Coucou Dreddy,
A ce que je comprends de ta réponse, tu ne souffres pas de dépression, bien que ton moral ne soit pas au "top".
C'est ce que j'avais cru comprendre en te lisant précédemment.
Etant donné ta souffrance physique, c'est bien compréhensible.
Je suis désolé que tu souffres autant, et que tu sois "bloquée" dans tes mouvements.
Si j'ai évoqué "la dépression sévère" comme possible contre-indication à la prise de Tramadol c'est parce que son usage peut devenir une sorte d'échappatoire dangereux à un très grand mal-être, tout comme peuvent l'être l'alcool, ou une autre drogue dure.
Le risque est alors une insensible augmentation du dosage de Tramadol jusqu'à sa limite autorisé (400 mg/j), voire ensuite son dépassement, et donc une dépendance claire et nette.
La même chose peut d'ailleurs se produire avec la prise de Benzodiazépine (Les "Calmants").
Mais tout cela est bien connu.
Etant donné le faible dosage qui est le tien, si j'ai bien compris, soit 37,5 mg/j, le risque de dépendance est assez faible - à mon seul avis.
D'autant que tu es fortement consciente du risque de dépendance inhérent à ce médicament.
Personnellement, on m'avait prescrit, avec deux autres médicaments, du Tramadol à l'occasion d'une maladie neurologique - une Névralgie Pudendale - qui me causait des douleurs atroces, comme pour la plupart des personnes atteintes par cette maladie.
J'étais donc complètement indifférent de devenir "accroc" au Tramadol tant que ce médicament combiné aux deux autres pouvait soulager mes douleurs.
Aussi, aucun A.D n'a jamais permit de traiter ma dépression sévère : seul le Tramadol m'apaise un tant soit peu.
Du coup, je suis donc aussi indifférent à la dépendance que j'ai développé vis-à-vis de ce médicament, puisque si un quelconque A.D avait fonctionné pour ma "dépression sévère", j'en serai tout autant dépendant.
Mais je suis encore loin du dosage maximum de 400 mg/j.
Mon dosage est stable depuis depuis 4 années.
Si je t'écris cela me concernant, c'est relativement au sujet de la dépendance à un médicament qui agit contre la douleur physique :
Jusqu'où la douleur est supportable pour une personne donnée ?
Jusqu'à quel seuil de douleur une personne peut-elle "refuser" de prendre un anti-douleur dont l'un des effets secondaire est une probable dépendance en cas de dosage important et une prise sur une longue durée ?
Je crois que la réponse appartient à chacun, tant nous sommes très inégaux dans la résistance à la douleur physique - ce n'est évidemment en aucun cas un jugement moral de ma part.
Ma mère à aussi subi, comme toi, des piqûres mais pour des douleurs très fortes à l'une de ses hanches.
Je comprends vraiment ta "peur" que la douleur ne revienne, car, comme je te l'ai écrit brièvement, j'ai hélas une assez importante expérience de la douleur physique depuis 4 années :
Douleurs continues; puis douleurs intermittentes; douleurs fortes, sourdes, handicapantes; variation de l'intensité des douleurs, etc...
Je te souhaite d'avoir le moins mal possible aujourd'hui.
Yann.
Message édité 3 fois, dernière édition par ._OO_. Loinderien, 29 Janvier 2022, 17:11
De l'inconvénient d'être (malheureusement) né. Kai stin pragmatikótita eínai o káthe ánthropos gia ton eaftó tou.