que je sais où trouver ses bouteilles (ou une partie ?)), et se retrouve malgré tout ivre. Ma présence ne suffit pas. Je ne sais pas si dans cet état il arrive à suivre son traitement.
Selon vous, devrait-il être à nouveau hospitalisé le temps que le baclofène commence à faire effet ? Mais il ne peut pas retourner où il est allé jusqu'à présent vu qu'ils sont contre le baclofène. Où aller ?
Dois-je essayer de "durcir" mon discours quand je le vois aller se cacher pour boire, histoire de l'empêcher, pour lui permettre de réduire par la volonté (si c'est possible ? je ne pense pas que la volonté puisse grand chose) ?
Comment l'aider ? J'ai l'impression qu'il s'enfonce de plus en plus. Il n'arrive plus à gérer son boulot (il est auto entrepreneur et bosse depuis chez lui, seul), même la logistique de son appart n'est plus du tout au RV, il ne s'alimente plus s'il est seul...
Je suis démunie, je ne sais plus comment l'aider. Mais je me dis qu'il ne peut pas rester comme ça. Je lui dis aussi : mais il me répond qu'il ne sait pas quoi faire. Comme moi quoi.
Avez-vous des idées ? D'autres se sont-ils déjà retrouvés dans cette situation ? Comment ont-ils dépassé cette phase pour réussir à atteindre l'étape suivante ?
Merci d'avance pour votre aide