Bonjour Ă  vous,

J’espere que vous allez bien.

J’ai fait une cure l’annee derniere, et cela m a fait beaucoup de bien.
J ai appris que j etais HP, avec les tests neuro pour valider.
Pas forcement facile a vivre, avec le cerveau qui ne s’arrete jamais, c’est plus une plaie qu’autre chose.

L’alcool reste bien present, pas forcement tt les jours mais en mode murge de temps en temps.
Je prends 10mg de baclo trois fois par jours mais j’ai l’impression que cela ne marche pas trop, j ai toujours des envies le matin et quand je commence je ne m’arrete plus.
Pour sauver mon couple, auriez vous des conseils pour les doses?

Merci et bien a vous,
Philippe (35 ans)

Salut Philippe,
Bienvenue ici,

c'est clair que si tu n'es qu'à 30 mg par jour il ne peut y avoir d'effets manifestes (au alors c'est très très rare). Il faut que tu augmentes de 10 mg tous les 3 jours (suivant les EI)en ciblant la dernière prise une heure et demi avant tes envies de boire...En l'occurrence chez toi ça a l'air d'être dès le matin.

As-tu un médecin qui est PK pour te délivrer du baclo ?

Merci D day.
C’est bien ce que je pensais.
Je vais augmenter tranquillement.
Mon medecin me le prescrit yes.

Merci!

Bonjour Philippe,
ça faisait quelques temps que n'étais pas venu par ici.
Le titre de ton fil m'a interpelée.
Je pense clairement que si on faisait un petit tour de table, la proportion des HPI/HPE sur la population alcoolique serait assez impressionnante (sans compter ceux qui s'ignorent).
Certaines personnes non renseignées (ou peu) sur le sujet pourraient être amenées à penser qu'être HPI c'est comme avoir un super pouvoir... personnellement je prends ça comme un super boulet !
En tout cas je te souhaite le bienvenu sur ce forum (plein de personnes formidables) et bon courage, bonne chance et surtout belle réussite dans ton expérience baclo
Fred

Bonjour Fred,

Oui en effet je pense qu il y a bcp de HP avec des addictions.
Pas facile de mettre le cerveau en OFF, l’alcool aide bcp helas pour ca.
Mais c’est ma premiere cure qui m a aide a conprendre ca avec l aide de neuro psy et des tests Mensa.
C’est bien une tare comme tu dis si c est pas maitrisé.
Mais je pense que si c est maitrise c est une super opportunite perso et pro.

Pour moi, j ai pas trouvé l equilibre encore, mais je reste oppimiste.
Bon courage a toi!

Il y a (au moins) un fil consacré aux HPI sur le forum :
Surefficience mentale, HP, zèbre, TCA, alcool et baclo

Nouvelle ici, merci de votre accueil... sous baclofène depuis un mois mais toujours a 50 mg/jr seulement car bipolaire donc délicat à gérer / troubles de l'humeur ...
Je confirme etre HPI est un super boulet, que j'ai transmis à mes 3 enfants... Espérons que je vais sortir de cette dépendance et que je ne la leur transmettrai pas également...

Oui, comme dit plus haut, 30 mg peuvent ne pas suffire.

Il faut tout placer au matin, au réveil et tous les jours à la même heure...

Si troubles psychiatriques, je conseille au moins un entretien avec le Dr RdB Cela vaut pour Juju17

pour PascAlbéric

Qui est le Dr RdB ?
Mais je suis suivie aussi pour ma bipolarité
Et effectivement j'ai des alarmes surmon tel aux différents moments de la journée sinon il m'arrivait d'oublier trop souvent
Merci

RdB, Renaud de Beaurepaire, Psychiatre et primoprescripteur, auteur du livre « Vérités et mensonges sur le baclofène (La guérison de l’alcoolisme) »
Il consulte par visioconférence. Je te donne ses coordonnées en MP.

Merci

Bonjour Ă  toi,

Merci pour ton message, à la fois sincère et courageux. On sent que tu es pleinement dans une démarche de compréhension et de changement, ce qui est déjà une belle avancée.

Être HPI, comme tu le dis, ce n’est pas toujours un cadeau… Un mental toujours en surchauffe peut amplifier le stress, les ruminations, et donc rendre les envies d’alcool encore plus difficiles à gérer. Tu n’es pas seul à vivre cela.

Concernant le baclofène, la posologie que tu prends (30 mg/jour répartis en 3 prises) est une dose de départ, mais pour de nombreuses personnes, cela reste insuffisant pour bloquer complètement l’envie irrépressible de boire.

Voici quelques pistes, à discuter avec ton médecin :

Augmentation progressive des doses : le traitement du craving demande souvent d’atteindre une dose seuil personnalisée, parfois bien au-delà de 30 mg/jour. Certains vont jusqu’à 120 mg, voire plus, toujours progressivement.

Adapter les horaires de prise : si les envies sont fortes le matin, il peut être utile de recentrer les prises autour de ces moments critiques (toujours en accord avec un suivi médical).

Surveillance et soutien : la montée de dose se fait lentement, à l’écoute du corps, et peut s’accompagner d’effets secondaires. Le suivi est indispensable.

pour beaucoup, un soutien thérapeutique adapté (spécifique HPI ou addiction) aide à mieux comprendre les déclencheurs, les émotions sous-jacentes, etc