Bonjour à toutes et tous,
Je m'étais inscrite sur ce forum il y a 12 ans, je pensais avoir atteint l'indifférence, je ne sais plus trop ce qui s'est passé mais j'avais du reprendre de l'esperal pour m'empêcher de boire...
Il y a 6 mois, du jour au lendemain, je me suis réveillée en ne sentant plus mes pieds, mollets et extrémités de mes doigts. C'est une polynévrite pas du à l'alcool car je ne buvais pas.
Je vous la fait courte, j'ai été hospitalisée à l'hôpital américain, ils ont fait tous les tests possibles et ils n'ont pas trouvé de causes...Très frustrant et très cher. On m'a traitée par perfusion d'immunoglobulines depuis pas mal de fois, je vais mieux depuis mais c'est encore insuffisant.
Donc, le neurologue a regardé ce que je prenais comme médicaments et il a trouvé que je prenais de l'esperal et même au bout de 20 ans de prise, il y a de très rares cas de polynévrites répertoriées. Donc arrêt de l'esperal. Il m'a dit de prendre du baclofene.
Je vois le Dr Jaury depuis 3 mois et j'augmente les doses doucement. Je suis à 240 mg/j.
Je suis en clinique psy car je me suis mise à reboire lorsque j'ai découvert que Deliveroo livrait des courses. Je suis chez les AA depuis 3 ans sur zoom et il est très mal vu de parler du baclofene. Heureusement ma marraine est plus ouverte d'esprit.
Bref, j'étais en permission ce weekend et j'ai commandé un cubi de rosé hier et j'ai bu au moins un litre mais moins qu'avant le balofene, j'aurais fait un black out, j'ai jeté le dernier verre entamé. Ce qui est bien mieux que sans baclo mais pas d'indifférence et toujours crises de boulimie et d'hyperphagie. Hier j'ai augmenté la dose à 340 mg et comme j'ai bu les effets secondaires étaient moins présents. C'est ce que m'a expliqué le Dr Jaury.
Je rentre en clinique à 18h mais ma mutuelle ne prend pas plus d'un mois et je vais devoir sortir jeudi.
Je suis DESESPEREE, les AA m'ont bien fait comprendre que je n'étais plus la bienvenue, je perds ce soutien précieux mais qui n'a jamais réussi à me faire rester abstinente plus de 9 mois d'affilé.
Et oui comme tout bon malade alcoolique, quand je désirais boire, j'arrêtais l'esperal plusieurs jours et je m'alcoolisait le temps d'un weekend. Ceci avec des pauses de 2,3 mois.
Depuis que je n'ai plus l'esperal, c'est la débandade. JE NE PEUX PLUS VIVRE COMME CA.
Mes effets secondaires sont principalement de la somnolence et parfois de la tachycardie.
Jusqu'où puis-je monter? Vais-je être guérie de cet esclavage??! J'ai vraiment du mal à croire que ca puisse vraiment rendre les gens indifférents et c'est renforcé par le fait que l'abstinence totale est obligatoire une fois qu'on est malade alcoolique chez les AA. Je n'ai jamais bu tous les jours, pas de dépendance physique mais je me retrouve dans la situation dans laquelle je me trouvais il y a 20 ans jusqu'à ce qu'on me prescrive l'esperal. J'ai eu 40 ans la semaine dernière.
Pourriez-vous me répondre, j'ai vraiment besoin de savoir que ça peut marcher, je suis prête à tout même augmenter encore les doses jusqu'à 700 mg/j si il le faut, comme me la dit le Dr Jaury qui traitait une femme boulimique.
Dois-je continuer à boire en sortant de la clinique afin de savoir si j'ai atteint l'indifférence? Là je vous avoue que j'ai bien envie de boire mais ils me font souffler dans un éthylotest à la rentrée de la clinique.
Est ce que cet ENFER va s'arrêter??
Merci beaucoup de m'avoir lue,
bien cordialement
Je m'étais inscrite sur ce forum il y a 12 ans, je pensais avoir atteint l'indifférence, je ne sais plus trop ce qui s'est passé mais j'avais du reprendre de l'esperal pour m'empêcher de boire...
Il y a 6 mois, du jour au lendemain, je me suis réveillée en ne sentant plus mes pieds, mollets et extrémités de mes doigts. C'est une polynévrite pas du à l'alcool car je ne buvais pas.
Je vous la fait courte, j'ai été hospitalisée à l'hôpital américain, ils ont fait tous les tests possibles et ils n'ont pas trouvé de causes...Très frustrant et très cher. On m'a traitée par perfusion d'immunoglobulines depuis pas mal de fois, je vais mieux depuis mais c'est encore insuffisant.
Donc, le neurologue a regardé ce que je prenais comme médicaments et il a trouvé que je prenais de l'esperal et même au bout de 20 ans de prise, il y a de très rares cas de polynévrites répertoriées. Donc arrêt de l'esperal. Il m'a dit de prendre du baclofene.
Je vois le Dr Jaury depuis 3 mois et j'augmente les doses doucement. Je suis à 240 mg/j.
Je suis en clinique psy car je me suis mise à reboire lorsque j'ai découvert que Deliveroo livrait des courses. Je suis chez les AA depuis 3 ans sur zoom et il est très mal vu de parler du baclofene. Heureusement ma marraine est plus ouverte d'esprit.
Bref, j'étais en permission ce weekend et j'ai commandé un cubi de rosé hier et j'ai bu au moins un litre mais moins qu'avant le balofene, j'aurais fait un black out, j'ai jeté le dernier verre entamé. Ce qui est bien mieux que sans baclo mais pas d'indifférence et toujours crises de boulimie et d'hyperphagie. Hier j'ai augmenté la dose à 340 mg et comme j'ai bu les effets secondaires étaient moins présents. C'est ce que m'a expliqué le Dr Jaury.
Je rentre en clinique à 18h mais ma mutuelle ne prend pas plus d'un mois et je vais devoir sortir jeudi.
Je suis DESESPEREE, les AA m'ont bien fait comprendre que je n'étais plus la bienvenue, je perds ce soutien précieux mais qui n'a jamais réussi à me faire rester abstinente plus de 9 mois d'affilé.
Et oui comme tout bon malade alcoolique, quand je désirais boire, j'arrêtais l'esperal plusieurs jours et je m'alcoolisait le temps d'un weekend. Ceci avec des pauses de 2,3 mois.
Depuis que je n'ai plus l'esperal, c'est la débandade. JE NE PEUX PLUS VIVRE COMME CA.
Mes effets secondaires sont principalement de la somnolence et parfois de la tachycardie.
Jusqu'où puis-je monter? Vais-je être guérie de cet esclavage??! J'ai vraiment du mal à croire que ca puisse vraiment rendre les gens indifférents et c'est renforcé par le fait que l'abstinence totale est obligatoire une fois qu'on est malade alcoolique chez les AA. Je n'ai jamais bu tous les jours, pas de dépendance physique mais je me retrouve dans la situation dans laquelle je me trouvais il y a 20 ans jusqu'à ce qu'on me prescrive l'esperal. J'ai eu 40 ans la semaine dernière.
Pourriez-vous me répondre, j'ai vraiment besoin de savoir que ça peut marcher, je suis prête à tout même augmenter encore les doses jusqu'à 700 mg/j si il le faut, comme me la dit le Dr Jaury qui traitait une femme boulimique.
Dois-je continuer à boire en sortant de la clinique afin de savoir si j'ai atteint l'indifférence? Là je vous avoue que j'ai bien envie de boire mais ils me font souffler dans un éthylotest à la rentrée de la clinique.
Est ce que cet ENFER va s'arrêter??
Merci beaucoup de m'avoir lue,
bien cordialement