Re bonsoir Junon,
T'as vu, je ne te lâche plus.
Je sais comme tu es contente pour moi.
Et si je suis heureux, c'est vrai, ma joie est atténuée par la peine des autres à obtenir le même résultat.
Pas que ce soit égocentrique de culpabiliser d'avoir guéri si vite, et que ça me gène.
Non, simplement, je sais que ce traitement doit marcher avec tous ceux qui le suivent.
Les échecs, ce sont les abandons, pour le moment.
Tu n'es pas censée être plus qu'un autre ou qu'une autre la fameuse exception qui confirme la règle.
D'autant que tu le dis, tu es femme de challenges, de défis impossibles.
C'en est un grand de descendre pour repartir à nouveau. Je n'aime pas les phrases toutes faites, mais reculer pour mieux sauter ?
Pourquoi pas. Oui, c'en est un beau de challenge.
Tu as vu, j'ai pris un peu dans la tête, quand même, avant cette libération attendue.
Je veux croire possible qu'on peut lutter contre ces ES qui pourrissent la bonne marche vers l'indifférence incroyable à admettre mais réelle.
Pendant que tu descends à des seuils supportables - oui, 100, ce n'est pas énorme, mais s'il faut descendre encore et bien tu le feras, tu as besoin de souffler -
et bien Valérie et moi nous organisons pour collecter et soumettre à un doc tip top, des informations sur les ES afin de pouvoir lutter contre,
de la façon la plus efficace possible.
C'est vrai, Junon, l'espoir fait vivre. Moi j'ai l'espoir de pouvoir t'aider; et toi tu auras peut-être l'espoir de pouvoir remonter.
Différemment. Mais ça, tu l'as lu dans mon témoignage.
Je t'embrasse
" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson