Nico,
Bien des années avant le baclo, une de mes principales motivations pour arrêter de boire (trop), c'était mon envie de pouvoir... continuer à boire (plus raisonnablement) !
En fait, je me disais que mal barrée comme je l'étais, il arriverait un jour où je devrais nécessairement cesser toute consommation d'alcool pour éviter le pire.
C'est dans cet esprit que j'ai commencé à faire des effort pour modérer ma consommation.
Efforts vains et douloureux...
J'en étais là depuis des années, au bord du précipice (black out quotidiens, enfants qui, impuissants, commençaient à me fuir à regrets) quand Zorro-Baclo est arrivé, sans se presser lui aussi car il m'a fallu environ 3 ans et un dosage de 300 mg pour parvenir à mes fins.
Mais j'y ai toujours cru et j'y suis arrivée.
Aujourd'hui, j'ai gardé un apéro hebdomadaire pour moi seule et pour le plaisir.
Autrement, je ne bois que lors d'occasions conviviales, sans aucune restriction et sans aucun dérapage et l'alcool ne me manque plus.
Tu vois, pour moi aussi, c'était inenvisageable de cesser complètement de boire.
C'était d'ailleurs inenvisageable de passer un seul repas sans ma (grosse) dose de pastis sec.
Quand il me fallait impérativement le faire, j'angoissais des semaines à l'avance et je me rattrapais en buvant plus avant et après, sans en avoir vraiment conscience sur le coup.
C'est ainsi que je me suis complètement coupée du monde.
Alors c'est vrai, ça n'a pas été simple.
Ça a juste été possible, grâce au baclo, au forum et à un suivi psy (parce que je n'étais pas tombée dans la bouteille sans raisons).
C'est possible Nicolas !
Plus ou moins difficile, mais possible.
Garde bien cela en tête lorsque le découragement vient te saisir.
Le découragement, c'est encore un des coups fourrés de l'alcool...
Désolée, je n'étais pas partie pour te raconter tout ça (surtout depuis mon mobile), mais je me suis emballée

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