Je dois bien reconnaître qu'en contrepartie de cette réussite, ça n'a pas été une mince affaire.
Disons que ça ne m'est pas tombé tout cuit dans le bec.
En gros...
Début du baclo en janvier 2014.
Ma consommation s'est réduite d'elle-même de façon spectaculaire dès la première semaine de traitement, ce qui a fait que j'y ai cru à fond et comme jamais auparavant (exit les black out quotidiens, l'ivresse, les gueules de bois, les bleus retrouvés sur mon corps sans savoir comment ça m'était arrivé etc).
Cette consommation demeurait cependant encore trop élevée et surtout, j'étais complètement incapable de me passer d'un seul apéro (midi et soir).
Rien que d'y penser redoublait mes envies.
Donc là , j'ai stagné.
S'est ajouté à ce frein, le fait que j'ai pris pour des EI du baclo ce qui s'est avéré plus tard être les symptômes d'une polynévrite alcoolique dont je ne me doutais pas (et dont j'ai encore des séquelles irréversibles).
J'ai donc baissé mon dosage, croyant supprimer ces pseudos EI, ce qui n'a évidemment rien changé.
Il m'a fallu repartir au combat en augmentant mes doses.
Tout ça m'a fait perdre beaucoup de temps.
J'estime donc être enfin parvenue à mes fins en 2017 (soit un peu plus de 3 ans) et avec un dosage de 300mg.
Cela dit, même à ce prix là , je pense que le "jeu" en vaut la chandelle.
Qu'est-ce que ces 3 ans par rapport à 20 années pourries par l'alcool ?
Je reviens vite fait sur le Ditropan.
Effectivement, ce médicament avait des effets sur ma vessie mais ça tombait très bien pour moi qui, à cause du baclo, devais me lever toutes les heures de la nuit pour aller aux toilettes.
Pour moi, c'était donc faire d'une pierre deux coups.
Je n'ai donc eu aucun désagrément sur le plan urinaire et de toute façon, comme je te l'indique dans mon précédent post sur le sujet, je n'ai pas été obligée de le prendre longtemps pour obtenir l'effet désiré.
Donc vraiment, je le trouve bien frileux ton médecin.
Peut-être pourrais-tu essayer de te procurer ce Ditropan en t'adressant exceptionnellement à un autre médecin.
Un joli néo-proverbe trouvé sur le net :
Il y a des jours avec et des jours sans.
Et les jours sans, il faut faire avec...